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Axel Poniatowski

homme politique français

Axel Poniatowski, né le à Rabat (Maroc), est un homme politique français.

Axel Poniatowski
Illustration.
Axel Poniatowski en 2010.
Fonctions
Maire de L'Isle-Adam

(18 ans, 7 mois et 28 jours)
Réélection 23 mars 2001
9 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Michel Poniatowski
Successeur Sébastien Poniatowski
Président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale

(4 ans, 11 mois et 22 jours)
Prédécesseur Édouard Balladur
Successeur Élisabeth Guigou
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 2e du Val-d'Oise
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Jean-Pierre Pernot
Successeur Guillaume Vuilletet
Conseiller général du Val-d'Oise

(2 ans, 10 mois et 5 jours)
Réélection Canton de l'Isle-Adam
Prédécesseur Jean-Paul Nomblot
Successeur Roland Guichard
Biographie
Titre complet Prince Poniatowski
Nom de naissance Axel Michel Casimir Jean-Jacques Ciolek Poniatowski
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Rabat (Protectorat français au Maroc)
Nationalité Française
Parti politique DL
UMP
LR
Père Michel Poniatowski
Fratrie Ladislas Poniatowski
Diplômé de ISG de Paris
Religion Catholicisme

Secrétaire général adjoint de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il est maire de L'Isle-Adam jusqu'en 2017[1].

Biographie

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Blason des Poniatowski, clan Ciołek.

Issu d'une famille princière polonaise, Axel-Michel-Casimir-Jean-Jacques-Ciolek Poniatowski est le fils de l'ancien ministre et député Michel Poniatowski et le frère de Ladislas Poniatowski, sénateur de l'Eure. Parent du dernier roi de Pologne et du prince Joseph Poniatowski, maréchal de Napoléon Ier, Axel Poniatowski est le petit-fils de Charles Casimir Poniatowski et d'Anne de Caraman-Chimay.

Après une enfance passée au Maroc et aux États-Unis où son père est diplomate, il intègre l'Institut supérieur de gestion à Paris[2]. Il commence sa carrière comme cadre dirigeant pour le groupe Thomson, société d'électronique spécialisée dans l'aérospatiale, la défense et les technologies de l'information, qu'il représente notamment pendant trois ans en Arabie saoudite.

Il est directeur de l'unité ELIS (prestation de service de location de linge) de Saint-Ouen-l'Aumône.

Il entame une carrière politique en 1995 comme conseiller municipal de L'Isle-Adam dans le Val-d'Oise, ville dont son père est le maire. Il devient premier adjoint.

En 1999, Michel Poniatowski démissionne en cours de mandat et son fils lui succède comme maire de cette ville.

Axel Poniatowski est élu député pour la première fois en 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la deuxième circonscription du Val-d'Oise, plus importante circonscription de France (188 134 habitants en 1999). Il est alors l'un des 62 députés issus de Démocratie libérale à rejoindre la nouvelle UMP.

Candidat à sa réélection lors des élections législatives du 10 et 17 juin 2007, il obtient lors du premier tour 45,42 % des voix face au candidat socialiste Dominique Lefebvre (28,04 % des suffrages) et est réélu au second tour avec 53,08 % de voix

Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale à partir du 28 juin 2007, il est rapporteur de la commission d'enquête sur les conditions de libération des infirmières et du médecin bulgares[3]. En 2008, il prend position pour un Tibet autonome : « Les Tibétains ont droit à une véritable autonomie culturelle, morale et politique ; elle devrait s'exercer dans le cadre d'institutions régionales dotées de réels pouvoirs et dans l'esprit de l'Appel de Strasbourg, plan de paix proposé par le dalaï-lama en juin 1988 devant le Parlement européen et alors rejeté par la Chine »[4].

Lors de la campagne pour les élections régionales de 2010 en Île-de-France, tête de liste UMP dans le Val-d'Oise, il soutient Sébastien Meurant, maire UMP de Saint-Leu-la-Forêt, et Francis Delattre député, maire de Franconville[5].

En mars 2010, il est condamné par le tribunal de Créteil pour diffamation à l'encontre de la candidate du Parti socialiste Michèle Sabban[6].

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[7].

En 2017, il démissionne du poste de maire de L'Isle-Adam, repris par son fils, Sébastien[8].

Synthèse des mandats

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Décorations

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Ouvrages

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  • Axel Poniatowski, Pourquoi la France et les États-Unis ne se comprennent plus, Éditions Perrin, 2004.
  • Axel Poniatowski, Cécile Maisonneuve, Benjamin Franklin, Éditions Perrin, 2008.

Notes et références

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  1. Marie Persidat, « Val-d'Oise : Sébastien, troisième Poniatowski élu maire de L'Isle-Adam », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « L’Abécédaire des Institutions », sur L'Abécédaire des Institutions (consulté le ).
  3. Rapport de l’Assemblée nationale.
  4. « Pour un Tibet autonome », Axel Poniatowski, Le Monde, 29 mars 2008.
  5. L’UMP accuse un candidat PS d’être un « délinquant ». Le Parisien, 20 février 2010.
  6. Axel Poniatowski condamné pour diffamation Le Parisien, 12 mars 2010.
  7. « Axel Poniatowski (LR) derrière Alain Juppé pour la primaire », leparisien.fr, 7 mars 2016.
  8. « Val-d'Oise : Sébastien, troisième Poniatowski élu maire de L’Isle-Adam », Le Parisien du 30 septembre 2017.
  9. Marie Persidat, « L’Isle-Adam : le maire Axel Poniatowski tire sa révérence : Maire depuis 1999, Axel Poniatowski démissionne. Son successeur sera élu par le conseil municipal le 30 septembre. Son fils Sébastien pourrait être candidat », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Romain Dameron, « Poniatowski cède la place à Guichard : Les élus de la communauté de communes de la vallée de l'Oise et des Trois Forêts ont élu le maire de Parmain à la présidence. Il succède à son homologue adamois », La gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne) « Après onze années passées à la tête de la communauté de communes de la vallée de l’Oise et des Trois Forêts (CCVO3F), Axel Poniatowski, député-maire (UMP) de L’Isle-Adam, a cédé son fauteuil de président à son voisin Roland Guichard ».
  11. Décret du 13 juillet 2019 portant promotion et nomination.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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