« Saint-Lô » : différence entre les versions
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| superficie = 23.19
| type =
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Saint-Lô|Saint-Lô]] <br><small>([[Intra-muros|ville-centre]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Saint-Lô|Saint-Lô]] <br><small>(commune-centre)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}
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}}
'''Saint-Lô''' est une [[Commune (France)|commune française]] de {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref group="Note">[[
Ses habitants sont appelés Saint-Lois. Les noms de Laudois, Laudiens ou Laudiniens sont également cités<ref>{{Ouvrage |titre=Le Petit Robert |année=1987 |consulté le=11 août 2010}}.</ref>. Ville martyre de la [[Seconde Guerre mondiale]], Saint-Lô fut [[Liste des villes décorées de la Légion d'honneur|décorée de la Légion d'honneur]] en 1948 et reçut le surnom de « Capitale des Ruines », une expression popularisée par [[Samuel Beckett]]<ref>L'expression « Capitale des Ruines » est attribuée à [[Bernard Jacqueline]], ancien nonce apostolique et historien érudit. Elle fut reprise par [[Samuel Beckett]] dans son texte ''The Capital of Ruins'' du 10 juin 1946.</ref>. Depuis 2014, la ville connaît une réhabilitation progressive de son centre historique<ref>{{Lien web |titre=Saint-Lô. Îlots de la Reconstruction : un si long projet |url=https://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-50000/saint-lo-ilots-de-la-reconstruction-un-si-long-projet-6278415 |site=ouest-france.fr |périodique=Quotidien |date=25/03/2019 |consulté le=09/05/2019}}.</ref>.
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[[Fichier:Saint-lô limite communale.jpg|vignette|centre|redresse=1.5|Carte de la commune.]]
La cité est née sous le nom de ''Briovère'' sur un éperon rocheux, dans le [[Cotentin]], entre les confluents de la [[Vire (fleuve)|Vire]] {{Incise|que le centre-ville domine}} avec la Dollée et le Torteron, deux
L'Est du territoire est l'ancienne commune de [[Sainte-Croix-de-Saint-Lô]], le Sud celle de [[Saint-Thomas-de-Saint-Lô]], absorbées en 1964.
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=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Normandie|Climat de la Manche}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T5|climat océanique franc]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky |titre=Les types de climats en France, une construction spatiale |périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501 |date=18 juin 2010 |doi=10.4000/cybergeo.23155 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=24 novembre 2023| issn = 1278-3366 }}.</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R4| Normandie (Cotentin, Orne)]], caractérisée par une pluviométrie relativement élevée ({{Unité|850 mm/a}}) et un été frais ({{tmp|15.5|°C}}) et venté<ref>{{Lien web |url=http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html |titre=Zonages climatiques en France métropolitaine |site=pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=24 novembre 2023}}.</ref>. Parallèlement le [[Climat de la Normandie#GIEC normand, groupe régional d’experts sur le climat|GIEC normand]], un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la [[Normandie (région administrative)|région Normandie]], nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au [[Bocage normand]], bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude<ref>{{Ouvrage |auteur1=GIEC normand |titre=Le climat en Normandie : présentation et évolution |année=30 octobre 2020 |pages=18 |page=2 |lire en ligne=https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2_climat_presentation-evolution.pdf}}.</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.8|°C}}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|11.9|°C}}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|878 mm}}, avec {{nobr|14,1 jours}} de précipitations en janvier et {{nobr|8,3 jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Condé-sur-Vire]] à {{Unité|8|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Saint-Lô,Manche/conde-sur-vire,Manche |titre=Orthodromie entre Saint-Lô et Condé-sur-Vire |site=fr.distance.to |consulté le=24 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.3|°C}} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|956.7|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_50139001.pdf |titre=Station Météo-France « Conde Sur Vire_sapc » (commune de Condé-sur-Vire) - fiche climatologique - période 1991-2020 |site=donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=24 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_50139001.pdf |titre=Station Météo-France « Conde Sur Vire_sapc » (commune de Condé-sur-Vire) - fiche de métadonnées |site=donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=24 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune |titre=Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité |date=novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=24 novembre 2023}}.</ref>.
