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Marle

commune française du département de l'Aisne

Marle est une commune de France située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Marle
Marle
La mairie.
Blason de Marle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Serre
Maire
Mandat
Dominique Godbille
2021-2026
Code postal 02250
Code commune 02468
Démographie
Gentilé Marlois
Population
municipale
2 221 hab. (2021 en évolution de −2,63 % par rapport à 2015)
Densité 161 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 24″ nord, 3° 46′ 17″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 140 m
Superficie 13,79 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Marle
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Marle
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Marle
Géolocalisation sur la carte : France
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Marle
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Marle
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Marle
Liens
Site web ville-marle.com

Géographie

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Marle, petite ville du grand Laonnois à 25 km au nord-est du centre de Laon, porte de la Thiérache, est établie sur un haut plateau surplombant la vallée traversée par deux rivières : la Serre et le Vilpion. Le sol du Marlois est composé par de la craie blanche (marne) sur lequel s'étend une couche de limon jaune (diluvium) formant un sol arable de première qualité.

 
Le pont sur le Vilpion.

Communes limitrophes

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Voies de communication et transports

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Marle est desservie par la voie ferrée de Laon à Hirson avec neuf trains par jour.

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Serre, le Vilpion, divers bras de la Serre[1]divers bras du Vilpion[2] et un autre petit cours d'eau[3],[Carte 1].

La Serre, d'une longueur de 96 km, prend sa source dans la commune de La Férée, à 265 m d'altitude, et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Danizy, à 52 m d'altitude, après avoir traversé 39 communes[4].

Le Vilpion, d'une longueur de 43 km, prend sa source dans la commune de Plomion et se jette dans la Serre à Dercy, après avoir traversé 17 communes[5]. Les caractéristiques hydrologiques du Vilpion sont données par la station hydrologique située sur la commune de Thiernu. Le débit moyen mensuel est de 1,6 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 14,5 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 16,5 m3/s, atteint le même jour[6].

 
Réseau hydrographique de Marle[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 764 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gizy à 15 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 724,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Marle est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marle, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,3 %), zones urbanisées (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), prairies (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[18].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom du bourg apparaît pour la première fois en 1112 sous l'appellation latine de Castellum Marna ce qui montre qu'un château existait déjà au XIIè siècle. L'orthographe évoluera encore Marla dans un cartulaire de l'abbaye de Bucilly, puis Malla, Marle-en-Thiérache, Beata-Maria-de-Marla en 1340, Marle-en-Picardie en 1610, puis l'appellation actuelle Marle vers 1750 sur la carte de Cassini [19].
Marle doit représenter un *margila, dérivé du nom celtique marga qui se trouve dans Pline " quod genus terræ Galli et Brittani vocant margam "[20]. Ce terme celtique signifie 'marne, glaise'.

La ville est appelée localement Marle-sur-Serre

 
Carte de Cassini du secteur
(vers 1750).
 
Gravure de la ville au XVIIIe siècle.

La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Marle est une ville fortifiée située sur la rive gauche la Serre.
Le Fauxbourg Saint Martin au sud-ouest et le Fauxbourg Saint Nicolas au nord-est rappellent que la paroisse possédait deux églises sous ces vocables[19].
Les trois Tuilerie représentaient des fermes. La mention Poste indique que Marle possédait un relais de poste aux chevaux. Le bâtiment existe encore de nos jours et a été classé monument historique en 1933[21]. Le moulin sur la Serre, dont les vestiges sont encore présents près du musée, est représenté.
Au sud, la Tombelle était un hameau avec un château qui s'est appelé Toumella, Tonnella, Tommelia, en 1256 dans un cartulaire de l'abbaye de Foigny, etc.[22]. C'est une ferme aujourd'hui.

Au nord-est, Haudreville était une ferme dont le nom apparaît pour la première fois en 1154 sous le nom de Alte-Sancti-Martini-de-Hudivilla. L'appellation variera ensuite de nombreuses fois. Le prieuré et la ferme Saint-Nicolas de Haudreville furent construits en 1111 par l'abbaye de Fesmy et dépendaient de la communauté de Behaine[23]. C'est un hameau de nos jours.
Tout au nord du terroir de la commune, Behaine qui était autrefois une paroisse avec une église, est mentionnée en 1137 sous l'appellation de Alodium Bethaniœpuis Paroisse Saint-Hubert-de-Behagne en 1643[24].

