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Peyrillac-et-Millac

commune française du département de la Dordogne

Peyrillac-et-Millac [peʁijak e mijak] est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Peyrillac-et-Millac
Peyrillac-et-Millac
Le bourg de Peyrillac.
Blason de Peyrillac-et-Millac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fénelon
Statut commune déléguée
Maire délégué Ghislain Fourreaux
Code postal 24370
Code commune 24325
Démographie
Gentilé Peyrillacois
Population 201 hab. (2020 en évolution de −9,87 % par rapport à 2014)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 08″ nord, 1° 24′ 34″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 321 ou 323 m
Superficie 6,94 km2
Élections
Départementales Canton de Terrasson-Lavilledieu
Législatives Quatrième circonscription
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Pechs-de-l'Espérance
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Peyrillac-et-Millac
Géolocalisation sur la carte : France
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Peyrillac-et-Millac
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Peyrillac-et-Millac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Peyrillac-et-Millac

Depuis le , elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance[1].

Géographie

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Généralités

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En Périgord noir, dans le quart sud-est département de la Dordogne et limitrophe du département du Lot, la commune de Peyrillac-et-Millac fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda (zonage d'étude statistique). D’une superficie de 6,94 km2, son territoire est bordé au sud par la Dordogne qui le baigne sur plus de quatre kilomètres.

L'altitude minimale, 80 mètres[2], se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, au sud du lieu-dit le Gadenaud, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre celles de Carlux et Saint-Julien-de-Lampon. L'altitude maximale avec 321[3] ou 323 mètres[2],[Note 1] est située au nord-est, au lieu-dit Pech Chanta[4]. Sur le plan géologique, le sol se compose de calcaires du Mésozoïque sur les coteaux et d'alluvions holocènes en vallée de la Dordogne[5].

Traversé par la route départementale (RD) 703 que rejoint la RD 703E3, le bourg de Peyrillac est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest de Souillac et quinze kilomètres à l'est du centre-ville de Sarlat-la-Canéda.

Au sud-est, la commune est traversée sur un kilomètre par la ligne ferroviaire des Aubrais à Montauban qui franchit la Dordogne au viaduc de Mareuil. La gare la plus proche de la commune est celle de Souillac.

L’ancienne ligne ferroviaire de Siorac à Cazoulès qui passe au bourg de Peyrillac a été transformée en voie verte.

Entre Carlux et Souillac, le nord du territoire communal est parcouru sur plus de quatre kilomètres par le sentier de grande randonnée GR 6 dont une partie sert de limite avec les communes d'Orliaguet et Souillac.

Communes limitrophes

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Carte de Peyrillac-et-Millac et des communes avoisinantes.

En 2021, avant la création de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance, Peyrillac-et-Millac était limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département du Lot. Au nord, le territoire de Salignac-Eyvigues était limitrophe sur moins de quarante mètres.

Communes limitrophes de Peyrillac-et-Millac
Orliaguet Salignac-Eyvigues Souillac
(Lot)
Carlux   Cazoulès
Saint-Julien-de-Lampon Le Roc
(Lot)

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Tournefeuille et, qui constituent un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[7],[Carte 1].

La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements, dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne, pour former l'estuaire de la Gironde[8].

Le Tournefeuille, d'une longueur totale de 14,59 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de Payrac et se jette dans la Dordogne en limite de Pechs-de-l'Espérance, Saint-Julien-de-Lampon et Le Roc, après avoir traversé neuf communes[9].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 936 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salignac-Eyvigues à 12 km à vol d'oiseau[15], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

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Natura 2000

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La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Peyrillac-et-Millac[19],[20]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[21].

La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait aussi partie du réseau Natura 2000[22],[23]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[22] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).

Sur la commune, elle s'étend sur plus d'un kilomètre carré et se situe au nord de la route départementale 703, en deux sites séparés par la route menant de Millac à Peyrillac.

Environ 60 % du territoire communal — toute la partie nord de la commune — fait partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de Borrèze qui s'étend sur treize communes (dix en Dordogne et trois dans le Lot)[24],[25]. Deux espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur cette ZNIEFF[24] : l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana) et la Leuzée conifère (Rhaponticum coniferum), ainsi que 87 autres espèces végétales.

Hormis pour les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac fait partie des 102 communes concernées par une autre ZNIEFF de type II, La Dordogne[26],[27], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[28].

Pour les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac est concernée par une autre ZNIEFF de type II : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 2] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[29].

Seule commune de la Dordogne avec Cazoulès, Peyrillac-et-Millac est concernée par la ZNIEFF de type I « La Dordogne quercynoise » sur les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, comprenant de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales)[30],[31].

Le site « Couasnes de Saint-Julien-de-Lampon » est une ZNIEFF de type I de 261,47 hectares correspondant au cours de la Dordogne, à ses rives proches et à ses couasnes (ses bras morts) qui s'étend sur 261,47 hectares et dont environ 7 % se situent sur le territoire de Peyrillac-et-Millac[32],[33].

