Bezons
Bezons est une commune du département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Bezonnais. Cette commune est située sur la rive droite de la Seine.
Bezons | |||||
Le nouvel hôtel de ville inauguré en 2015. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Argenteuil | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine | ||||
Maire Mandat |
Nessrine Menhaouara (PS) 2020-2026 |
||||
Code postal | 95870 | ||||
Code commune | 95063 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bezonnais | ||||
Population municipale |
32 017 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7 696 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 56′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ est | ||||
Altitude | 41 m Min. 22 m Max. 52 m |
||||
Superficie | 4,16 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Argenteuil-3 | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | bezons.fr | ||||
modifier |
Bezons a la particularité d'être limitrophe de deux départements : les Hauts-de-Seine et les Yvelines. C'est la 312e ville la plus peuplée de France[1].
Selon le schéma régional de coopération intercommunale, Bezons doit intégrer une communauté d'agglomération du département des Yvelines, tout en restant dans le département du Val-d'Oise, au [2]. Elle intègre finalement la communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine.
Géographie
modifierSituation
modifierBezons se situe sur la rive droite de la Seine, à dix kilomètres au Nord-Ouest des portes de Paris. La commune est la plus méridionale des communes du département du Val-d'Oise.
Située aux limites de trois départements, Val-d'Oise, Hauts-de-Seine et Yvelines, Bezons se trouve à proximité des pôles de La Défense (à 3,5 km) et de Cergy-Pontoise.
Comme toute la région Île-de-France, Bezons fait partie du Bassin parisien.
-
Position (triangle Orange) dans la grande couronne parisienne.
-
Carte de sa position par rapport à ses communes voisines. -
Occupation des sols totalement urbanisés.
Communes limitrophes
modifierLe territoire communal est limitrophe d'une seule commune du Val-d'Oise, Argenteuil et de deux autres départements :
- à l'Ouest, les Yvelines et les communes de Sartrouville, Houilles et Carrières-sur-Seine ;
- au Sud en rive gauche de la Seine, les Hauts-de-Seine avec les communes de Colombes et de Nanterre, accessibles par le pont de Bezons.
Hydrographie
modifierLe territoire communal est longé sur toute sa longueur méridionale par la Seine, qui constitue également sa limite communale avec Colombes et Nanterre. La ville n'est traversée par aucun autre cours d'eau notable[4]. Le bras de Marly, de la Seine, prend naissance à l'Est sur le territoire de Bezons[5].
Bezons est alimentée en eau potable par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire, depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[6]. L'eau distribuée est d'origine fluviale, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[7],[8].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 633 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 16 km à vol d'oiseau[11], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierBezons est traversée par un tronçon de la RD 392 depuis le pont de Bezons jusqu'au carrefour du Val-Notre-Dame. Un réseau de voies communales forme un maillage de la ville.
Bezons bénéficie d’une desserte routière importante et de la proximité des autoroutes A15, A86 et A14.
Transports en commun
modifierLe tramway (depuis 2012)
modifierLes travaux du prolongement de la ligne de tramway T2, de La Défense vers le pont de Bezons, ont démarré en 2008. Le démontage de l'autopont a été effectué en [15].
Mis en service le , le T2 met la ville à douze minutes de la gare de la Défense, et de ses correspondances avec le métro 1, la RER A, la ligne SNCF vers Gare de Versailles-Rive-Droite, Gare de Saint-Nom-la-Bretèche, Versailles-Chantiers et La Verrière (Saint-Quentin-en-Yvelines). Le tramway a pour terminus la station Porte de Versailles au Sud de Paris, qu'il atteint après avoir traversé la majeure partie du département des Hauts-de-Seine.
À La Garenne-Colombes (station Charlebourg), le tramway est en correspondance avec la ligne L du Transilien pour aller à Saint-Lazare (métros 3, 9, 12, 13, 14 et RER E) dans le 8e arrondissement de Paris ou à Cergy-le Haut.
La commune de Bezons est desservie par de nombreuses lignes du réseau d'autobus Argenteuil - Boucles de Seine et du réseau d'autobus RATP.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Bezons est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[18]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
Morphologie urbaine
modifierBezons est composée de quartiers aux caractères bien distincts :
- Quartier du centre, vieux Bezons ;
- Quartier de l'Agriculture, à l'Est anciens champs urbanisés ;
- Quartier du Nouveau Bezons au Sud de la ville, sur les bords de Seine ;
- Quartier des Chênes-Val-Notre-Dame à l'Ouest sur le plateau ;
- la zone industrielle Ouest vers Carrières-sur-Seine ;
- la zone industrielle Est vers Argenteuil.
