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Juan José Padilla Bernal, né le à Jerez de la Frontera (Espagne, province de Cadix), est un matador espagnol.

Juan José Padilla
Image illustrative de l’article Juan José Padilla
Padilla à la feria d'Arcos de la Frontera en Andalousie le 1er octobre 2006
Présentation
Nom de naissance Juan José Padilla Bernal
Naissance (51 ans)
Jerez de la Frontera
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 18 juin 1994 à Jerez de la Frontera (Province de Cadix)
Parrain, Pedro Castillo
Confirmation d'alternative 10 septembre 1996 à Madrid
Parrain, Frascuelo
Fin de carrière 16 décembre 2018 à Mexico
Avec Arturo Saldívar et Fermín Espinosa “Armillita IV”

Présentation

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Padilla avec la queue après sa faena à la feria d'Arcos de la Frontera en Andalousie le 1er octobre 2006

Avant de se lancer dans l’arène, Juan José Padilla a exercé la profession d’apprenti boulanger. Parallèlement, il s’est fait apprenti matador en suivant les cours de l’école taurine de Cadix et fait ses débuts en 1989.

Les débuts ont été particulièrement durs, l’ancien boulanger ne trouvant que difficilement des engagements. Mais il est aujourd’hui l’un des piliers de toutes les ferias, surtout dans les corridas « dures », où son courage, son toreo spectaculaire, son entrain, son personnage, enflamment les gradins. Un de ses points forts est la pose des banderilles qu’il pose régulièrement al violín. Il pratique également très souvent les passes de capote a porta gayola. Si la muleta n’est pas son fort, lors de l’estocade, son habileté et son courage lui permettent des mises à mort quasi parfaites.

Le personnage en lui-même est tout un spectacle : ses « rouflaquettes », ses cheveux toujours en bataille le font se démarquer des autres matadors autant que ses habits de lumières semblant sortis tout droit du XIXe siècle, le plus souvent de couleurs criardes et jurant entre elles, ou que les monteras qu’il a utilisées en 2006, elles aussi semblant empruntées à Paquiro.

Le drame du 7 octobre 2011

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Le , Juan José Padilla est gravement encorné par un taureau lors de la Feria del Pilar à Saragosse, trébuchant alors qu'il posait les banderilles au 4e taureau de la corrida. Il souffre d'un important traumatisme facial, accompagné de lésions auditives, de la perte de l'œil gauche et d'une atteinte irréversible du maxillaire. Peu après sa sortie de l'hôpital, il annonce son intention de retourner dans l'arène en indiquant : « Je ne veux pas que les fans me plaignent. Je ne veux pas inspirer de la pitié aux gens. Je me battrai à nouveau habillé en torero, parce que c’est mon rêve. »

En , Juan José Padilla retourne dans l'arène, à Olivence où il affronte deux taureaux. Il apparaît alors muni d'un bandeau noir sur l’œil gauche[1].

Le , l'histoire se répète lors de l'édition 2016 de la Feria del Pilar de Saragosse, Juan José Padilla est blessé au même œil dans la même arène. Mais le cache-œil qu'il porte depuis l'accident précédent, qui lui a valu le nom de "pirate", l'a protégé cette fois-ci[2].

Le , Juan José Padilla se fait scalper par un taureau. Il s'en sort une nouvelle fois sans séquelles.

Carrière

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  • Débuts en public : Castilleja (Espagne, province de Séville) le .
  • Débuts en novillada avec picadors : Jerez de la Frontera le aux côtés de Martín Pareja Obregón et Chamaco.
  • Présentation à Madrid : aux côtés de Juan Pedro Galán et Vicente Bejarano. Novillos de la ganadería de Los Bayones.
  • Alternative : Jerez de la Frontera le . Parrain, Pedro Castillo ; témoin, « Niño de la Taurina ». Taureaux de la ganadería de Benitez Cubero.
  • Confirmation d’alternative à Madrid : . Parrain, « Frascuelo » ; témoin, Juan Carlos Vera. Taureaux de la ganadería du marquis d’Albasserada.
  • Confirmation d’alternative à Mexico : . Parrain, Manuel Mejía ; témoin, « El Zapata ».
  • À l'issue de la temporada espagnole de 2017, Juan José Padilla était classé en première place de l'escalafón avec 56 célébrations, 95 oreilles et 10 queues.
  • Le , depuis Séville, Juan José Padilla annonce la fin de sa carrière à la fin de la saison 2018, lors d'une conférence de presse[3].

Références

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  1. voir "Le Figaro Magazine", numéro du 10 mars 2012, page 28.
  2. « Le torero Padilla se fait encorner dans le même œil dans la même arène », sur midi libre.fr,
  3. « Juan José Padilla annonce son adieu aux arènes », sur www.mundotoro.com,

Voir aussi

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Juan José Padilla à Estepona

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