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Jacques Bouffartigue

peintre français

Jacques Bouffartigue est un artiste peintre né le à Paris. Il s'est installé à Crest en 1971 et est mort le à Valence[1].

Jacques Bouffartigue
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
Valence (Drôme)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Louis Paul Henri BouffartigueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Paul Bouffartigue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Jacques Bouffartigue commence à peindre, dans un goût impressionniste, à l'âge de quinze ans. La grande rencontre de son adolescence est celle de Maurice de Vlaminck.

Lors de l'exode de 1940, la famille Bouffartigue quitte la France pour New York où Jacques travaille le dessin avec Ossip Zadkine[2] et la peinture en étudiant et copiant les tableaux du Metropolitan Museum of Art.

En 1942, Jacques Bouffartigue rallie la France Libre et est envoyé à l'École militaire des Cadets, au Manoir de Bewdley[3] en Angleterre. Avant d'en sortir officier (Promotion Bir Hakeim, ), Il s'y lie d'une profonde amitié intellectuelle avec le jeune poète Jean-Claude Diamant-Berger (Promotion Fezzan-Tunisie, ) qui mourra pour la France en [4]. Le sous-lieutenant Jacques Bouffartigue participe pour sa part avec le 2e régiment de chasseurs parachutistes à la libération de la Charente en août 1944, puis à celle de la Hollande (Opération Amherst) en mai 1945.

De 1946 à 1953, Jacques Bouffartigue s'installe à Morvilliers (Eure-et-Loir) afin d'y peindre, essentiellement des paysages et des natures mortes. De 1953 à 1962, il est à Caen employé à la conservation des monuments historiques, tout en peignant le soir. De ces seize années de peinture, il reste fort peu de toiles, tant, en artiste exigeant et insatisfait, Jacques Bouffartigue a beaucoup détruit[2]. Il cessera du reste de peindre lorsqu'en 1962 il sera administrateur de la Maison de la culture de Caen, et ne reprendra le pinceau qu'en 1967 pour s'installer finalement à Crest en 1971[2].

C'est ainsi que l'œuvre aux couleurs vives, lumineuses, baignant parfois dans un minimalisme de monochromie camaïeutique telle qu'elle nous reste connue aujourd'hui est celle des dix-neuf dernières années (1967-1986) de la trop courte vie de Jacques Bouffartigue. « Ses paysages[...] où il n'hésite pas à regarder le soleil en face sont traités en grands aplats »[5]. La lignée qui est suggérée renvoie aux peintres que Bouffartigue a admirés et qui s'appelaient Nicolas de Staël, Mark Rothko, Serge Poliakoff et Antoni Tapiès.

Expositions

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Expositions personnelles

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Expositions collectives

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  • Exposition d'avril de la Société des amis de la peinture moderne, Galerie du Tourtour, Paris, 1972 à 1980.

Collections publiques

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  • Fonds régional d'art contemporain, Caen.

Références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b et c (en) « Jacques Bouffartigue », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit  , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  3. Pierre Lefranc, L'Ecole militaire des Cadets de la France Libre, revue Espoir n°135, juin 2003.
  4. a et b La correspondance entre Jacques Bouffartigue et Jean-Claude Diamant Berger témoignant de leurs liens d'amitié a été conservée et pour une part rendue publique lors de l'exposition La plume et le pinceau à la mairie du 16e arrondissement de Paris en 2007-2008.
  5. Dictionnaire Bénézit, Jacques Bouffartigue, Gründ, 1999, tome 2, page 637.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Lydia Artias, Jacques Bouffartigue, édité par la Maison de la culture et des loisirs de Saint-Étienne, 1973.
  • Binoche et Godeau, Paris, Catalogue de la vente de l'atelier Jacques Bouffartigue, 1987.
  • Jacques Bouffartigue, Espace Liberté, Crest, Dröme, Collection "A la Cantonade", Éditions les Ennemis de Paterne Berrichon, 1997.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.

Liens externes

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