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Jules Cels

personnalité politique française

Jules Cels (ou Cels-Couybes), né le à Figeac (Lot) et décédé le à Paris, est ministre, maire d'Agen (Lot-et-Garonne), conseiller général puis président du Conseil général du Lot-et-Garonne et député sous la Troisième République.

Jules Cels
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 29 avril 1928
Circonscription Lot-et-Garonne
Législature XIVe (Troisième République)
Groupe politique Gauche démocratique
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Gaston Martin

(13 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 8 mai 1910
Réélection 10 mai 1914
16 novembre 1919
25 mai 1924
29 avril 1928
Circonscription Lot-et-Garonne
Législature Xe, XIe et XIIe (Troisième République)
Groupe politique GR (1910-1919)
RRRS (1919-1924)
Prédécesseur Philippe Dauzon
Successeur Circonscription supprimée
Sous-secrétaire d’État aux Travaux publics et aux Transports

(1 an, 1 mois et 30 jours)
Gouvernement Clemenceau II
Secrétaire d’État à la Marine, chargé de la Guerre sous-marine

(1 an et 3 jours)
Gouvernement Clemenceau II
Président du Conseil général de Lot-et-Garonne

(3 ans)
Prédécesseur Abel Mantels
Successeur Albert Pabon
Maire d'Agen

(3 ans)
Prédécesseur Georges Laboulbène
Successeur Maximilien Labat
Conseiller général de Lot-et-Garonne

(12 ans)
Circonscription Canton de Port-Sainte-Marie
Prédécesseur Jean-Pierre Ferdinand Grimard
Successeur Renaud Jean
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Figeac
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès 18e arrondissement de Paris
Diplômé de École normale supérieure, Université de Paris

Biographie

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Le 18 novembre 1865, nait, Jules fils de Marie et de père inconnu. Âgé de sept ans, Jules rejoint son beau-père Joseph Couybes à Agen. Grâce au système scolaire républicain, Cels intègre la première école laïque qui vient d’ouvrir. À douze ans, après avoir obtenu son certificat d’études, il fait son entrée au lycée historique, remplacé plus tard par le lycée Bernard Palissy. La situation financière de sa famille l’oblige à s'absenter de cette école pour assister ses parents. Dès lors, il s'imposa pendant des années une discipline et un travail inhabituel pour un enfant de son âge, le soir, après ses taches journalières, il continue à se cultiver. Quatre ans plus tard, en 1881, il passe avec succès un concours dans l'administration des Ponts et Chaussées. L'ingénieur en chef lui prodigua gracieusement des leçons particulières, pour préparer le baccalauréat ès sciences, qu'il obtint en 1883 à l'âge de 18 ans. Le Maire d'Agen l'envoie comme boursier au lycée de Bordeaux, en mathématiques spéciales. L'objectif était de lui permettre de se préparer au concours d'entrée à l'École Polytechnique ou à l'École Normale. Deux ans plus tard, il est reçu à la fois à l'École Polytechnique et à l’École Normale supérieure. Il opte pour la rue d'Ulm. En 1889, il en sort brillamment avec une moisson de diplômes. Non satisfait, dépose une demande de bourse en doctorat que lui octroie la ville de Paris et deux ans plus tard, en 1891, âgé de vingt-cinq ans, il est reçu à la Sorbonne, docteur ès sciences, avec toutes boules blanches et félicitations du jury. Au même moment, il publie un mémoire de mathématiques dans lequel il poursuit les travaux du célèbre Lagrange sur les équations différentielles linéaires ordinaires

Jules Cels entre à l'École normale supérieure[1] en 1886 et soutient une thèse de mathématiques le Sur les équations différentielles linéaires ordinaires[2].

Membre de la loge d’Agen au Grand Orient de France, Docteur ès sciences, Professeur honoraire au Lycée Louis le Grand. Jules Cels cumule plusieurs mandats en Lot-et-Garonne. Maire d’Agen de 1919 à 1922, conseiller général de Port-Sainte-Marie de 1910 à 1922, Président du Conseil Général de 1918-1921, député de 1910 à 1932, il participe également à différents portefeuilles ministériels dans le gouvernement Georges Clemenceau (2) : secrétaire d’État à la Marine, chargé de la Guerre sous-marine jusqu’à la victoire de 1918, puis sous-secrétaire d’État aux Transports et aux Travaux Publics, chargé de l'énergie hydro-électrique et de la reconstruction des zones dévastées. Président de la Ligue Générale des eaux, une organisation influente dans le domaine de la gestion de l'eau et de l'énergie hydroélectrique en France. Il dirige des bureaux à Bordeaux, Lille, Grenoble, Lyon et Paris. Membre de droit et à vie du comité consultatif de l'exploitation technique et commerciale des chemins de fer. Membre de l'Académie Diplomatique internationale. Président de la société mutualiste l'Avenir du Prolétariat. À partir de 1920, il est en outre vice-président de l’Alliance démocratique, un mouvement de centre droit.[réf. nécessaire]

Références

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  1. Association des anciens élèves de l'École normale supérieure, Supplément historique 2015, A-Ulm, , p. 172.
  2. Eugène Estanave, Nomenclature des thèses de sciences mathématiques soutenues en France dans le courant du XIXe siècle devant les Facultés des sciences de Paris et des départements, Paris, Gauthier-Villars, (lire en ligne).

Bibliographie

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  • « Jules Cels », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition].
  • Max Lagarrigue, Renaud Jean. Carnets d'un paysan député communiste, Biarritz, Éditions Atlantica, .
  • Max Lagarrigue, « La Confédération générale des Paysans Travailleurs (CGPT). Émergences, actions et difficultés d'une syndicalisme de "classe" dans les années trente », Le Festin, Bordeaux, vol. 25,‎ , p. 56-65.
  • Max Lagarrigue, Un communisme rural ? L'exemple lot-et-garonnais durant les années trente, Toulouse, Éditions les Amis du Vieux Nérac, , p. 127-145.
  • Bernard Cels, l'enfant du peuple, Bulletin société archéologique et historique de l'Albret, N 28, Année 2006, Page 10

Liens externes

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