Logement
modifierLes 4 364 logements sociaux type HLM font 37,2 % des 11 718 résidences principales à Bezons[21]. L'Office public intercommunal d'Argenteuil-Bezons gère environ 2 000 logements sociaux.
Toponymie
modifierBisunciae, Bezons XVe siècle, Bezunz[22].
Sous les Mérovingiens, on battait monnaie à Bezons, et peut-être son nom en dérive-t-il[23]. [pas clair]
Histoire
modifierDu Haut Moyen Âge à la Renaissance
modifierEn 1470, Bezons compte douze maisons[24] habitées par des paysans, comme en témoigne la consécration en 1507 de l'église dédiée à saint Fiacre, saint protecteur des jardiniers.
En 1580, Marie Chanterel, dame de Bezons, épouse Claude Bazin, un médecin champenois. Le couple, est à l'origine de la famille Bazin de Bezons anoblie par la régente Marie de Médicis en 1611.
XVIIe siècle
modifierSous Louis XIV, Bezons était la propriété de la famille Bazin, les personnages les plus célèbres de cette famille furent l'académicien Claude Bazin de Bezons (1643) et son fils Jacques Bazin de Bezons, maréchal de France en 1709 qui prit part aux dernières campagnes de Louis XIV. Son frère, Armand Bazin de Bezons, archevêque de Rouen, fit partie du conseil de régence, et autorisa l'ordination de l'abbé Dubois.
La ville avait une foire très réputée au XVIIe siècle, qui a d'ailleurs inspiré deux pièces de théâtre au cours de la seule année 1695 : La foire de Bezons, par Dancourt[25], qui fut jouée devant Louis XIV, et Retour de la foire de Bezons, d'Évariste Gherardi, créé par les comédiens italiens du roi à l'Hôtel de Bourgogne.
Même si elle est moins réputée à présent, la foire de Bezons a toujours lieu, tous les ans en septembre.
XVIIIe siècle
modifierEn 1740, une inondation de la Seine détruit la quasi-totalité du village. Puis, en 1791, ont lieu les premières élections municipales.
Durant la Révolution française, Bezons, village de 468 habitants, ne fut pas très touché.
Sous le Premier Empire
modifierNapoléon inaugura le premier pont de Bezons en 1811.
Outre ce « joli pont de pierre » que Bezons possédait, il y avait un pont de bois qui fut brûlé le par les troupes françaises pour empêcher l'ennemi d'approcher de la capitale.
XIXe siècle : la naissance d'une ville industrielle
modifierBezons attire les artistes : Guy de Maupassant y séjourne souvent dans un hôtel des bords de Seine vers le Sud, et mentionne fréquemment le village dans ses écrits ; Charles-François Daubigny y peint des toiles.
L’urbanisation de Bezons commence avec son industrialisation sur les bords de Seine : d'abord à l'Est à la limite d'Argenteuil avec Rattier, une première usine de fabrication de caoutchouc en 1863 remplacée et devenue en 1877 la Société industrielle des téléphones. Un chantier naval à la limite d'Argenteuil de 200 à 300 ouvriers, une usine de moteurs, les ascenseurs Otis-Pifre, les Câbles de Lyon. À l'Ouest de la ville, La Bakélite, La Cellophane, Le Joint français, Rhône-Poulenc, la Viscose en 1914.
Entre 1871 et 1891, la population s’accroît de 60 %. Bezons connaît alors la construction d’une école et d’une mairie, l’installation du gaz ainsi que d’un bureau de poste et de télégraphe. Bezons devient une ville.
La première moitié du XXe siècle
modifierEn 1919, Bezons élit une municipalité socialiste, composée aux trois quarts d’ouvriers, qui refuse l’édification d’un monument aux morts. Il est finalement édifié selon des initiatives privées dans le cimetière. Au congrès de Tours, Bezons rejoint l’Internationale communiste et la ville devient municipalité communiste. Elle l'est restée jusqu'en 2020.
En 1930, la ville accueillit ainsi la première Fête de l'Humanité[26] au square Sacco-et-Vanzetti. Aux élections de 1935, elle publie une brochure bilan de son activité, préfacée par Marcel Cachin sous le titre de Salut, Bezons la Rouge.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, ardemment anti-fasciste, supporte mal l’occupation allemande. Très vite, au lendemain de la défaite, elle connaît la répression, mais aussi la lutte contre l’occupant : ce sont distributions de tracts, prises de parole au cinéma, sabotages, etc.
