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Cho Chi-hun (hangul : 조지훈; hanja : 趙芝薰) est un poète coréen né le à Yeongyang, Gyeongsangbuk-do, et décédé le à Séoul, à l'âge de 48 ans[1].

Cho Chi-hun
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
SéoulVoir et modifier les données sur Wikidata
Romanisation révisée
Jo Ji-hunVoir et modifier les données sur Wikidata
McCune-Reischauer
Cho ChihunVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de pinceau
지훈Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Jo Hŏn-yŏng (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Cho Chi-hun
Hangeul 조지훈
Hanja 趙芝薰
Romanisation révisée Jo Ji-hun

Biographie

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En 1939, Cho Chi-hun commence ses études à l'université Dongguk (connue à l'époque sous le nom d'école Hyehwa)[2]. Après l'indépendance de la Corée, il fut professeur et instructeur dans un lycée public de filles, à l'université Dongguk, à l'université de Corée ainsi qu'à la réunion internationale de poésie qui a eu lieu en 1961 en Belgique et qui a réuni des représentants de la Corée.

Le travail de Cho est résumé de la manière suivante par l'Institut coréen de traduction littéraire (LTI of Korea) :

Cho est l'auteur de poèmes classiques dans la littérature coréenne, qui offre aux lecteurs un sentiment de paix et de tranquillité. Le chagrin du Phoenix (Bonghwangsu), délivre les secrets architecturaux des plus beaux palais de la dynastie Choseon tout en faisant un parallèle avec la souffrance des citoyens contraints de vivre sous des régimes autoritaires ou plus tard sous l'impérialisme japonais. Ces premiers poèmes captent les expressions lyriques de sa conscience du pays et de la tradition, éléments qui se retrouvent dans ses poèmes publiés dans Anthologie des Cerfs bleues (Cheongnokjip)[1] , recueil collaboré avec deux autres poètes,Pak Tu-jin et Park Mok-wol.
Après la Libération, Cho a insisté sur le fait que seuls les poètes développant une esthétique épurée pouvaient être considérés comme poètes, tout en affirmant que la protection des libertés individuelles et la libération de la nature humaine devaient être au centre des préoccupations du poète. Cette recherche de la pureté dans la poésie, et cette ferveur nationale se retrouvent dans son anthologie intitulée Se dresser contre l'histoire (Yeoksa apeseo). Ce récit critique notamment la corruption politique et sociale engendrée par la division nationale en Corée, et les affres que celle-ci a engendrées sur le quotidien[1].

Décès

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Cho Chi-hun est décédé à la suite de complications d'une dilatation des bronches.

Bibliographie (partielle)

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Critique

  • 한국문화사 서설 Introduction à l'histoire de la culture coréenne

Recueil de poèmes

  • 청록집 Les biches bleues
  • 풀잎단장 Fragments de poèmes sur des brins d'herbe
  • 조지훈시선 Poèmes choisis de Cho Chi-hun
  • 역사 앞에서Se dresser contre l'histoire
  • 여운 Résonance persistante

Essai

  • 창에 기대어 Appuyé contre la fenêtre
  • 시와 인생 La poésie et la vie
  • 지조론 Sur la loyauté
  • 돌의 미학 Esthétique des pierres

Notes et références

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  1. a b et c ”Cho Jihun" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  2. (ko)http://cafe.daum.net/mindbuddhatemple/Jm0q/19?docid=aYlIJm0q1920100322220131 Consulté le 19 mai 2013.