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Bernard Haitink

chef d'orchestre néerlandais

Bernard Haitink est un chef d'orchestre néerlandais, né le à Amsterdam et mort le à Londres. Il est particulièrement célèbre pour ses interprétations de Mahler, Bruckner, Brahms, Beethoven, Chostakovitch et Liszt.

Bernard Haitink
Bernard Haitink en 1984.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Bernard Johan Herman HaitinkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Période d'activité
Conjoint
Πατρίσια Μπλούμφιλντ (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique
Distinctions

Biographie

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Origines et premiers pas

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Bernard Johan Herman Haitink naît en 1929 à Amsterdam de Anna Clara Verschaffelt, travaillant pour l’Alliance française, et de Willem Haitink, fonctionnaire appelé à devenir administrateur du gestionnaire du réseau public de transport d'électricité des Pays-Bas[1].

Il étudie d'abord le violon au conservatoire d'Amsterdam, puis la direction d'orchestre auprès de Felix Hupka[2], qui également dirigeait l’orchestre de l’école[3]. Il devient violoniste de l'orchestre symphonique de la Radio néerlandaise et, en même temps, prend des leçons auprès du chef d'orchestre Ferdinand Leitner en 1954, qui lui confie en 1955 le poste de second chef de l'orchestre de l'Union des radios néerlandaises.

Premiers succès

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Bernard Haitink en 1959.

En 1961, c'est la consécration : Haitink succède à Eduard van Beinum, qui lui-même avait remplacé Willem Mengelberg en 1945, à la tête de l'orchestre royal du Concertgebouw. Il va y rester pendant vingt-sept ans. En 1967, il devient également le principal chef de l'orchestre philharmonique de Londres, et ce jusqu'en 1979. En 1968, il y enregistre sa première version de la Symphonie no 2 de Mahler qui deviendra un succès, notamment grâce aux voix d’Aafje Heynis et d’Elly Ameling.

Les années opéra

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En 1972, Haitink commence à porter son attention sur l'opéra. Il devient ainsi en 1978 le directeur musical du festival de Glyndebourne, poste qu'il occupera jusqu'en 1988. Il dirige Les Noces de Figaro de Mozart au festival de Pâques de Salzbourg 1991. Puis il est directeur musical de la Royal Opera House jusqu'en 2002.

Reconnaissance mondiale

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De 1994 à 1999, il est directeur musical de l'orchestre de la jeunesse de l'Union européenne.

D' à 2004, Bernard Haitink est directeur de la Staatskapelle de Dresde[4]. En 2006, il accepte de devenir chef principal de l'Orchestre symphonique de Chicago aux côtés de Pierre Boulez (chef émérite), dans l'attente de la nomination d'un nouveau directeur musical. En dehors de ce poste, il détient des positions honorifiques à l'Orchestre philharmonique de Berlin (membre honoraire), à l'Orchestre symphonique de Chicago (chef émérite) et à l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam (chef honoraire).

À partir du début des années 2000, il dirige régulièrement l'orchestre symphonique de Londres.

La retraite

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Bernard Haitink met fin à sa carrière après un ultime concert, le , à la tête de l'Orchestre philharmonique de Vienne, au Concert Hall, KKL de Lucerne dans le cadre du Festival de Lucerne[5]. Il dirige alors le Concerto pour piano no 4 de Beethoven avec le soliste Emanuel Ax, puis la Symphonie no 7 de Bruckner[5].

Bernard Haitink meurt à Londres dans la nuit du , à l'âge de 92 ans[6],[7].

Enregistrements

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Bernard Haitink a réalisé de nombreux enregistrements chez Decca, EMI, et Philips, notamment les dix symphonies d'Anton Bruckner, les quinze symphonies de Dmitri Shostakovitch, les ballets de Stravinsky, l'intégrale des symphonies de Johannes Brahms et de Gustav Mahler avec l’orchestre royal du Concertgebouw, ainsi que de nombreuses autres œuvres avec l'orchestre philharmonique de Berlin, l'orchestre philharmonique de Vienne, l’orchestre symphonique de Boston (dont, à nouveau, l'intégrale des symphonies de Brahms), l'orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise et l'orchestre national de France.

En 2003-2004, il enregistre avec l'orchestre symphonique de Londres une intégrale des symphonies de Brahms, en concert, fort appréciée par la critique, puis en 2005-2006, avec le même orchestre, une intégrale des symphonies de Ludwig van Beethoven, en concert, aussi saluée par la critique ; mais aussi l'intégrale des symphonies de Ralph Vaughan Williams, encore considérée comme une référence, aux côtés même des versions d'Adrian Boult, André Previn. Ces deux derniers enregistrements ont été réalisés chez LSO Live, le propre label de l'orchestre symphonique de Londres. En 2011, il enregistre La Damnation de Faust de Berlioz avec le Radio Filarmonisch Orkest & Groot Omroepkoor.

Distinctions

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Notes et références

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  1. (en) Nicholas Wroe, « Books : Master of the House », sur TheGuardian, (consulté le ).
  2. (en) « Biographie de Felix Hupka », sur SchenkerDocumentsOnline.org (consulté le ).
  3. (en) Geoffrey Norris, « It was all egos »  , sur telegraph.co.uk (The Daily Telegraph), (consulté le ).
  4. « Bernard Haitink nommé chef de la Staatskapelle de Dresde », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b « L'ultime concert de Bernard Haitink qui fait ses adieux à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Vienne », sur FranceMusique.fr (consulté le )
  6. (en) « RIP a great conductor: Bernard Haitink », sur twitter.com, Opera Magazine, (consulté le )
  7. « Mort du chef d’orchestre néerlandais Bernard Haitink », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Liste des chevaliers et dames honoraires britanniques (en)
  9. (en) HONORARY DOCTORATE OF THE ROYAL COLLEGE OF MUSIC, HonDMus Recipients [PDF]
  10. (nl) « Bernard Haitink bevorderd tot Commandeur in de Orde van de Nederlandse Leeuw », .

Liens externes

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