Le député de la circonscription Gabriel Péri est arrêté et fusillé au Mont Valérien. Un collège de Bezons porte son nom. Dix résistants bezonnais sont exécutés de 1940 à 1944. Parmi eux, Louis Champion[27] qui avait combattu dans les Brigades internationales en Espagne, Maurice Wagner[28], Daniel Baron[29], Georges Gentil dit Kléber[30], imprimeur rue Kléber à Bezons. Quatre rues de Bezons portent les noms de ces résistants fusillés.
En 1944, beaucoup de jeunes, dans les rangs des FFI, combattent l’armée d'occupation dans les localités voisines, quelques-uns s’enrôlent pour la durée de la guerre dans l’armée.
L’épuration menée dans l’administration par l’occupant nazi, amène également son lot de personnalités rendues tristement célèbres par leur collaboration : le nouveau médecin du dispensaire, le docteur "Destouches", plus connu sous son nom de plume de Louis-Ferdinand Céline, « assure le régime de Vichy de sa fidélité au nom de la lutte antijuive », des habitants seront même déportés, parce que juifs, arrêtés à Bezons par la police française (des jeunes filles à l'école Louise-Michel notamment).
La Libération, le , est vécue dans un immense enthousiasme[31].
Aujourd'hui : un territoire en mutation
modifierLa mise en circulation du tramway T2 le a créé un effet de stimulation de l'immobilier à proximité du terminus actuel, en particulier l'immobilier de bureaux. Un centre d'affaires « Les Rives de Seine » a été construit à l'Est sur des anciens terrains industriels à proximité du pont de Bezons, en bordure de la Seine.
La mise en œuvre d'une zone d'aménagement concertée à partir de 2018 permettra de doter la commune d'un réel centre-ville, avec la création de 130 000 m2 répartis en 60 % de logements, 30 % de commerces et 10 % d’équipements publics[32],[33].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierAntérieurement à la loi du [34], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement d'Argenteuil, après un transfert administratif effectif au .
La commune faisait partie de 1793 à 1964 du canton d'Argenteuil, année où celui-ci est scindé et Bezons rattaché au canton d'Argenteuil-Sud de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Bezons. En 1976, elle intègre le canton d'Argenteuil-Bezons, puis redevient en 1985 le chef-lieu du canton de Bezons[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Argenteuil-3.
La commune fait partie de la juridiction d’instance de Sannois, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[36],[37].
Intercommunalité
modifierLa commune avait créé en 2006 avec Argenteuil la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons. À la suite notamment d'un désaccord entre les communes lors de l'élection du président de l'intercommunalité à la suite des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, qui ont vu le basculement politique d'Argenteuil, son nouveau maire, Georges Mothron a annoncé en 2014 sa volonté de quitter la communauté d'agglomération[38],[39]. De ce fait, Argenteuil a adhéré à la métropole du Grand Paris et à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[40], entrainant la dissolution de la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons le .
La commune, ne pouvant légalement demeurer isolée, a été rattachée à la communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine le [41], conformément au schéma régional de coopération intercommunale approuvé par le préfet de la région d'Île-de-France le [42].
Tendances politiques et résultats
modifierBezons a été une municipalité communiste pendant un siècle, de la création du PCF[43] en 1920 jusqu'à 2020.
De 2001 à 2020, le maire de Bezons était Dominique Lesparre (PCF). Devenu maire à la suite de la démission du précédent édile Jacques Leser (PCF)[44], il a été réélu en 2008[45] puis en 2014, avec une équipe composée également de Républicains, centristes, socialistes, verts et écologistes.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste FG-PS-PRG menée par le maire sortant Dominique Lesparre a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 969 voix (53,23 %, 27 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant nettement les listes menées respectivement par[46] :
- Olivier Régis (UMP-UDI, 2 990 voix, 40,10 %, 7 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
- Michel Campagnac (LO, 497 voix, 6,66 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 47,11 % des électeurs se sont abstenus.
