Georges Gardet
Georges Gardet, né le dans le 6e arrondissement de Paris[1] et mort dans la même ville le dans le 16e arrondissement de Paris, est un sculpteur animalier français.
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Cerf, Biche et Faon (d), monument du Lion de Judah, Golden Boy (d), Un drame au désert (d) |
Biographie
modifierGeorges Gardet est le fils du sculpteur Joseph Gardet[2] et le frère du sculpteur Joseph-Antoine Gardet. Il suit les cours de l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Aimé Millet et d'Emmanuel Frémiet.
Son épouse, Madeleine, est la sœur du peintre et décorateur Jean Francis Auburtin (1866-1930) qui participa avec lui à l'Exposition universelle de 1900.
Son talent lui attire de nombreuses commandes d'amateurs qui souhaitent conserver des effigies de leurs animaux familiers ou orner les jardins et parcs de leurs demeures, mais aussi de nombreuses commandes officielles tant en France qu' à l'étranger.
Il est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur en 1900. Il est membre de l'Académie des beaux-arts et de la Société des artistes français.
Il meurt en 1939 à Paris et est inhumé au cimetière du Montparnasse, au côté de son père.
Comme de nombreux artistes avant lui, Georges Gardet a pratiqué la sculpture à deux niveaux. Les commandes officielles ou privées ont souvent débouché sur l'exécution de groupes monumentaux destinés à orner lieux publics et demeures aristocratiques. Néanmoins il crée également des œuvres de petit format destinées ou non à l'édition.
La carrière de Gardet est lancée par le succès de sculptures de taille importante au Salon.Il reçoit rapidement des offres d'achat et des commandes de l'Etat ou de la Ville de Paris (expo universelle de 1900 par ex). D'autres commandes viennent aussi de l'étranger : Mexico (aigle destiné à surmonter la coupole du Palais législatif ; lions assis encadrant l'entrée du parc Chapultepec), Winnipeg (Palais législatif du Manitoba), Bruxelles (Palais de Laaken), Ethiopie...
L'approche de la sculpture de Gardet diffère de celle de ses prédécesseurs :
En effet Gardet renouvelle les matériaux traditionnellement employés par les artistes animaliers. Il produit non seulement des plâtres, qui seront souvent traduits en bronze, mais sa préférence va aux matières riches comme l'ivoire ou le marbre polychrome ; plusieurs de ses sculptures font également l'objet de répliques en biscuit de Sèvres .
Rompant ainsi avec une tradition faite essentiellement de bronzes il ouvre son art au décoratif et à l'objet d'art
Élèves
modifierŒuvres dans les collections publiques
modifier- En Argentine
- Au Brésil
- Rio de Janeiro, Palácio Laranjeiras : deux Lions[4].
- Au Canada
- Winnipeg (Manitoba), palais législatif : Deux Bisons en bronze et le Golden Boy sur le dôme du palais depuis 1920[5].
- en Éthiopie
- Addis-Abeba, avenue Churchill : Monument du Lion de Judah
- En France
- Chantilly, château de Chantilly, vestibule : une paire de Dogues.
- Choisy-le-Roi : Éléphants attaqués par un tigre, réplique de fonte par Antoine Durenne d'après le plâtre (1931) de Georges Gardet, dépôt de la Ville de Paris depuis 1952[6],[7].
- Laval, musée des Sciences :
- Tigre attaquant une tortue ;
- Bison assailli par un jaguar.
- Maincy, château de Vaux-le-Vicomte : œuvre ornant les jardins.
- Nantes, Jardin des plantes : Les Cerfs au repos. L'ensemble restauré et réinstallé a été inauguré le [Note 1].
- Paris :
- jardin du Luxembourg : Lion.
- jardin des plantes : Vautour, bronze.
- parc Montsouris : Drame du désert, 1891, groupe en bronze.
- place de la Nation : Les Monstres marins (1908), fontaines du bassin du Triomphe de la République de Jules Dalou. Enlevés en 1941 par l'occupant allemand pour refonte destinée à l'armement[8]. Le bassin a été supprimé lors des travaux de construction du RER pendant les années 1960.
- pont Alexandre-III, rive droite : Les deux groupes de Lions conduits par des enfants, 1900.
- Sceaux, parc de Sceaux : deux groupes de Famille de cervidés[Note 1], installés en 1933 près du bassin de l'Octogone[9].
- Voisins-le-Bretonneux, parc : Lions.
- Maisons-Laffitte, hippodrome, pair de chiens danois.
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'un des trois exemplaires existants dans le monde.
Références
modifier- Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 6/2422/1863. Fils de Joseph Gardet, sculpteur, et de Cécile Bouchaton.
- Georges Belleiche, Statues de Paris, Paris, Massin, , 204 p. (ISBN 2-7072-0528-1).
- Bernard Morot-Gaudry, « La sculpture en Morvan au XXe siècle et début du XXIe siècle », Bulletin de l'Académie du Morvan, n°82, 2017, p.13.
- Famille Guinle.
- « Le Golden Boy », sur gov.mb.ca (consulté le ).
- Numéro d'inventaire 2367 (Notice no IM94000726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture).
- data0.eklablog.com.
- Pierre Jahan et Jean Cocteau, La Mort et les Statues, Paris, Les éditions de l'Amateur, , 81 p. (ISBN 978-2-85917-489-7).
- Notice no IM92000519, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
Annexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :