La Meignanne
La Meignanne est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou[1].
La Meignanne | |||||
Ancien presbytère restructuré en mairie en 2006. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Commune | Longuenée-en-Anjou | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Florence Lucas 2020-2026 |
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Code postal | 49770 | ||||
Code commune | 49196 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Meignannais | ||||
Population | 2 235 hab. (2013) | ||||
Densité | 96 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 14″ nord, 0° 40′ 05″ ouest | ||||
Altitude | 35 m Min. 22 m Max. 99 m |
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Superficie | 23,39 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Angers-4 | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Longuenée-en-Anjou | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune angevine, La Meignanne se situe à 11 km au nord-ouest d'Angers, sur les D 105, Le Plessis Macé - Saint Lambert la Potherie, et D 122, Avrillé[2].
Communes limitrophes
modifierLa Membrolle-sur-Longuenée | Le Plessis-Macé | Montreuil-Juigné | ||
Saint-Clément-de-la-Place | N | Avrillé | ||
O La Meignanne E | ||||
S | ||||
Saint-Clément-de-la-Place | Saint-Lambert-la-Potherie | Beaucouzé |
Cours d'eau
modifierLe ruisseau le Brionneau traverse le territoire de la commune.
Toponymie
modifierAnciens noms :
Histoire
modifierPréhistoire
modifierIl y a 10 000 ans, à l’époque de la pierre polie, la vallée du Brionneau était déjà habitée, comme en témoigne le dolmen situé sur la rive droite du ruisseau à Fessine[5].
Antiquité
modifierÀ l’époque gallo-romaine, le reste du pays n’a pas dû évoluer beaucoup. Il demeure tout entier couvert de bois, au milieu desquels on trouve des exploitations de fer qui tirent parti de la situation géologique de la région. Les terrains du Silurien et du Grès armoricain qui forment une bande d’environ trois kilomètres au nord de la commune, sont très riches en filons renfermant des oxydes de fer.
Moyen Âge
modifierLa Meignanne tire son nom de ces anciennes mines de fer et de la vocation métallurgique attribuée aux premiers habitants. En fait, la racine ancienne maignan ou meignan évoque bien le travail du fer, le métier de chaudronnier.
Telles furent sans doute les activités que rencontra saint Venant lorsqu’il arriva au pays des « Meignans ». La légende veut qu’il soit l’évangélisateur des populations païennes trouvées sur les bords du Brionneau.
Aujourd’hui, saint Venant demeure le patron de la paroisse. Dans le parc du château Saint-Venant, on trouve encore sous les arbres séculaires, la fontaine et la statue du saint.
Ancien Régime
modifierJusqu’à la Révolution, le bourg de la Meignanne présente cet aspect typique des siècles passés que n’offrent plus que quelques rares villages : église et cimetière en occupent le centre.
Époque contemporaine
modifierLe cimetière entourait cette église. C'est en 1813 qu'il fut transféré de la place de l'église à son emplacement actuel.
Au moment où l'administration née de la Révolution se met progressivement en place, entre brumaire an IV () et messidor an VII (), la Meignanne est choisie comme chef-lieu de canton. Vu d'Angers, le choix des législateurs s'explique par la position centrale de la Meignanne, ainsi que par sa population (150 feux, soit 758 habitants, en 1789[3]) relativement importante pour l'époque.
Mais il s'avère que les chemins qui mènent au chef-lieu sont absolument impraticables et qu'il n'y a aucune maison propice pour loger une administration ; celle-ci devra se contenter du presbytère. Construit en 1738 puis vendu, il est alors réquisitionné. La commune le rachètera le [3]. Pour l'heure, le percepteur y loge et les administrateurs du canton y tiennent leurs séances.
Quelques mois plus tard, le 21 messidor an VII (), le chef-lieu du canton est transféré à Montreuil-Belfroy, avant de revenir à Angers. La vocation administrative de la Meignanne est donc de courte durée.
