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Pétros Mavromichális (1765-1848)

dirigeant de la guerre d'indépendance et président du Conseil exécutif
(Redirigé depuis Petrobey)

Pétros Mavromichális (en grec moderne : Πέτρος Μαυρομιχάλης), né en 1765 et mort le [1], aussi connu comme Petrobey, (Πετρομπέης) est un homme d'État. Il est le dernier Bey (ou capétan) de la péninsule du Magne et un des dirigeants de la guerre d'indépendance grecque.

Pétros Mavromichális
Πέτρος Μαυρομιχάλης
Illustration.
Pétros Mavromichális
Fonctions
Président du Conseil exécutif grec

(7 mois et 21 jours)
Chef du gouvernement Lui-même
Gouvernement Exécutif grec de 1823
Prédécesseur Aléxandros Mavrokordátos
Successeur Geórgios Koundouriótis
Bey du Magne

(6 ans)
Prédécesseur Thodorbey Zanetakis
Successeur Rattachement du Magne au royaume de Grèce
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Nationalité grecque
Profession Homme politique

Pétros Mavromichális (1765-1848)
Président du Conseil exécutif

Biographie

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Il est issu d'une famille importante du Magne, les Mavromichális. La région bénéficie alors d'une large autonomie, la suzeraineté turque étant essentiellement limitée au versement d'un tribut. Il devient bey en 1815, après la déposition de son prédécesseur Theodóros Grigorókis par les autorités turques. Il est le premier membre de sa famille à parvenir à cette fonction, et le seul bey originaire de la région du Magne intérieur.

Il déclenche l'insurrection grecque dans la région en , et conquiert Kalamata à la fin du mois, obtenant l'un des premiers succès grecs de la révolution. En 1821 il participe au siège de Tripolizza, puis à celui de Missolonghi en 1822.

Il préside l'Assemblée nationale d'Astros en 1823, et est alors nommé président de l'Exécutif. Il n'occupe cette fonction que pendant quelques mois, jusqu'au début de la première guerre civile grecque, début 1824 ; il est alors démis de ses fonctions par le Bouleutikó, mais rejoint à Tripolizza les opposants au nouveau gouvernement, pour la plupart ses anciens collègues de l'Exécutif, dont Kolokotronis. La situation des rebelles se détériorant et s'étant querellé avec Kolokotronis, il quitte la ville en avril et se réfugie dans le Magne, où quelques escarmouches eurent lieu entre ses troupes, celles du gouvernement et celles de certains de ses rivaux maniotes. Le , il attaque et pille la région de Kalamata[2]. Une réconciliation eut à l'automne ; son frère Konstantínos obtient alors un siège dans l'Exécutif, fin novembre, après le décès et la fuite de deux de ses membres[3].

Il entre en conflit avec le gouverneur de Grèce à partir de 1828, Ioánnis Kapodístrias ; il est emprisonné sur son ordre en 1830. Ce différend est la cause de la mort de Kapodístrias, qui est assassiné par son frère Konstantínos et son fils Geórgios en 1831. Konstantínos est tué immédiatement, Geórgios exécuté après son arrestation.

Il a ensuite une carrière parlementaire. Il est nommé au Sénat du royaume de Grèce en . Il a au moins cinq fils (dont deux meurent au combat, et un troisième est condamné à mort) et une fille.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Parlement grec 1986, p. 63.
  2. Gordon, History of the Greek revolution T.2, p 94-96
  3. Gordon, History of the Greek revolution T.2, p 174