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== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1 janvier 2024}}, Saint-Lô est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600 |titre=La grille communale de densité |site=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |date=28 mai 2024 |consulté le=28 juin 2024}}.</ref>. Elle appartient à l'[[unité urbaine de Saint-Lô]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.</ref>, une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est [[Intra-muros|ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine de Saint-Lô]] comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/50401-saint-lo |titre=Unité urbaine 2020 de Saint-Lô |site=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le=28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|50502|saint-lo|Saint-Lô}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Saint-Lô]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{nobr|63 communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|50000 à moins de 200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/124-saint-lo |titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Lô |site=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le=28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le=28 juin 2024}}.</ref>.
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018),
[[Fichier:50502-Saint-Lô-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
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Le transport fluvial sur la Vire a existé avec des [[gabare]]s assurant le transport de la [[tangue (roche)|tangue]]. Il n'est désormais plus possible, faute d'entretien des différents équipements et de la Vire.
=== Parcs et espaces verts ===
[[Fichier:Vue sur Saint-Lô (plage verte).jpg|vignette|redresse=1.0|droite|La Plage verte.]]
La commune est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>Source : {{lien brisé |url=http://www.cnvvf.fr/site/index.php?page=1&idpt=50 |titre=Villes et Villages Fleuris}}.</ref> :
* le jardin public situé dans l'Enclos, entre la tour des Beaux-Regards et la cité administrative. Le point de vue est imprenable sur la Vire et la rue Torteron ;
* la Plage verte : espace vert créé en 2001 sur une partie de l'ancien quai à tangue aux abords de la Vire, entre les remparts et la gare. La passerelle moderne<ref>architecte François Brun.</ref> Henri-Liébard relie les deux rives du fleuve côtier à peu près à l'emplacement de l'ancienne qui avait été détruite lors des bombardements de juin 1944. C'est aussi le cadre de la fête de la Vire qui a lieu chaque année le dernier week-end de juin. Il permet aussi l'accès aux embarcadères pour le [[tourisme fluvial]] ;
* les îles de la Vire : l'île Lebroussois et l'île Moselman sont séparées par le déversoir. Un arboretum a été planté au pied de la cheminée en brique, seul vestige de la papeterie qui a brûlé dans les années 1930 ;
* le chemin de halage : entre la gare et le pont du Rocreuil, de nombreux Saint-Lois s'y promènent, font leur jogging et du vélo. On peut y apercevoir le château de la Vaucelle ;
* le vallon de la Dollée : au pied de la route de [[Lison (Calvados)|Lison]], on y trouve un [[bief]] et un [[Moteur hydraulique|moulin à aubes]] ainsi qu'un parcours santé. C'est également le cadre du festival des {{citation|hétéroclites}} ;
* le parc urbain de Boisjugan : espace vert de liaison entre les nouveaux lotissements qui le jouxtent et les anciens terrains agricoles propriété de la Ville qui bordent la rocade Sud. Cet ensemble paysager d'une superficie de {{nobr|12 hectares}} est situé en arrière du musée du Bocage normand, du Centre aquatique et à proximité immédiate du terrain de golf. Il comprend des espaces verts aménagés avec pièces d'eau et zones humides, traversés par des allées minérales donnant sur d'anciens chemins d'exploitation, le tout exclusivement réservé aux promeneurs. On y trouve aussi un espace jeux pour enfants et un [[parcours de santé]] ;
* le village du Hutrel : au milieu du bocage saint-lois, [[Le Hutrel]] et sa place accueille la fête du village chaque année le [[Ascension (fête)|jeudi de l'Ascension]] ;
* le parc du haras de Saint-Lô : parc et jardins protégés au titre des monuments historiques le {{date|18 février 1993}}<ref>{{lien web |format=pdf |url=http://www.parcsetjardins.fr/docs/data/actualites/documents/Liste-jardins-proteges.pdf |titre=Liste des jardins protégés du site du gouvernement français de la Culture |consulté le=26 juillet 2008 |brisé le=2023-12-02}}.</ref>.
