[go: up one dir, main page]

Charles Spaak

scénariste belge

Charles Spaak, né le à Saint-Gilles (Bruxelles) et mort le à Nice[2], est un scénariste belge.

Charles Spaak
Charles Spaak en 1943.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Vence (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Claudie Clèves (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Archives conservées par

Biographie

modifier

Avec Jacques Prévert, Charles Spaak est un des plus importants scénaristes du cinéma français des années 1930 et 1940.

Charles Spaak est né à Bruxelles. Il est le fils de Paul Spaak, dramaturge et poète, et de Marie Janson, première femme parlementaire belge, ainsi que le frère de Paul-Henri Spaak, qui sera premier ministre de Belgique, et de Claude Spaak, auteur dramatique.

Charles Spaak arrive en France vers la fin de la décennie 1920. Son compatriote le cinéaste Jacques Feyder l'engage comme secrétaire, puis au début de l'année 1927 comme assistant stagiaire à l'occasion d'un voyage de repérage en Indochine pour un projet (avorté) d'adaptation du roman de Pierre Benoit Le Roi lépreux, qui donnera néanmoins le documentaire sur Angkor Au pays du roi lépreux, avant de lui confier l'adaptation pour le cinéma de la pièce de boulevard Les Nouveaux Messieurs, film qui sera un temps interdit. Par la suite, Spaak scénarise les trois films les plus célèbres de Jacques Feyder : Le Grand Jeu, Pension Mimosas et La Kermesse héroïque. Spaak est également le scénariste du chef-d'œuvre de Jean Renoir La Grande Illusion (1937), un drame d'aventures aux accents pacifistes qui connait un grand succès en France et aux États-Unis avant de devenir le premier long-métrage français à recevoir une nomination à l'Oscar du meilleur film.

Spaak travaille aussi régulièrement avec Jean Grémillon (l'adaptation et les dialogues de Gueule d'amour (1937), Le ciel est à vous (1943)), Julien Duvivier (La Belle Équipe (1936), La Fin du jour (1938)) et, par la suite, Henri Calef à la fin de la Seconde Guerre mondiale (pour le film Jéricho sorti en 1946), et André Cayatte avec qui il écrit quatre films sur le thème de la justice : Justice est faite (1950), Nous sommes tous des assassins (1950), Avant le déluge (1952), et Le Dossier noir (1953).

En 1948, Spaak présente ce qui sera son seul film en tant que réalisateur : Le Mystère Barton, un drame policier mettant en vedette Fernand Ledoux et Françoise Rosay. En 1952, il écrit le scénario du film belge Le Banquet des fraudeurs, réalisé par Henri Storck, produit par Frantz Van Dorpe (nl) pour Tevefilm/Efilm.

Durant la guerre, Charles Spaak aurait participé à l'activité du réseau dit Orchestre rouge, comme Suzanne Spaak, épouse de son frère Claude, fusillée en 1944 par les nazis.

Il est le père des actrices Catherine Spaak et Agnès Spaak, et l'oncle d'Antoinette Spaak.

Il est inhumé au cimetière de Vence (concession reprise).

Filmographie

modifier

Scénariste

modifier

Dialoguiste

modifier

Réalisateur

modifier

Notes et références

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Anonymes, Charles Spaak scénariste-dialoguiste, Téléciné, no 93, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), janvier-, (ISSN 0049-3287)

Liens externes

modifier