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Monte-Carlo

quartier de Monaco
(Redirigé depuis Monte Carlo)

Monte-Carlo (monégasque : Munte-Carlu) est un quartier de Monaco. Il abrite le célèbre casino de Monte-Carlo.

Monte-Carlo
Monte-Carlo
Vue partielle de Monte-Carlo depuis Monaco-Ville.
Administration
Pays Drapeau de Monaco Monaco
Code postal 98000
Démographie
Population 14 586 hab. (2008)
Densité 33 396 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 23″ nord, 7° 25′ 38″ est
Superficie 43,676 ha = 0,436 760 km2
Site(s) touristique(s) Casino, opéra, Hôtel de Paris, Hôtel de l'Hermitage, Café de Paris, musée national des Beaux-Arts, église Saint-Charles
Transport
Bus CAM - lignes : 1, 2, 4, 6
Localisation
Localisation de Monte-Carlo
Géolocalisation sur la carte : Monaco
Voir sur la carte administrative de Monaco
Monte-Carlo
Liens
Site web www.monte-carlo.mc
Photographie ancienne des quais de Monte-Carlo.

Le quartier traditionnel de Monte-Carlo est divisé en trois quartiers ordonnancés : Monte-Carlo, La Rousse et le Larvotto.

Toponymie

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Cette partie de la principauté comprise à l'est du vallon des Gaumates est baptisée Monte-Carlo (en français, le « Mont-Charles ») le par Marie et François Blanc, en l'honneur du prince Charles III de Monaco.

Ce nom a été adapté en monégasque : Monte-Carlu [ˌmõteˈkaʀlu]. Ce sont les règles typographiques relatives aux toponymes en usage à l'Imprimerie nationale qui imposent d'écrire Monte-Carlo avec un trait d'union.

On prononce généralement /Monté-Carlo/, mais certains disent /Monté-Carl'/. On n'utilise pas d'autre gentilé que Monégasques pour les habitants de Monte-Carlo.

Monte-Carlo est le quartier le plus célèbre de Monaco, au point d'être parfois confondu avec le pays entier, ou considéré — à tort — comme sa capitale ou comme une seconde commune au sein de la principauté. Les plaques d'immatriculation des automobiles de la principauté portent la mention « MC » rappelant Monte-Carlo alors qu'il s'agit d'une abréviation de Monaco. RMC (Radio Monte-Carlo) porte le nom du quartier et non celui du pays. Pour les courses automobiles, il y a le Grand Prix automobile de Monaco et le Rallye automobile Monte-Carlo.

L'urbanisation rapide de Monte-Carlo entraîne la création d'une véritable « banlieue » en territoire français (terrains faisant partie des quartiers inférieurs de La Turbie) qui devient, par la loi du , une commune sous le nom de Beausoleil et que l'on avait d'abord pensé appeler Monte-Carlo supérieur[1].

Histoire

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Monte-Carlo au début du XXe siècle.

En 1856, afin d'assurer des ressources financières à la principauté, le prince Charles III de Monaco autorise l'ouverture d'un casino.

Après une première installation infructueuse dans le Monaco historique (Munegu Autu - Monaco Ville), en 1862, on élève à Monte-Carlo, pour les jeux, une humble bâtisse (inaugurée en 1863) qui reste isolée, nul ne voulant acheter aux alentours un terrain avec obligation de construire. Mais tout va changer quand François Blanc, le directeur du casino de Bad Homburg, ville d'eau hessoise (située dans l'État de Hesse-Hombourg) devient concessionnaire et crée la Société des bains de mer en 1863. Grâce à ses talents et à ses capitaux, il réussit là où ses prédécesseurs s'étaient ruinés : en peu d'années, la vogue est acquise et une ville couvre bientôt le plateau des Spélugues de ses constructions de luxe.

Le mot « Spélugues » signifie « Grottes » ; en monégasque Ë Speřüghe, du roman commun et au singulier speluca, correspondant au latin classique spelunca lui-même issu du grec σπήλαιον / spḗlaion, « grotte », que l'on retrouve dans le nom spéléologie.

Panorama aérien du quartier depuis la mer, vu par un drone.

L'urbanisation des terrains improductifs des Spélugues a en effet vu la construction de villas, hôtels, boutiques et du casino dont Blanc veut assurer l'essor. Mais le plateau des Spélugues prête à la raillerie des mauvais perdants qui l'associent à Spelunke en allemand (terme désignant un « établissement douteux »), ou spélonque en ancien français (terme désignant un coupe-gorge). Blanc conseille au prince Charles III de Monaco de changer ce nom peu évocateur[2]. Ainsi, par une ordonnance du , le nouveau quartier des Spélugues — terrains « compris entre le torrent de Sainte-Dévote et le chemin dit de Franciosi et entre la grande route de Monaco à Menton et le rivage de la mer » — est rebaptisé Monte-Carlo (le « Mont-Charles ») en l'honneur du prince[2],[3].

La constitution monégasque de 1911 (obsolète depuis celle de 1962), à son article 37, divise la principauté en trois communes[4], la commune de Monte-Carlo est ainsi créée couvrant également les actuels quartiers de La Rousse-Saint-Roman, Larvotto-Bas-Moulins et Saint-Michel. En 1917, on revient à une commune unique pour toute la principauté.

Depuis les années 1970, en raison de l'exiguïté du territoire, la construction de tours d'habitation s'est multipliée, modifiant considérablement le paysage de Monte-Carlo.

Population et société

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Culture

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  • TMC, chaîne de télévision franco-monégasque, aujourd'hui filiale du Groupe TF1 ;
  • RMC, station de radio aujourd'hui basée à Paris, aujourd'hui filiale d'Altice Média ;
  • Monte Carlo Doualiya (MCD), anciennement RMC Moyen-Orient, station de radio publique française arabophone à destination du monde arabe, émettant de Chypre, devenue aujourd'hui une filiale de France Médias Monde.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le casino de Monte-Carlo.

La partie la plus prestigieuse de Monte-Carlo est appelée « Carré d'Or ». Elle est délimitée par l'hôtel de l'Hermitage à l'ouest, la résidence Park Palace au nord, la résidence le Mirabeau à l'ouest, et la résidence Monte-Carlo Star au sud sous les jardins arrière du casino de Monte-Carlo.

Personnalités liées à Monte-Carlo

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Naissances
Décès
  • Mattie Dubé (1854-1944), peintre américaine.
  • June Brunell (1923-2021), connue sous le nom de Alice Springs, actrice et photographe australienne.

Films tournés à Monte-Carlo

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Film ayant pour décor Monte-Carlo

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. André Franco, La Turbie : le trophée et le laurier, Serre, , p. 260.
  2. a et b Jean-Baptiste Robert, Histoire de Monaco, Presses universitaires de France, , p. 88.
  3. « Actes officiels », Journal de Monaco, no 417,‎ , p. 1/4 (lire en ligne  , consulté le )
  4. Constitution de la Principauté de Monaco de 1911, Monaco, (lire sur Wikisource), Article 37
  5. (en) « Monte-Carlo in Hollywood », sur Monte-Carlo legand.