Dominique Lespare a été battu lors des municipales de 2020[47],[48] de 106 voix par son ancienne adjointe socialiste Nessrine Menhaouara : au second tour de ces élections caractérisées par une quadrangulaire, les résultats ont été les suivants, pour les listes menées respectivement par[49],[50] :
- Nessrine Menhaouara — qui bénéficiait du report de la liste LREM du premier tour menée par Sophie Stenström — (PS, 1 897 voix, 35,63 %, 24 conseillers municipaux élus, dont 6 communautaires) ;
- Dominique Lesparre, maire sortant (PCF-G.s-GRS, 1 791 voix, 33,64 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Marc Roullier (LR, 1 033 voix, 19,40 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Marjorie Noël[51] (DVG, 602 voix, 11,30 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 65,47 % des électeurs se sont abstenus.
Dominique Lesparre (PCF) et Marjorie Noël (DVG) ont contesté ces résultats, alléguant de nombreuses irrégularités[52]. Ces griefs ont été rejetés par le Tribunal administratif de Cergy, qui a confirmé la régularité de ces élections[53].
Liste des maires
modifierPolitique de développement durable
modifierLa ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[63].
Jumelages
modifierLa ville de Bezons est jumelée avec[64] :
- Szekszárd (Hongrie) depuis 1967 ;
- Downpatrick (Irlande du Nord) depuis 1984 ;
- Bani Zeid (Palestine)[65],[66].
Depuis , le conseil municipal a décidé de renforcer les liens d'amitié et de solidarité avec la ville de Chaguitillo (Nicaragua).
Ville fleurie
modifierEn 2018, la commune a reçu sa première fleur au label « Villes et villages fleuris »[67].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 32 017 habitants[Note 6], en évolution de +11,66 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, la population de Bezons est estimée à 28 023 habitants, ce qui en fait la 312e commune de France la plus peuplée. Elle est ainsi l'une des villes les plus habitées du Val-d'Oise[70].
Enseignement
modifierL'enseignement à Bezons n'est que public.
Lycées
modifierIl existe actuellement deux lycées à Bezons :
- lycée polyvalent Eugène Ronceray : il propose les trois séries générales du baccalauréat (L, ES, S) ;
- lycée professionnel du Grand-Cerf : il offre les formations professionnelles suivantes : des CAP ECMS[C'est-à-dire ?] et EVSB[C'est-à-dire ?] et des baccalauréats professionnels de gestion-administration, de vente, de commerce, et de ARCU[C'est-à-dire ?].
Collèges
modifierDeux collèges existent actuellement à Bezons, gérés par le département :
- le collège Henri-Wallon ;
- le collège Gabriel-Péri (inauguré le comme école primaire de filles et de garçons).
Élémentaires et Maternelles
modifierLa ville est dotée en 2018 de 8 écoles maternelles, de 8 écoles élémentaires et d'une école primaire[71].
Les écoles maternelles : Gabriel-Péri, Jacques-Prévert, Paul-Langevin, Karl-Marx, Louise-Michel, Paul-Vaillant-Couturier, Marcel-Cachin, Victor-Hugo.
Les écoles élémentaires : Paul-Langevin, Karl-Marx, Louise-Michel 1, Louise-Michel 2, Marie-Claude et Paul-Vaillant-Couturier, Marcel-Cachin, Victor-Hugo 1, Victor-Hugo 2.
L'école primaire : Angela-Davis.
Équipements culturels
modifierLe théâtre Paul-Éluard (TPE) rénové et agrandi, a rouvert en 1995. Équipement culturel phare de la ville, c’est également la première scène, en Île-de-France, à avoir obtenu le conventionnement pour l'apprentissage de la danse, en 1995[réf. nécessaire]. En plus d'être un théâtre, le TPE possède également une salle de cinéma « Les écrans Éluard ».
L'École de musique et de danse propose divers cours[réf. nécessaire] : de la danse contemporaine et classique, éveil pluridisciplinaire dès 3 ans, apprentissage musical et des cours de chorale.
La médiathèque Guy-de-Maupassant[72] a été rénovée en 2013. Elle possède une collection variée de livres, documentaires, DVD, CD, partitions, un espace informatique ouvert à tous, ainsi qu'une ludothèque et une artothèque.
Sports
modifierBezons dispose en 2018 de deux complexes sportifs[73] : la Maison des Sports inaugurée en 2017, avec tribunes et un terrain de football synthétique, des salles de boxe, taekwondo, karaté, judo, 5 terrains de tennis, et le complexe sportif Jean-Moulin avec une piscine couverte, un gymnase, des courts de tennis couverts, et un terrain de football en stabilisé.