Histoire

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Le bourg a été pillé et incendié par les Anglais en 1339 et en 1525, assiégé entre-temps par Charles VII en 1441. La ville a été saccagée par les Espagnols en 1650[25]. Marle, autrefois nommé Malain ou Male avec une forte accentuation de la première et longue syllabe ma, était autrefois une bonne ville c'est-à-dire une ville fortifiée ceinte de remparts, défendant le pays. Marle a été rattachée au domaine royal français en 1607. Il ne faut pas oublier, comme le montrent ses armoiries récentes, que Marle est le nom d'une ancienne seigneurie érigée en comté en 1413 pour Robert de Bar, qui appartint successivement aux Maisons de Coucy, Bar, Luxembourg-Saint-Pol, Bourbon-Vendôme et Mazarin. La haute ville en était le centre politique et religieux de la région. La Serre dont le comté contrôlait les pontenages et les gués était ainsi nommée la rivière de Marle.

Composée de trois quartiers, la Haute Ville, le Grand Faubourg (la Neuville sous Marle) et le faubourg de Laon, la ville est chef-lieu de canton de l'Aisne dans l'arrondissement de Laon après la Révolution. Plusieurs hameaux et fermes sont rattachés à Marle : Haudreville, ancien prieuré et domaine agricole important de l'abbaye de Fesmy, Behaine connue déjà en 1137, la Tombelle, maison seigneuriale importante.

Dépassant haut la main 1 800 habitants dans les années 1860, la ville accueillait des tanneries et des fabriques de toile et de sucre actives[26]. Ses foires et marchés étaient renommés pour le commerce de laine et de grains[25].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Marle est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[27].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[28].

Administration municipale

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Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Gaétan Sarrazin PCF  
1947 1953 Cyrille Liébert DVG  
1953 1965 Paul Rousselle DVG  
1965 1977 Paul Brucelle DVD  
1977 1983 Pierre Touron PSU  
1983 2001 Yves Daudigny PS professeur (retraité), sénateur
2001 mai 2020 Jacques Sevrain PS analyste financier (retraité)
Réélu pour le mandat 2014-2020[29]
mai 2020[30],[31] février 2021[32],[33]
(Démission)
Jean-Luc Pertin    
février 2021[34],[35] En cours
(au 20 février 2020)
Dominique Godbille    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 2 221 habitants[Note 3], en évolution de −2,63 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2121 3281 4551 4441 4331 6861 8432 0511 977
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9451 9001 9562 0782 3572 4042 4822 5092 506
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5132 5842 6722 4672 5112 3972 3462 5082 729
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 9122 8482 9262 7272 6692 5292 4682 4322 351
2015 2020 2021 - - - - - -
2 2812 2192 221------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le monument aux morts se dresse à côté de l'église.
  • L'église Notre-Dame de Marle, église gothique.
  • Chapelle Saint-Nicolas de Marle.
  • Le monument aux morts, surmonté d'un coq.
  • Le musée des Temps barbares - période mérovingienne - est situé dans une zone de moulins datant du Moyen Âge. Il est ouvert les après-midis pendant la période des beaux jours. Il se situe dans un parc archéologique où ont été reconstitués une ferme mérovingienne et un village franc. La ferme ainsi que la nécropole sont reconstituées à partir de fouilles effectuées pendant 25 ans sur le site de Goudelancourt-lès-Pierrepont. La reconstitution du village franc a été réalisée à partir de fouilles menées à Juvincourt-et-Damary. L'équipe du musée applique les principes de l'archéologie expérimentale. Ces travaux de reconstitution ont été réalisés sous le contrôle d'un comité scientifique présidé par Patrick Périn, Conservateur en chef du Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Le musée organise plusieurs manifestations : Journées Mérovingiennes (reconstitution de différentes activités de paysans à l'époque mérovingienne) et un Festival d'Histoire Vivante en juin qui regroupe des troupes de reconstituteurs de différentes époques.
  • Le château de Marle, construit sous Charles le Chauve[réf. nécessaire], cité au XIIe siècle[40] et rebâti en 1216, pour Enguerrand III seigneur de Coucy et de Marle. Celui-ci s'appuya sur le château de Coucy, réputé imprenable. Le château est ruiné en 1338 par les Anglais[40]. Jeanne d'Albret et son fils Henri IV y séjournèrent ; la famille de Bourbon-Vendôme, comtes de Marle, a pu commander alors l'important piédestal carré en pierre sculptée et armoriée à décor Renaissance « école française de la seconde moitié du XVIe siècle » provenant de son parc, qui a figuré dans une vente aux enchères publiques à Reims le 26/03/2023 (reprod. coul. p. 174 du n° 12 de La Gazette Drouot - 24/03/2023) ; le château est resté une propriété privée.

Édifices

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Marle en 1648.
  • La maison de ville
Ancienne mairie située près de l'église jusqu'en 1921, elle fut déplacée sur la place de la motte pour dégager l'église et créer la place du monument aux morts de la guerre 1914-1918. Bâtie en 1628, l'immeuble avait un certain caractère architectural, on y admirait un beau fronton de style Louis XIII. Ce fut Jean Pierre Faucheux qui donna cette maison à la ville. Une inscription rappelait ce don « monsieur Jean Pierre Faucheux, échevin, demeurant au grenier à sel a fait construire le dit hôtel de ville en 1739 ». Il faut prendre ici le terme de construire dans le sens d'agrandir ou de réparer puisque l'immeuble existait depuis longtemps. Cette belle maison fut démolie, seule une partie de sa façade fut replacée, place de la motte, sur le bâtiment des pompes du corps de sapeurs pompiers.
  • L'hôtel de ville
Ancienne salle de justice de paix fut construite en 1851. Le maire de l'époque, M. Desains fit prendre le par le conseil municipal une délibération pour la construction d'un prétoire pour la justice de paix à édifier sur l'emplacement du grenier à sel, par suite du déplacement de la maison de ville après la 1re guerre mondiale. La partie basse de cet immeuble fut utilisée par la suite pour la mairie actuelle (salle des mariages et du conseil plus des bureaux attenants). La partie haute servit longtemps de salle des fêtes. Cet endroit s'appelait auparavant place du Grenier-à-sel, place du Marché-aux-chevaux ensuite et enfin place François-Mitterrand. On peut également supposer que l'ancienne halle médiévale brûlée par les Espagnols au XVIIe siècle se trouvait à cet endroit. Lors des derniers travaux de rénovation de la place, un puits imposant fut découvert.
  • L'Hospice ou hôtel-dieu
Au Moyen Âge, les lépreux étaient isolés à la « maladrye » ou « maladrerie » à l'extrémité du faubourg Saint-Martin (après le nouveau cimetière paysager). Cet établissement fut fondé vers 1250 par Enguerrand IV de Coucy. Par lettres patentes de Louis XIV en , cette léproserie fut jointe à l'hôtel-Dieu tenu par les « filles dévotes de Saint-Benoîte » rue du château en 1702. Le conseil municipal prit le sur l'initiative de M. Desains, maire et médecin de l'hôtel Dieu, une délibération donnant un avis favorable pour la construction d'urgence d'un nouvel établissement sur l'emplacement de terrains à acquérir en dehors de l'ancienne ville. C'est la maison de retraite actuelle, agrandie et humanisée, plus tard, sous les mandats de Paul Brucelle et Pierre Touron.
  • Le centre de loisirs Jean-Mermoz appelé communément salle polyvalente
Construction décidée en 1969, rue René-Toffin, l'ensemble Jean-Mermoz est composée au rez-de-chaussée d'un bâtiment abritant la caserne de sapeurs pompiers, de la salle du club de judo, d'une salle de réunion appelée Pierre-Brasseur et de plusieurs pièces réservées au service de la protection maternelle et infantile. À l'étage, se trouve la grande salle des fêtes de la commune appelée salle Simone-Signoret et ses dépendances (cuisine, vestiaires...) ainsi qu'une petite salle de réunion dénommée salle Louis-Jouvet. Elle fut inaugurée le par Paul Brucelle, maire de Marle et son conseil municipal en présence du député de la circonscription Robert Aumont et du conseiller général du canton de Marle, Henry Loncq. (voir photographie de l'inauguration)
  • Le moulin de la plaine
Le Moulin de la plaine était initialement une meunerie. Il a été bâti en 1797 par Armand Vinchon, ancien meunier à Cilly. À la fin du XVIIIe siècle, il comportait deux roues, une de chaque côté de la rivière. En 1838, une demande d'autorisation a été déposée pour le transformer en une seule roue. C'est alors qu'un règlement d'eau a été instauré. Il s'est ensuite développé jusqu'en 1914. Placé en faillite vers les années 1920, racheté en 1925 aux enchères publiques, il a été revendu un an après à la SA « les grands moulins de MARLE » et est devenu le plus important moulin de l'Aisne avec une production de plus de 400 000 quintaux. Fin 1946, une turbine Kaplan a été installée grâce aux financements offerts par le plan Marshall (plan américain d'aide économique à l'Europe). En 1966, cet établissement est devenu propriété de la société immobilière des grands moulins de Marle puis a été revendu à plusieurs particuliers dont l'un possédant la turbine vend l'électricité produite à EDF. Il appartient au patrimoine industriel de la commune.
  • La piscine municipale Sébastien Cauet
La piscine municipale fut construite en 1964[41]. À la suite de nombreux problèmes de fuites, les deux bassins sont restaurés à partir de 2022. La piscine est alors baptisée Sébastien Cauet[42], du nom de l'animateur vedette originaire de la commune.

Personnalités liées à la commune

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Activités associatives, sportives et culturelles

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  • Marle unit ses associations sportives sous le nom de « Marle Sports » et sous une unique couleur, l'orange. Marle Sports inclut par exemple : « Marle Basket » et « Marle Football ».
  • Jumelages :

Héraldique

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  Blason
D'azur à trois tours attenantes d'or ajourées et maçonnées de sable, celle du centre, plus haute, surmontée d'une fleur de lys d'argent[43].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Blason officiel

Voir aussi

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Bibliographie

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Dans la collection Monographies des villes et villages de France de Micberth :

  • « Marle d'hier » (avec une centaine de cartes postales) - Abbé Palant, 1998, réimp. édit. 1890, 14 X 20, br., 152 pp. (ISBN 2-84435-015-1)
  • « Histoire de Marle » - Emile Coët et Charles Lefèvre, 1991, réimp. édit. 1897, 14 X 20, br., 600 pp. (ISBN 2-87760-629-5)

Collection histoires locales

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 28 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/03/2022 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Marle » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Notes de type "Carte"

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Références

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  1. Sandre, « divers bras de la Serre »
  2. Sandre, « divers bras du Vilpion »
  3. « Fiche communale de Marle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. Sandre, « la Serre »
  5. Sandre, « le Vilpion »
  6. « Station hydrométrique « Le Vilpion à Thiernu» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Marle et Gizy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Gizy » (commune de Gizy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Gizy » (commune de Gizy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Marle », sur insee.fr (consulté le ).
  15. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a et b « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques »  , sur Gallica, (consulté le ).
  20. MORLET (Marie-Thérèse) Toponymie de la Thiérache (1957), p. 67
  21. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00115808
  22. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques »  , sur Gallica, (consulté le ).
  23. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques »  , sur Gallica, (consulté le ).
  24. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques »  , sur Gallica, (consulté le ).
  25. a et b Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Larousse, , p. 1224
  26. L.-G. Gourraigne, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, Paris, Hachette, , p. 1193
  27. « communauté de communes du Pays de la Serre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  29. « Jacques Sevrain réélu », La Thiérache, no 2575,‎ , p. 19 (ISSN 0183-8415)
  30. « Le nouveau conseil municipal est en place à Marle », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C'est lors d'un conseil municipal exceptionnel avec des mesures sanitaires strictes que le nouveau maire Jean-Luc Pertin a été élu. ».
  31. Marguerite Julia, « Trois absences remarquées : Jean-Luc Pertin élu maire à la majorité », La Thiérache, no 2896,‎ , p. 14 (ISSN 0183-8415)
  32. « La ville de Marle aura bientôt son nouveau maire », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après une première demande refusée par la préfecture de l'Aisne, Jean-Luc Pertin, actuel maire de Marle, a reçu ce mercredi 10 février l'acceptation de sa démission. ».
  33. Marie-Pierre Duval, « Marle: la commune n'a plus de maire », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C'est désormais officiel, la commune de Marle n'a plus de maire. ».
  34. Lucie Lefebvre, « Marle: un nouveau maire pour un nouveau départ », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La démission de Jean-Luc Pertin ayant été acceptée par le préfet, le conseil municipal s'est réuni jeudi soir pour élire son nouveau chef de file. Dominique Godbille a obtenu la majorité des suffrages face à Dominique Gape. ».
  35. « Dominique Godbille élu maire de Marle », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après l'acceptation de la démission du maire, Jean-Luc Pertin, par la préfecture, le conseil municipal a élu son nouveau maire le jeudi 19 février. ».
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. a et b Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 38 (cf. Marle).
  41. « Coup de jeune pour la piscine de Marle », sur Journal L'Union abonné, (consulté le ).
  42. « Le nom de Cauet pour la piscine de Marle ne fait pas l'unanimité », sur Journal L'Union abonné, (consulté le ).
  43. « 02468 Marle (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).