Urbanisme

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Typologie

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Peyrillac-et-Millac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[34],[35],[36].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), terres arables (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), prairies (5 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 5] (3,5 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre les bourgs de Millac et de Peyrillac proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :

  • Bos Nègre
  • le Bouriage
  • le Bouscandier
  • les Civadals
  • Combe de Lafont
  • Fargueyret
  • Fontqueyrade
  • les Fonts Hautes
  • le Gadenaud
  • Ginestet
  • Liarode
  • Pech Caubert
  • Pech Chanta
  • Pech Chavau
  • Pech Saint-Martin
  • Pech du Turelure.

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Peyrillac-et-Millac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le ruisseau de Tournefeuille. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[43],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le , pour les crues de la Dordogne[44],[45].

Peyrillac-et-Millac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 2,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[51].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[41].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 7] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[53].

Toponymie

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La première mention écrite connue de Millac date de l'an 1345 sous la forme Par(r)ochia de Milhaco qui se réfère à sa paroisse[54],[55]. Millac correspond au domaine d'Emilius, du nom d'un personnage gallo-roman auquel a été ajouté le suffixe -acum[55] indiquant la propriété. Le nom de Peyrillac n'a pas d’ancienne attestation. Il dérive d’un autre personnage gallo-roman, Patrilius, suivi du suffixe -acum, représentant le domaine de Patrilius[55].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Peyrillac porte le même nom mais Millac est identifié sous le nom de Milliac le Sec[56].

En occitan, la commune porte le nom de Pairilhac e Milhac[57].

Histoire

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Le territoire communal a été occupé dès le Néolithique[55].

Au Moyen Âge, la paroisse de Millac dépendant de la châtellenie de Salignac[58] et celle de Peyrillac dépendait de la châtellenie de Carlux qui relevait elle-même de la vicomté de Turenne[59].

Le , le 1er bataillon du 4e régiment SS « Der Führer » de la 2e division blindée « Das Reich », en route vers la Normandie, traverse la commune en direction de Souillac et croise une voiture de résistants qui revenaient de Cazoulès : trois d'entre eux parviennent à s'échapper mais le chauffeur — qui était chef de district du ravitaillement — est tué[60].

En 2021, la création d'une commune nouvelle, « Pechs-de-l'Espérance », est envisagée en association avec Cazoulès et Orliaguet[61].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Cazoulès est rattachée canton de Carlux qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[2].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [62]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu.

Intercommunalité

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Fin 2000, Peyrillac-et-Millac intègre dès sa création la communauté de communes du Carluxais. En novembre 2003, celle-ci prend l'appellation de communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon qui est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[63],[64].

Liste des maires puis des maires délégués

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La mairie en 2021.
Liste des maires successifs[65]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1791 1796 François Regnaud    
1796 1800 Jacques Magnac    
1800 1835 François Regnaud   -
1835 1878 Léon Regnaud    
1878 1904 Jean Cheyrie    
1904 1904 Baptiste Rode    
1904 1906 Jean Cheyrie    
1906 1912 Henri Pechayrand    
1912 1938 Jean Laborie    
1938 1941 Pierre Magnac    
1941 1944 Henri Leyris    
1944 1945 Louis Jean Mercèdre    
1945 1966 Louis Fadeuille    
1966 1977 Philippe Levet    
1977 1989 Jean Francès    
1989 mars 2008 Michèle Levet    
mars 2008 mars 2014 Sylvie Mansouri SE[66] Infirmière
mars 2014[67] décembre 2021 Ghislain Fourreaux    
Liste des maires délégués successifs de Peyrillac-et-Millac
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2022
(réélu en [68])
En cours Ghislain Fourreaux    

Juridictions

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Dans le domaine judiciaire, Peyrillac-et-Millac relève[69] :

Démographie

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Jusqu'en 1827, les communes de Millac-le-Sec et de Peyrillac étaient indépendantes.

Démographie de Millac-le-Sec

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Évolution de la population
de Millac-le-Sec
1793 1800 1806 1821
200191205202
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[70])

Démographie de Peyrillac, puis de Peyrillac-et-Millac

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Les habitants de Peyrillac-et-Millac se nomment les Peyrillacois[71].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[73].

En 2020, la commune comptait 201 habitants[Note 8], en évolution de −9,87 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
150620156179409456454469467
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
470460476513528514465517446
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
406386347292288275279267221
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
246258240253214213202202217
2015 2020 - - - - - - -
223201-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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En 2018[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 83 personnes, soit 39,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a légèrement diminué par rapport à 2013 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,7 %.

Établissements

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Au , la commune comptait vingt-quatre établissements[76], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[77].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 321 mètres sur la carte et 323 sur son ancien site.
  2. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en Corrèze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en Corrèze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[52].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Peyrillac-et-Millac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Arrêté no  24-2021-09-27-00001 portant création commune nouvelle Pechs-de-l’Espérance » [PDF], sur Préfecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consulté le ), p. 57-61.
  2. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « 321 » sur Géoportail (consulté le 1 juillet 2022)..
  4. « 321 » sur Géoportail (consulté le 4 juillet 2021)..
  5. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
  6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Peyrillac-et-Millac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  8. Sandre, « la Dordogne »
  9. Sandre, « le ruisseau de Tournefeuille »
  10. « SAGE Dordogne amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Orthodromie entre Pechs-de-l'Espérance et Salignac-Eyvigues », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Salignac-Eyvigues » (commune de Salignac-Eyvigues) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Salignac-Eyvigues » (commune de Salignac-Eyvigues) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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