Santé
modifierBezons dispose en 2018 d'un Centre municipal de santé[74].
Les deux cliniques de Bezons sont[Quand ?] :
- la polyclinique du Plateau : toutes spécialités, chirurgie de la main et dialyse ;
- la clinique Newco : maison de convalescence et suites opératoires.
Manifestations culturelles et festivités
modifierTous les deux ans, Bezons propose une exposition gratuite d'art contemporain « REV'Arts ». Ceci dans le but de « démocratiser la culture à Bezons »[réf. nécessaire].
Cultes
modifierL'église catholique Saint-Martin, construite en 1937-1938, située rue Édouard-Vaillant, 16 chemin de la Pelouse[75], en face de l'arrêt d'autobus Grâce de Dieu, est l'église paroissiale de Bezons, dépendant du doyenné d'Argenteuil. Elle remplace une église du XVIe siècle qui était dans le vieux village sur les bords de Seine et qui a été fermée dans les années 1930, puis démolie en 1965 pour insalubrité. L'église actuelle Saint-Martin a eu son intérieur rénové en 2011 par des bénévoles, et est desservie par les Fils de la charité.
Il existe aussi un petit oratoire, dit chapelle du Val-Notre-Dame, avec une petite tour octogonale[76], rue de La Berthie, rue Alphonse-Cornaille, inscrit aux monuments historiques en 1984.
La communauté musulmane ne dispose plus d'aucun lieu de culte depuis la fermeture[Quand ?] de l'unique mosquée située auparavant rue Édouard-Vaillant[réf. nécessaire].
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 712 €, ce qui plaçait Bezons au 16 392e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[77].
Emploi
modifierLe taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 16 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[78].
Entreprises et commerces
modifierLa commune est au cœur d'un bassin d'activités comptant et ayant compté des entreprises industrielles et de services : Rhône-Poulenc, TenCate Bidim, Alès Groupe jusqu'à son rachat en 2020 par la holding Impala qui met fin à l'activité et ferme l'usine en 2023[79], SFR, Eratome (fermée en janvier 2024[80]), Darty, Hispano-Suiza, Activision, Atos, Atos WorldGrid, EMC[81].
Fondé en 1907 à Bezons, Le Joint français est racheté en 2015 par l'entreprise PPG qui annonce en 2020 la fermeture de son site. Le plan de sauvegarde de l'emploi, d'abord refusé, est validé par le Conseil d'État en décembre 2023[82],[83],[84].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierLe , le député de Seine-et-Oise, Maurice Berteaux (1852-1911), inaugure le buste de la République. Cette statue est enlevée par l'armée allemande sous l'Occupation aux fins de récupération de métal.
Dans l'entrée de l'ancienne mairie démolie, il y avait un panneau commémoratif des morts à la guerre qui était un des seuls de France à posséder l'inscription « Guerre à la guerre et haine à la haine ».
Le vieux cimetière de Bezons possède un monument aux morts de la guerre de 1914-1918.
- Le parc Bettencourt, rue Francis-de-Pressensé et rue des Barentins (dans le cadre de la ZAC cœur de ville le parc sera réaménagé)
- Le parc Sacco-et-Vanzetti, rue de la Berthie et rue Prudence
- Le square de la République, avenue Gabriel-Péri
- Le square Cécile-Duparc, angle des rues Cécile-Duparc et Rouget-de-l'Isle
- Le square de la Grenouillère, place des Impressionnistes
- Le chemin de Halage (berges de la Seine), rue de la Pâture et rue des Carrossiers
- Le parc Nelson-Mandela, rue Jean-Carasso
- Le square Camille-Desmoulin, rue Camille-Desmoulin
- Le square Julian-Grimau, rue Claude-Bernard
- Le mail et square Marcel-Langlois, rue Émile-Zola et rue Jean-Carasso
- Le square du Colombier, rue Jean-Jaurès (près du tram)
Bezons et la littérature
modifierLa ville connaît un certain renom littéraire : Guy de Maupassant, qui a régulièrement séjourné dans un hôtel en bords de Seine aujourd'hui disparu, a situé à Bezons l'action de sa nouvelle Une partie de campagne.
La médiathèque de Bezons, qui porte d'ailleurs son nom, dispose de 60 000 livres et de 5 000 disques à louer[86].
