Peyrillac-et-Millac
Peyrillac-et-Millac [peʁijak e mijak] est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Peyrillac-et-Millac | |||||
Le bourg de Peyrillac. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Fénelon | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué | Ghislain Fourreaux | ||||
Code postal | 24370 | ||||
Code commune | 24325 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peyrillacois | ||||
Population | 201 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 08″ nord, 1° 24′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 321 ou 323 m |
||||
Superficie | 6,94 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Terrasson-Lavilledieu | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Pechs-de-l'Espérance | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
modifier |
Depuis le , elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance[1].
Géographie
modifierGénéralités
modifierEn Périgord noir, dans le quart sud-est département de la Dordogne et limitrophe du département du Lot, la commune de Peyrillac-et-Millac fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda (zonage d'étude statistique). D’une superficie de 6,94 km2, son territoire est bordé au sud par la Dordogne qui le baigne sur plus de quatre kilomètres.
L'altitude minimale, 80 mètres[2], se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, au sud du lieu-dit le Gadenaud, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre celles de Carlux et Saint-Julien-de-Lampon. L'altitude maximale avec 321[3] ou 323 mètres[2],[Note 1] est située au nord-est, au lieu-dit Pech Chanta[4]. Sur le plan géologique, le sol se compose de calcaires du Mésozoïque sur les coteaux et d'alluvions holocènes en vallée de la Dordogne[5].
Traversé par la route départementale (RD) 703 que rejoint la RD 703E3, le bourg de Peyrillac est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest de Souillac et quinze kilomètres à l'est du centre-ville de Sarlat-la-Canéda.
Au sud-est, la commune est traversée sur un kilomètre par la ligne ferroviaire des Aubrais à Montauban qui franchit la Dordogne au viaduc de Mareuil. La gare la plus proche de la commune est celle de Souillac.
L’ancienne ligne ferroviaire de Siorac à Cazoulès qui passe au bourg de Peyrillac a été transformée en voie verte.
Entre Carlux et Souillac, le nord du territoire communal est parcouru sur plus de quatre kilomètres par le sentier de grande randonnée GR 6 dont une partie sert de limite avec les communes d'Orliaguet et Souillac.
Communes limitrophes
modifierEn 2021, avant la création de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance, Peyrillac-et-Millac était limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département du Lot. Au nord, le territoire de Salignac-Eyvigues était limitrophe sur moins de quarante mètres.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Tournefeuille et, qui constituent un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[7],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements, dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne, pour former l'estuaire de la Gironde[8].
Le Tournefeuille, d'une longueur totale de 14,59 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de Payrac et se jette dans la Dordogne en limite de Pechs-de-l'Espérance, Saint-Julien-de-Lampon et Le Roc, après avoir traversé neuf communes[9].
-
La Dordogne au viaduc ferroviaire de Mareuil, en limite du Roc (sur la gauche) et de Peyrillac-et-Millac (en rive opposée).
-
Réseaux hydrographique et routier de Peyrillac-et-Millac.
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 936 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salignac-Eyvigues à 12 km à vol d'oiseau[15], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Milieux naturels et biodiversité
modifierNatura 2000
modifierLa Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Peyrillac-et-Millac[19],[20]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[21].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait aussi partie du réseau Natura 2000[22],[23]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[22] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur plus d'un kilomètre carré et se situe au nord de la route départementale 703, en deux sites séparés par la route menant de Millac à Peyrillac.
ZNIEFF
modifierEnviron 60 % du territoire communal — toute la partie nord de la commune — fait partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de Borrèze qui s'étend sur treize communes (dix en Dordogne et trois dans le Lot)[24],[25]. Deux espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur cette ZNIEFF[24] : l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana) et la Leuzée conifère (Rhaponticum coniferum), ainsi que 87 autres espèces végétales.
Hormis pour les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac fait partie des 102 communes concernées par une autre ZNIEFF de type II, La Dordogne[26],[27], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[28].
Pour les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac est concernée par une autre ZNIEFF de type II : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 2] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[29].
Seule commune de la Dordogne avec Cazoulès, Peyrillac-et-Millac est concernée par la ZNIEFF de type I « La Dordogne quercynoise » sur les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, comprenant de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales)[30],[31].
Le site « Couasnes de Saint-Julien-de-Lampon » est une ZNIEFF de type I de 261,47 hectares correspondant au cours de la Dordogne, à ses rives proches et à ses couasnes (ses bras morts) qui s'étend sur 261,47 hectares et dont environ 7 % se situent sur le territoire de Peyrillac-et-Millac[32],[33].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierPeyrillac-et-Millac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[34],[35],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), terres arables (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), prairies (5 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 5] (3,5 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
modifierOutre les bourgs de Millac et de Peyrillac proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :
- Bos Nègre
- le Bouriage
- le Bouscandier
- les Civadals
- Combe de Lafont
- Fargueyret
- Fontqueyrade
- les Fonts Hautes
- le Gadenaud
- Ginestet
- Liarode
- Pech Caubert
- Pech Chanta
- Pech Chavau
- Pech Saint-Martin
- Pech du Turelure.
Prévention des risques
modifierLe territoire de la commune de Peyrillac-et-Millac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le ruisseau de Tournefeuille. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[43],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le , pour les crues de la Dordogne[44],[45].
Peyrillac-et-Millac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 2,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[41].
Risque technologique
modifierLa commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 7] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[53].
Toponymie
modifierLa première mention écrite connue de Millac date de l'an 1345 sous la forme Par(r)ochia de Milhaco qui se réfère à sa paroisse[54],[55]. Millac correspond au domaine d'Emilius, du nom d'un personnage gallo-roman auquel a été ajouté le suffixe -acum[55] indiquant la propriété. Le nom de Peyrillac n'a pas d’ancienne attestation. Il dérive d’un autre personnage gallo-roman, Patrilius, suivi du suffixe -acum, représentant le domaine de Patrilius[55].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Peyrillac porte le même nom mais Millac est identifié sous le nom de Milliac le Sec[56].
En occitan, la commune porte le nom de Pairilhac e Milhac[57].
Histoire
modifierLe territoire communal a été occupé dès le Néolithique[55].
Au Moyen Âge, la paroisse de Millac dépendant de la châtellenie de Salignac[58] et celle de Peyrillac dépendait de la châtellenie de Carlux qui relevait elle-même de la vicomté de Turenne[59].
Le , le 1er bataillon du 4e régiment SS « Der Führer » de la 2e division blindée « Das Reich », en route vers la Normandie, traverse la commune en direction de Souillac et croise une voiture de résistants qui revenaient de Cazoulès : trois d'entre eux parviennent à s'échapper mais le chauffeur — qui était chef de district du ravitaillement — est tué[60].
En 2021, la création d'une commune nouvelle, « Pechs-de-l'Espérance », est envisagée en association avec Cazoulès et Orliaguet[61].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierDès 1790, la commune de Cazoulès est rattachée canton de Carlux qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[2].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [62]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu.
Intercommunalité
modifierFin 2000, Peyrillac-et-Millac intègre dès sa création la communauté de communes du Carluxais. En novembre 2003, celle-ci prend l'appellation de communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon qui est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon.
Administration municipale
modifierLa population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[63],[64].
Liste des maires puis des maires délégués
modifierJuridictions
modifierDans le domaine judiciaire, Peyrillac-et-Millac relève[69] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
modifierJusqu'en 1827, les communes de Millac-le-Sec et de Peyrillac étaient indépendantes.
Démographie de Millac-le-Sec
modifierDémographie de Peyrillac, puis de Peyrillac-et-Millac
modifierLes habitants de Peyrillac-et-Millac se nomment les Peyrillacois[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[73].
En 2020, la commune comptait 201 habitants[Note 8], en évolution de −9,87 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierEmploi
modifierEn 2018[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 83 personnes, soit 39,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a légèrement diminué par rapport à 2013 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,7 %.
Établissements
modifierAu , la commune comptait vingt-quatre établissements[76], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[77].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église (ou chapelle) Saint-Barthélemy de Millac[78] est de style roman[55].
- L'église Sainte-Anne de Peyrillac[78] a son porche qui date du XVe siècle[55].
-
L'église Saint-Barthélemy de Millac.
-
Tête sculptée sur sa façade sud-ouest.
-
L'église Sainte-Anne de Peyrillac.
-
Le monument aux morts.
-
Pigeonnier dans le bourg de Peyrillac.
Personnalités liées à la commune
modifier- Louis Marie Cordonnier (1854 - 1940), architecte du Nord et du Pas-de-Calais, est mort à Peyrillac.
Héraldique
modifierBlason | ||
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Anciennes communes de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée GR 6
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 321 mètres sur la carte et 323 sur son ancien site.
- Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en Corrèze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en Corrèze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[52].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Peyrillac-et-Millac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Arrêté no 24-2021-09-27-00001 portant création commune nouvelle Pechs-de-l’Espérance » [PDF], sur Préfecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consulté le ), p. 57-61.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « 321 » sur Géoportail (consulté le 1 juillet 2022)..
- « 321 » sur Géoportail (consulté le 4 juillet 2021)..
- Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Peyrillac-et-Millac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « la Dordogne »
- Sandre, « le ruisseau de Tournefeuille »
- « SAGE Dordogne amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Pechs-de-l'Espérance et Salignac-Eyvigues », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Salignac-Eyvigues » (commune de Salignac-Eyvigues) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Salignac-Eyvigues » (commune de Salignac-Eyvigues) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- Espèces, INPN, consulté le .
- [PDF] FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site FR7200664, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - Secteur forestier de Borrèze (Identifiant national 720008196), Comité des inventaires Aquitaine, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 720008196, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- Espèces, INPN, consulté le .
- « ZNIEFF la « vallée de la Dordogne quercynoise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- [PDF] - La Dordogne quercynoise (Identifiant national 730014505), Antoine Chapuis, Bureau d'études Biotope, agence régionale Midi-Pyrénées, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF « La Dordogne quercynoise», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - Couasnes de Saint-Julien-de-Lampon (Identifiant national 720013097), GEREA, CBNSA (W. Ratle, J.- C. Abadie et S. Bonifait), OAFS, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 720013097, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Peyrillac-et-Millac » sur Géoportail (consulté le 3 juillet 2021).
- « Les risques près de chez moi - commune de Peyrillac-et-Millac »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
- [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de la Dordogne amont » », sur le site de la préfecture de la Dordogne, (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
- « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Millac », 1873, sur guyenne.fr, consulté le .
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Cahors, Éditions Fanlac, , 447 p. (ISBN 2-86577-215-2), p. 265.
- « Milliac le Sec » sur Géoportail (consulté le 3 juillet 2021)..
- Le nom occitan des communes du Périgord - Pairilhac e Milhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Salignac », 1873, sur guyenne.fr, consulté le .
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Carlux », 1873, sur guyenne.fr, consulté le .
- Guy Penaud, La « Das Reich », éditions la Lauze, Périgueux, février 2005, (ISBN 2-912032-76-8), p. 172-173, 512.
- Didier Rivet, « Les trois communes vont fusionner sous le nom de Pechs-de-l'Espérance », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 29.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 9 novembre 2020.
- Source : tableau au mur de la mairie.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 6.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 24 août 2014.
- Didier Rivet, « Pechs-de-l’Espérance : une réflexion avant d’engager des chantiers », Sud Ouest, , consulté le .
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Millac-le-Sec », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 3 juillet 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Dossier complet - Commune de Peyrillac-et-Millac (24325) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 2 septembre 2021.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
- Dossier complet - Commune de Peyrillac-et-Millac (24325) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 12 décembre 2018.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 105.
- « 24325 Peyrillac-et-Millac (Dordogne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).