La ville possède également deux [[Arbres remarquables de France|arbres classés remarquables]] selon le CAUE 50 que sont le [[Magnolia ×soulangeana|Magnolia de Soulange]], situé dans une cour de la rue du Neufbourg, et le [[Séquoia géant]], situé dans la cour de l'école interparoissiale, rue du Général-Dagobert.
=== Quartiers ===
La ville de Saint-Lô se compose de nombreux [[quartier (ville)|quartiers]] :
* le Val Saint-Jean, composé en majorité d'immeubles et de tours d'appartements ;
* l'Aurore composée en majorité de maisons individuelles et de logements sociaux. On peut y découvrir, rue des Sycomores, l'école ouverte de l'Aurore. Cet ensemble d'architecture moderne est une œuvre d'Eugène Leseney.
* le Bois Ardent et le Boisjugan : situés sur le côté sud de la ville, ces 2 quartiers comportent des espaces de loisirs (piscine, golf urbain, squash…) ainsi que des espaces de service (service de l'emploi, maison de retraite) et une ZAC ;
* la Dollée composée en majorité d'un grand nombre d'immeubles collectifs sociaux et privés ;
* la Férronnière qui a conservé une belle ferme dite de la Féronnière, avec un [[Colombier (édifice)|pigeonnier]] octogonal et une charreterie des {{sp-|XVI|-|XVII|s}} ;
* l'enclos, centre historique de la ville à l'intérieur des remparts avec son centre administratif préfectoral.
[[Fichier:Saint-Lô - Dragon de la Dollée.JPG|centré|vignette|La sculpture du Dragon dans le quartier de la Dollée.]]
== Toponymie ==
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=== Moyen Âge ===
[[Fichier:Remparts de Saint-Lô 12.jpg|vignette|Entrée principale de la ville.]]
C'est un site fortifié de hauteur, d'origine probablement protohistorique, qui a été logiquement choisi, a l'époque franque, comme implantation de la ville{{sfn|ArchéoCotentin t. 2|p=32-33}}{{,}}{{Note|groupe=Note|C'est la même logique qui a conduit au choix des sites de [[Coutances]], du village de [[Brix]], de l'''Oppidum Duurunum'' (Mont-Castre à [[Montebourg]]), et du château d'Abilant, dit aussi du Mont-Haguais à [[Quettehou]]. Seul le ''castrum'' de [[Cherbourg-en-Cotentin#Histoire de Cherbourg|Cherbourg]] implanté en fond d'estuaire en position encaissée, s'en distingue{{sfn|ArchéoCotentin t. 2|p=32-33}}.}}.
Les Bretons dirigés par le roi [[Salomon de Bretagne|Salomon]] commencèrent à occuper la côte ouest du [[Cotentin]] à partir de 836. Devant leurs avancées, en {{date|août 867}}, {{noble|Charles II le Chauve}}, par le [[Traité de Compiègne (867)|traité de Compiègne]], donne alors à Salomon le ''Comitatus'' ''Constantiensis'', territoire sur lequel il n'avait guère d'influence. Durant l'hiver 889/890, une armée danoise repoussée de Paris remonte la [[Vire (fleuve)|Vire]] et [[Raids vikings en France|assiège]] la cité fortifiée de Saint-Lô située sur son promontoire dominant le fleuve<ref>{{Article |auteur1=[[Georges Bernage]] |titre=Portbail et son terroir |périodique=[[Vikland (magazine)|Vikland]], la revue du Cotentin |numéro=1 |date=avril-mai-juin 2012 |pages=17 |issn=0224-7992}}.</ref>. Le chroniqueur [[Réginon de Prüm|Réginon]] raconte que les habitants de Saint-Lô ainsi que l'[[Liste des évêques de Coutances|évêque de Coutances]] Liste (''Lista'') se sont réfugiés dans le château de la ville<ref>{{Ouvrage |auteur1=Bernard Beck |titre=Châteaux forts de Normandie |lieu=Rennes |éditeur=[[Ouest-France]] |année=1986 |pages totales=158 |passage=13 |isbn=2-85882-479-7}}.</ref>{{,}}{{Note|''Castellum'' selon Réginon, et ''castrum'' dans les annales de Saint-Vast. La forteresse fut ensuite reconstruite{{sfn|Beck|1986|p=17}}.|groupe=Note}}. Protégée par des remparts solides construits un siècle auparavant par [[Charlemagne]] attestant de l'importance stratégique de la ville, celle-ci ne se rend pas. Les assaillants coupent alors l'approvisionnement en eau, provoquant la reddition des habitants. Les [[Vikings]] massacrent les habitants, dont l'évêque de Coutances, puis rasent la ville. Le [[Diocèse de Coutances|siège du diocèse]] est alors transporté dans l'église Saint-Sauveur de [[Rouen]], où les évêques de Coutances résidèrent jusque dans le premier quart du {{s-|XI}}<ref>{{ouvrage |id=ArchéoCotentin t. 2 |auteur1=Laurence Jeanne |auteur2=Laurent Paez-Rezende |auteur3=Julien Deshayes |auteur4=Bénédicte Guillot |champ libre=avec la collaboration de Gaël Léon |titre=ArchéoCotentin |sous-titre=Les origines antiques et médiévales du Cotentin {{date|-30}} à 1500 |tome=2 |lieu=Bayeux |éditeur=[[Éditions OREP]] |année=2023 |mois=novembre |titre chapitre=S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir |passage=19 |pages totales=127 |isbn=978-2-8151-0790-7}}.</ref>.
La [[chronique anglo-saxonne]] parle d'une victoire bretonne en 890 à Saint-Lô au cours de laquelle les Vikings se noient dans un fleuve<ref>{{Ouvrage |auteur1=Anne Savage |titre=The anglo-saxon chronicles |passage=98 |éditeur=Bramley Books |isbn=1-85833-478-0}}.</ref>.
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Saint-Lô est réputée pour ses [[orfèvrerie]]s et même [[Mathilde de Flandre]], la femme de [[Guillaume le Conquérant]], commanda deux [[candélabre]]s pour l'[[abbaye aux Dames (Caen)|abbaye aux Dames]].
[[Fichier:Saint-Lô - Rue Falourdel.JPG|vignette|Rue Falourdel, vieille rue qui n'a pas été détruite par les bombardements.]]
La population de la région participa à la [[Conquête normande de l'Angleterre|conquête de l'Angleterre]]. {{noble|Henri Ier (roi d'Angleterre)}}, comte du Cotentin et depuis roi d'Angleterre, fit fortifier Saint-Lô en 1090. En 1091, Geoffroy de Montbray, évêque de Coutances, fit construire sur
[[Fichier:Saint-Lô (rue Saint-Georges).jpg|vignette|Du vieux Saint-Lô, il ne reste plus que quelques rues épargnées comme la rue Saint-Georges ou encore la rue Porte-au-Four.]]
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=== Du {{sp-|XVI|au|XX}} ===
[[Fichier:Corot- La Vire à Saint-Lô.jpg|vignette|Jean-Baptiste Corot, ''La Vire à Saint-Lô'' (1850-1855), musée du Louvre.]]