Louis-Ferdinand Céline a vécu à Bezons de 1940 à 1944. Durant cette période, il est mis en contact avec le bibliothécaire de la ville, Albert Sérouille. Ce dernier obtient de l'écrivain une préface pour son livre, Bezons à travers les âges (1944). Cette préface commence par la phrase célèbre : « Pauvre banlieue parisienne, paillasson devant la ville où chacun s'essuie les pieds, crache un bon coup, passe, qui songe à elle ? Personne ». Un livre intitulé "Céline à Bezons,1940-1944" revient sur sa période dans la commune[87].
La présence de Bezons dans la littérature est mise en évidence dans le livre de Daniel Renard, Ils ont chanté Bezons (2012) ainsi que dans le livre de Jean Rolin, Le pont de Bezons (2020)[88],[89].
Bezons au cinéma et à la télévision
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Ann'so (1970) : auteur-compositrice-interprète et actrice née à Bezons.
- Maison Bazin, seigneurs de Bezons.
- Claude Bernard (1813-1878) : y a vécu. Une rue porte son nom.
- Simon Bernard (1779-1839) : y a vécu.
- Antoine Bonifaci (1931-) : footballeur international français, y est né.
- Mohamed Bouchareb (1986-), boxeur de muay-thaï franco-marocain y a vécu et y commence sa carrière de boxeur.
- Yassine Bouzrou (1979-), avocat.
- Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) : y a été engagé comme médecin.
- Gilles Châtelet (1944-1999) : philosophe, y est né.
- Charles-François Daubigny (1817-1878) : y a peint. Une rue porte son nom.
- Nadia Dauty (1908-1999) : chanteuse.
- The Ropestylers Les artistes du Double Dutch.
- Jean Dubois (1870-1912), membre de la bande à Bonnot, a été employé à l'usine des téléphones 12 quai de Seine.
- Gérard Filipelli (1942-2021) : membre des Charlots. Y a vécu et a animé des ateliers au lycée polyvalent Eugène-Ronceray.
- Henri IV (1553-1610) : la légende raconte que le Roi venait y passer ses fins de semaines avec ses nombreuses maîtresses. Une résidence porte d'ailleurs le nom du Vert Galant. Il existait une demeure appelée la « maison de Gabrielle d'Estrées » parce que la maîtresse d'Henri IV y aurait trouvé refuge.
- Claudine Loquen (1965-), peintre et illustratrice, a enseigné au lycée professionnel Le Grand Cerf (de 2006 à 2012)[90].
- Guy de Maupassant (1850-1893) : séjourna régulièrement dans une auberge située en bords de Seine. Il cite souvent Bezons dans ses récits. La médiathèque de Bezons porte d'ailleurs son nom.
- Jean-Marie-Vital Ramey de Sugny (1753-1821), général des armées de la République, est décédé au château de Bezons.
- Karole Rocher (1974-) : actrice.
- Michel Touret (1941-) : journaliste, ancien présentateur de la météo sur France 3.
- Henri Vacquin (1939-) : sociologue et militant français, y a passé son enfance et son adolescence.
Héraldique, devise et logotype
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Bezons », p. 113–121
- Albert Serouille (bibliothécaire de la ville de Bezons), Bezons à travers les âges, préface de Louis-Ferdinand Céline, éd. Denoël, Paris, 1944[91].
- Gérard Arthus, Jean-Pierre Barlier, Émile Breton, Pierre Petremann, Daniel Renard, Bezons, du village à la ville, éd. du Valhermeil, 1994[92].
- Daniel Renard, Bezons et la guerre 1914-1918, éd. du Valhermeil, 1999.
- Daniel Renard, Bezons, coll. « Mémoire en images », éd. Alan Sutton, 2001.
- Daniel Renard, Ils ont chanté Bezons. Bezons et ses écrivains, éd. Le Temps des cerises, 2012.
- Daniel Alliot et Daniel Renard, Céline à Bezons, 1940-1944, éd. du Rocher, 2008.
- Jean Rolin, Le pont de Bezons, éd. P.O.L., 2020.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- L'orthographe est bien "Luziau" et non "Luzau" ni "Luzeau".
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- « Annuaire 2023 des Maisons de Retraite et EHPAD en France », sur capretraite.fr (consulté le ).
- Le Parisien : Argenteuil-Bezons, le casse-tête de la dissolution d'une agglomération
- Bezons sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
- SANDRE - Fleuve : la Seine
- SANDRE - Bras de Marly
- Site de la DDASS95
- Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise
- SEDIF - Méry-sur-Oise
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bezons et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- Le Parisien du 8 novembre 2008
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bezons ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Dossier complet − Commune de Bezons (95063) | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- ville-bezons.fr
- « La Foire de Besons », sur théâtre-classique.fr.
- Alexandre Courban, « Presse. 1930, la Fête de l’Humanité à Bezons », sur l'Humanité, .
- Son nom complet est Étienne Louis René Champion Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article19353
- Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article142710
- Inhumé au carré des fusillés du cimetière de Bezons.Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article136221
- Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article50693
- Source : Site officiel de la ville
- Laurence Boccara, « Bezons reconfigure son centre-ville », Le Monde, (lire en ligne).
- « Altarea Cogedim et Imestia créent un nouveau centre-ville à Bezons », Le journal du Grand Paris, (lire en ligne).
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Daniel Chollet, « Vers quelle agglo Argenteuil va-t-elle se tourner ? : Écarté du poste de président, bien qu'élu maire de la plus importante commune de cette agglomération, Georges Mothron se dit prêt à quitter et donc à dissoudre la Caab », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- Alain Auffray, « Le retour par l’agglo des virés par les urnes », Libération, (lire en ligne).
- Anne-Sophie Damecour, « Sept villes s’unissent sans passion dans la Boucle nord de Seine », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- « Bezons : Lesparre devient vice-président de la nouvelle agglo », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- « Arrêté du Préfet de la région Île-de-France du 4 mars 2015 portant adoption du schéma régional de coopération intercommunale » [PDF], sur marneetgondoire.fr (consulté le ).
- Cahier spécial du journal Le Monde, édition du 11 mars 2008
- « PV Conseil Municipal 09/10/2001 », .
- « Elections municipales - Ile-de-France Val-d'Oise », Le Monde, (lire en ligne)« Le Parti communiste conserve ses positions dans le Val d'Oise. Bezons, communiste depuis les années 1920, reste aux mains de Dominique Lesparre réélu au premier tour ».
- Résultats officiels pour la commune Bezons
- Antoine Guitteny et Thibault Chaffotte, « A Bezons, les anciens alliés du maire communiste font bande à part pour les municipales : Le maire (PCF) sortant, Dominique Lesparre, reste serein et confiant malgré les candidatures de membres ou ex-membres de sa majorité », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Thibault Chaffotte, « Municipales à Bezons : les 3800 logements en construction attisent les crispations : De nombreux chantiers sont en cours dans la ville. C’est trop pour les adversaires du maire communiste, Dominique Lesparre. Ce dernier compte notamment face à lui deux anciens membres de sa majorité. », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Le candidat sortant, Dominique Lesparre (PCF), fait face à cinq autres listes, dont deux issues de la majorité. Presque toutes ont fait de l'urbanisme un thème majeur de leur campagne ».
- Julien Ducouret, « Val-d'Oise. Elections municipales : Nessrine Menhaouara met fin à un siècle de règne communiste à Bezons : La socialiste Nessrine Menhaouara l'a emporté lors du second tour de l'élection municipale à Bezons (Val-d'Oise) face au maire sortant (Pcf) Dominique Lesparre », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Thibault Chaffotte, « Municipales à Bezons : Nessrine Menhaouara met fin à un siècle de règne communiste : La candidate socialiste a arraché la ville à Dominique Lesparre (PCF), élu depuis 2001. La mairie était PCF depuis 1920 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Marjorie Lenhardt, « Bezons : la majorité communiste se fissure : Deux adjoints (PCF) se sont vus retirer leur délégation et indemnités par manque de « loyauté » envers le groupe majoritaire du maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Deux adjoints ont en effet été évincés lors du conseil municipal de mercredi soir, à la demande du maire (PCF), Dominique Lesparre. Philippe Noël, adjoint au quartier de l'Agriculture et sa fille, Marjorie Noël, à la jeunesse et aux sports, se sont vus retirer leur délégation et leurs indemnités ».
- Thibault Chaffotte, « Bezons : les deux groupes d’opposition de gauche font cause commune face à la maire : Les ennemis d’hier, qui ont contesté le résultat des élections municipales, concentrent leurs critiques sur Nessrine Menhaouara, la nouvelle maire en vue d’une éventuelle invalidation des élections », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Julie Olagnol et A.C, « Les recours des élections municipales rejetés à Bezons, Saint-Brice, Gonesse et Montigny-lès-Cormeilles : Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rendu de nouvelles décisions concernant ces quatre communes en fin de semaine dernière », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « À la une », sur ville-bezons.fr (consulté le ).
