Noël-Jules Girard
sculpteur français
Noël Jules Girard, né le à Paris où il est mort le , est un sculpteur français.
Noël Jules Girard
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(à 70 ans) 18e arrondissement de Paris |
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François de La Rochefoucauld (d) |
Biographie
modifierNoël Jules Girard est né à Paris le . Il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de David d’Angers en 1837, puis de Louis Petitot en 1845. Il obtient le troisième prix de Rome de sculpture en 1842[1].
Il expose régulièrement au Salon à partir de 1849 et obtient une médaille de seconde classe en 1852, puis une mention du jury en 1855. Il présente plusieurs œuvres à l’Exposition universelle de 1855 qui seront acquises par l’État.
Noël Jules Girard meurt le à son domicile, rue Richomme dans le 18e arrondissement de Paris[2].
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Dijon, place François-Rude : Le Vendangeur foulant le raisin, communément appelée Le Bareuzai, exposée au Salon de 1852, statue en bronze, fondue par Henri Léon Thiébaut[3]. Présentée à l’Exposition universelle de 1855. Acquise par l’État ; donnée par Napoléon III à la ville de Dijon ; installée en 1904 sur une fontaine de la place François-Rude à Dijon. La statue a été restaurée en 2011[4].
- Fontainebleau, château de Fontainebleau, niche extérieure de l'aile de la galerie des Cerfs : Femme au miroir, statue en marbre.
- Orly, parc de la Cloche : Iphigénie sacrifiée, Exposition universelle de 1855, statue en marbre blanc[5].
- Paris :
- bibliothèque interuniversitaire de santé : Antoine Dubois, 1853, buste en marbre.
- cimetière de Montmartre : Monument funéraire de Léon Gozlan, médaillon en marbre blanc, 66 cm[6].
- cimetière du Père-Lachaise : Monument funéraire d’Auguste-Claude Bonomet, bas-relief en pierre, 84 × 54 cm.
- hôpital Lariboisière, façade de la chapelle : La Charité et La Science, bas-reliefs[7].
- musée d’Orsay : La Comédie et le Drame, Salon de 1868, bas-relief, modèle en plâtre demi-grandeur[8].
- palais Garnier, fronton de la façade latérale est : La Comédie et le Drame, bas-relief en pierre.
- palais du Louvre :
- aile en retour Turgot : La Rochefoucauld, statue en pierre[9],[10] ;
- façade de la cour Lefuel : L’Astronomie, 1857, statue en pierre[11].
- Saint-Denis, cimetière : Christ en croix, Salon de 1873, statue en pierre.
-
La Rochefoucauld, Paris, palais du Louvre.
-
Femme au miroir, château de Fontainebleau.
Notes et références
modifier- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Noel Jules Girard » (voir la liste des auteurs).
- Le premier prix revenant cette année-là à Jules Cavelier.
- état civil numérisé ville de Paris[réf. incomplète].
- us.archive.org.
- bienpublic.com.
- mairie-orly.fr.
- landrucimetieres.fr.
- books.google.fr.
- Notice no 000SC013993, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- musee-orsay.fr.
- louvre.sculpturederue.fr.
- musee-orsay.fr.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 1880 (en ligne).
- Notice sur les œuvres de Noël Jules Girard, statuaire, Imp. L. Gaubert, 1886.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :