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Labastide-Saint-Georges

commune française du département du Tarn

Labastide-Saint-Georges est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».

Labastide-Saint-Georges
Labastide-Saint-Georges
Tours du château du Travet
à Labastide-Saint-Georges.
Blason de Labastide-Saint-Georges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Tarn-Agout
Maire
Mandat
Emmanuel Joulié
2020-2026
Code postal 81500
Code commune 81116
Démographie
Gentilé Bastidiens
Population
municipale
1 968 hab. (2021 en évolution de +2,29 % par rapport à 2015)
Densité 316 hab./km2
Population
agglomération
13 025 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 04″ nord, 1° 50′ 43″ est
Altitude 145 m
Min. 110 m
Max. 203 m
Superficie 6,23 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Lavaur
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lavaur Cocagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Labastide-Saint-Georges
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Labastide-Saint-Georges
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Labastide-Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Labastide-Saint-Georges
Liens
Site web http://www.labastide-saint-georges.fr/

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Ruisseau d'Assou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Labastide-Saint-Georges est une commune urbaine qui compte 1 968 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Lavaur et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Bastidiens ou Bastidiennes.

Géographie

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Commune de l'aire urbaine de Lavaur située à l'est de Lavaur dans son unité urbaine en Pays de Cocagne.

Communes limitrophes

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Labastide-Saint-Georges est limitrophe de trois autres communes. Les communes limitrophes sont Ambres, Fiac et Lavaur.

Communes limitrophes de Labastide-Saint-Georges[1]
Ambres
Lavaur   Fiac

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 623 hectares ; son altitude varie de 110 à 203 mètres[2].

Commune située dans un méandre de l'Agout dont la superficie est de 623 hectares et son altitude varie de 110 à 203 mètres[2].

Voies de communication et transports

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Hydrographie

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La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout et le ruisseau d'Assou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].

Le ruisseau d'Assou, d'une longueur totale de 15,4 km, prend sa source dans la commune de Graulhet et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Lavaur, après avoir traversé 8 communes[6].

 
Réseaux hydrographique et routier de Labastide-Saint-Georges.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 2 km à vol d'oiseau[9], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[15], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[17] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[18].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Labastide-Saint-Georges est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavaur[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,1 %), zones urbanisées (20,4 %), forêts (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Labastide-Saint-Georges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout et le ruisseau d'Assou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1988[23],[20].

Labastide-Saint-Georges est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[24].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labastide-Saint-Georges.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 758 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 758 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1998, 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1988[20].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].

Toponymie

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Histoire

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Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[31],[32].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la communauté de communes Tarn et Agout et du canton de Lavaur Cocagne (avant le redécoupage départemental de 2014, Labastide-Saint-Georges faisait partie de l'ex-canton de Lavaur).

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1923 1940 Emery Compayré Radical-socialiste Député
mars 1965 mars 2001 Raymond Bressolle PCF Artisan
mars 2001 mars 2014 Jacques Juan PS Enseignant
mars 2014 En cours Emmanuel Joulié LREM Cadre administratif territorial, apiculteur, conseiller départemental depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 1 968 habitants[Note 9], en évolution de +2,29 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
352341435443543586613571568
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
583575597536524485524488517
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
510515450350396430422411405
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4145278721 0051 0631 2351 5781 6271 891
2017 2021 - - - - - - -
1 9291 968-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[37] 1975[37] 1982[37] 1990[37] 1999[37] 2006[38] 2009[39] 2013[40]
Rang de la commune dans le département 89 63 54 54 49 45 43 40
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Service public

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Enseignement

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Labastide-Saint-Georges fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune possède une école primaire (Jean-de-la-Fontaine).

Culture

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Majorette, chorale, comité des fêtes.

Activités sportives

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L'AS Bastidienne, équipe de rugby à XV, une équipe de football à 7, club de randonnées, pétanque, tennis, volley-ball, arts martiaux.

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMICTOM de Lavaur (Syndicat mixte intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères)[41]. La déchetterie des Brugues sur la commune de Lavaur est la plus proche[42].

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 783 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 966 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 390 [I 6] (20 400  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 3,9 % 6,4 % 8,2 %
Département[I 9] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 146 personnes, parmi lesquelles on compte 76 % d'actifs (67,8 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 204 emplois en 2018, contre 250 en 2013 et 198 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 788, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,6 %[I 12].

Sur ces 788 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 138 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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120 établissements[Note 12] sont implantés à Labastide-Saint-Georges au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 120
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 6,7 % (13 %)
Construction 30 25 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
27 22,5 % (26,7 %)
Information et communication 5 4,2 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 0,8 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
21 17,5 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 14,2 % (15,5 %)
Autres activités de services 11 9,2 % (9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 120 entreprises implantées à Labastide-Saint-Georges), contre 12,5 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :

  • Avilon Consulting SARL, édition de logiciels applicatifs (227 k€)
  • SARL Trinquecostes, réparation de machines et équipements mécaniques (211 k€)
  • Dages Plomberie, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (138 k€)
  • Costes Network Consulting, ingénierie, études techniques (82 k€)
  • Robert Gerard, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (59 k€)

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 17 13 7 9
SAU[Note 14] (ha) 308 234 174 204

La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 204 ha[46],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune abrite le monastère Nalanda, un important centre bouddhique.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'azur au pigeonnier d'argent accosté en chef de deux colombes essorantes adossées du même; à la bordure d'argent pour moitié crénelée en chef et pour moitié ondée en pointe, le créneau du milieu chargé d’une croisette de gueules.
Détails
Adopté le 10 janvier 2018.
Alias
 
Alias du blason de Labastide-Saint-Georges
D'azur au pal d'argent accosté de deux losanges du même. (D'Hozier).

Pour approfondir

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Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Site officiel

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lavaur comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Labastide-Saint-Georges » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Lavaur », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Labastide-Saint-Georges ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Labastide-Saint-Georges » (consulté le ).
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Autres sources

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