- "Les maires de Bezons", Michel Renard.
- Nadia Ténine-Michel, « BRANCHARD Eugène : Né le 9 juillet 1884 à Châteauroux (Indre), mort le 28 juillet 1962 à Étampes (Seine-et-Oise, Essonne) ; maire de Bezons (Seine-et-Oise, Val d’Oise). », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Nadia Ténine-Michel, « PÉRONNET Louis, Eugène : Né le 5 septembre 1885 à Ineuil (Cher), mort le 4 janvier 1976 à Bezons (Val d’Oise) ; tailleur de pierre ; militant communiste ; maire de Bezons (1926-1961) ; président du conseil général de Seine-et-Oise (1945-1948). », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Nadia Ténine-Michel, « BETTENCOURT Albert, Jules, Joseph : Né le 20 février 1908 à Estrées-Saint-Denis (Oise), mort le 7 décembre 1995 à Herblay (Val d’Oise) ; tourneur ; membre de la commission exécutive des travailleurs de la métallurgie CGT (1952-1959) ; maire communiste de Bezons (Seine-et-Oise, Val d’Oise) de 1961 à 1979 ; conseiller général de Seine-et-Oise, puis du Val d’Oise de 1964 à 1976. », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Jacques Girault, « LESER Jacques , Joseph dit Jacky : Né le 13 août 1936 à Clichy (Seine-Hauts-de-Seine), mort en février 2012 ; instituteur ; militant communiste dans le Val-d’Oise, maire de Bezons, conseiller général. », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Isabelle Godart, « Dominique Lesparre réélu », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- « Nessrine Menhaouara, nouvelle maire de Bezons », actualités, sur ville-bezons.fr, (consulté le ).
- Daniel Chollet, « Val-d'Oise. Nessrine Menhaouara, maire de Bezons : « dans trente-six mois, le changement se verra » : Élue maire (Ps) de Bezons après les élections municipales de juin 2020, Nessrine Menhaouara dresse le bilan de sept mois de mandat », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bezons, consultée le 27 octobre 2017
- Comité de jumelage et relations internationales
- Leon, Eli. Paris suburb honors Palestinian assassin of Israeli minister. Israel Hayom. 2013-03-11.
- French town honours Israeli minister 'killer'. Al Jazeera English. 2013-03-11.
- « 33 communes d'Île-de-France lauréates du Label régional des Villes et Villages Fleuris en 2017 », sur Paris côté jardin, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Voir Liste des communes du Val-d'Oise.
- « Scolarité des 3-11 ans », sur www.ville-bezons.fr (consulté le ).
- La médiathèque Guy-de-Maupassant
- « Équipements sportifs », sur www.ville-bezons.fr (consulté le ).
- « CMS Maurice et Liliane Bourstyn », sur www.ville-bezons.fr (consulté le ).
- Patrimoine religieux
- Oratoire du Val-Notre-Dame
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comparateur de territoires−Commune de Bezons (95063) | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/clap-de-fin-pour-lusine-cosmetique-de-bezons-2026538
- https://entreprises.lefigaro.fr/eratome-95/entreprise-384250833
- « Ordinateurs, moniteurs et solutions technologiques », sur Dell (consulté le )
- Francine Aizicovici, « A Bezons, la fermeture de l’usine PPG ne passe pas », Le Monde, (lire en ligne)
- https://www.usinenouvelle.com/article/le-joint-francais-sous-pavillon-ppg.N1269722
- https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000048603283?dateDecision=&init=true&page=1&query=465656&searchField=ALL&tab_selection=cetat
- « Les parcs, les promenades et les jardins », sur www.ville-bezons.fr (consulté le ).
- « À la une », sur ville-bezons.fr (consulté le ).
- https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-livre-qui-retrace-les-annees-de-celine-a-bezons-29-03-2008-3297925115.php
- Jean Rolin, Le pont de Bezons, Paris, POL / Normandie roto impr., , 240 p. (ISBN 978-2-8180-4911-2), "Heureux qui a vu le jour se lever sur le pont de Bezons.".
- Éd. Le Temps des cerises, 2012.
- « Claudine Loquen », sur www.art-culture-france.com, (consulté le ).
- Extrait de la préface de Céline : "Pauvre banlieue parisienne, paillasson devant la ville où chacun s'essuie les pieds..."
- "Daniel Renard, Bezons, du village à la ville", Libération, 9 janvier 1995.