Dès 1832, la commune crée une école de charité, qu'elle établit dans une grange du presbytère. En 1839, le conseil nomme comme instituteur monsieur Lenepveu et des cours sont donnés aux adultes. Le , un projet de reconstruction d'une nouvelle mairie et d'une « maison d'école de garçons » est établi. La première pierre est posée le . Les ressources de la commune, à la veille de la Révolution, sont exclusivement agricoles et ce n'est que vers la seconde moitié du XIXe siècle que les fours à chaux font leur apparition pour exister jusqu'en 1914. Il n'en reste plus aujourd'hui que la « butte » et la carrière au nord du centre-bourg.
En 2006, la mairie déplace ses bureaux dans l'ancien presbytère, après rénovation et extension du bâtiment, inauguré le .
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierAdministration actuelle
modifierDepuis le , La Meignanne constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
modifierAncienne situation administrative
modifierLa Meignanne faisait partie de la communauté urbaine Angers Loire Métropole, elle-même membre du syndicat mixte Pôle métropolitain Loire Angers. Les syndicats intercommunaux Syndicat Brionneau-Mayenne et SIVM de Longuenée, auxquelles elle appartenait, sont dissous du fait de la création de Longuenée-en-Anjou.
Population et société
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 235 habitants, en évolution de +5,97 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,9 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,9 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 24,3 %, plus de 60 ans = 14,5 %) ;
- 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 21,5 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 25,1 %, plus de 60 ans = 17,5 %).
Vie locale
modifierAlfhausen (Allemagne) depuis 1997[16]. Désormais le jumelage est valable pour l'ensemble des autres communes déléguées de Longuenée-en-Anjou à savoir La Membrolle-sur-Longuenée, Le Plessis-Macé et Pruillé à la suite de la fusion des quatre communes le .
Espaces verts : Ville fleurie, une fleur au palmarès 2006 du concours des villes et villages fleuris[17].
Économie
modifierSur 133 établissements présents sur la commune à fin 2010, 26 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 41 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[18].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église du XIXe siècle, dédiée à saint Venant ; elle avait été incendiée par les chouans, puis reconstruite dès 1809[3].
- Le Presbytère construit en 1738[3], réhabilité en mairie en 2006.
- L'Ancienne mairie (avant 2006), construite en 1867[3].
- Le Château Saint-Quentin du XIXe siècle.
- Le Château Saint-Venant du XIXe siècle.
- Le Château La Goujonnaie des XVIIIe/XIXe siècles.
- Le Château La Cailleterie du XVIIIe siècle.
- Le Château de la Filotière.
- Le Dolmen de Fessine[3].
- La Tour du Moulin de la Coudre.
- Le Moulin de la Tansolière.
- Le Moulin de La Farauderie.
Personnalités liées à la commune
modifier- Renée Gouraud d’Ablancourt, écrivaine française (° à Angers - † à la Meignanne)
- Joseph de Joannis, homme d'église et entomologiste amateur (° à la Meignanne - † à Paris).
- Saint Venant, évangélisateur.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)
Article connexe
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Préfecture de Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 19-20-21, arrêté no DRCL/BCL/2015-80 du 23 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou.
- IGN et BRGM, Géoportail La Meignanne (49), consulté le 17 septembre 2012.
- Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, pages 636-637, de celestin Port, consultable sur les archives du Maine-et-Loire, pages 9 et 10.
- (fr) Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire de Pierre-Louis Augereau, Éditions Cheminements, 2004, p. 108 (ISBN 2844783384).
- (fr) Mégalithes en Anjou de Michel Gruet et Charles-Tanguy Le Roux - Éditions Cheminements, 2005 - Page 158 - (ISBN 284478397X).
- Angers Loire Métropole, Longuenée-en-Anjou, consulté le 7 février 2016.
- (fr) Archives départementales - La Meignanne
- La Mairie de La Meignanne
- [PDF] Bulletin de la Commune 2009, p. 11
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à La Meignanne en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Site officiel de La Meignanne
- Dossier de Presse Région Pays de la Loire, p. 6
- Insee, Statistiques locales du territoire de La Meignanne (49), consultées le 21 avril 2013.