La période de paix est de retour mais le [[Cotentin]] perd de son importance. {{François Ier}} est acclamé devant la porte du [[Le Neufbourg|Neuf-Bourg]] en 1532. Au {{s-|XVI}}, le [[protestantisme]] gagne la [[Manche (département)|Manche]]. Saint-Lô possède une [[Églises réformées|église réformée]] dès 1555 et les premiers livres imprimés sont des ouvrages protestants. Les [[huguenot]]s, tenant Saint-Lô dont ils commencent à rétablir les fortifications, et [[Carentan]], vont piller [[Coutances]] en 1562 et se saisissent de l'évêque [[Artus de Cossé-Brissac]] qui est traîné dans la ville de Saint-Lô sur un âne. Cette même année, les calvinistes furent chassé de la ville par les Bretons qui, eux-aussi, commirent des dégâts dans la ville, qui revint à nouveau aux protestants{{sfn|Delattre, 2002|p=208}}. Mais alors que l'[[Paix d'Amboise|édit de pacification d'Amboise]] avait incité la ville à se soumettre à {{noble|Charles IX (roi de France)|de France}}, en {{date|février 1574}}, lors de la [[Guerres de Religion (France)#Cinquième guerre de Religion (1574-1576)|cinquième guerre de Religion]], les [[Protestantisme|protestants]] normands, avec à leur tête, {{noble|Gabriel Ier de Montgommery}}{{sfn|Beck|1986|p=91}}, font de Saint-Lô leur quartier général. Les troupes conduites par le [[Jacques II Goyon de Matignon|maréchal de Matignon]] assiègent la ville le {{date|1 mai 1574-}}, montent à l'assaut dix jours après et s'en emparent le {{date|10 juin 1574-}}<ref>{{Ouvrage |titre=Notices, mémoires et documents |volume=1 |éditeur=Société d'Agriculture, d'Archéologie et d'Histoire Naturelle du Département de la Manche |année=1857 |numéro d'édition=Jacqueline |passage=?}}.</ref>. On compte plus de {{nobr|500 morts}} dont le chef François de Bricqueville, seigneur de [[Château de Colombières|Colombières]], mais le grand capitaine protestant {{noble-|Gabriel Ier}} de Montgomery s'échappe par la porte de la Dollée{{Note|groupe=Note|Tout porte à croire que les morts furent inhumées dans la rue à la Paille, voisine du Beauregard, car, au {{s-|XVIII}}, en abaissant le sol de cette voie publique, les ouvriers mirent au jour de nombreux squelettes d'hommes dans la force de l'âge, disposés sur deux rangs, pieds à pieds, et perpendiculairement aux maisons<ref>{{chapitre |auteur1=Éd. Lepingard |titre chapitre=Tours du Beauregard et la Rose |titre ouvrage=La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs{{etc}} |sous-titre ouvrage=Manche |volume={{1re|partie}} |lieu=Le Havre |éditeur=Lemale & Cie |année=1899 |pages totales=440 |passage=11 |lire en ligne={{Gallica |id=bpt6k64809897/f31.item}}.}}.</ref>}}. La ville est cédée à {{noble|Jacques II Goyon de Matignon|de Matignon}} qui fait construire la citadelle<ref>[[Hippolyte Sauvage]] : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k961952/f72.image.r=1574 Le château de Saint-Lô (Manche) et ses capitaines-gouverneurs, page 30].</ref>.
[[Fichier:General view, St. Lo, France-LCCN2001698698.jpg|vignette|Vue générale de Saint-Lô vers 1890 (photochrome). ]]
À la suite, Saint-Lô perd en 1580, le siège du [[présidial]], transféré à Coutances, capitale du bailliage<ref>{{article|auteur=Édouard Lepingard|titre=Une page de l'histoire de Saint-Lô|périodique=Annuaire du Département de la Manche|année=1866}}.</ref>. La [[révolte des Nu-pieds]] secoue un peu la région en 1636, lorsque le gouvernement veut étendre la [[gabelle du sel|gabelle]] au [[Cotentin]]. La région prospère surtout dans la fabrication de bas de laine dits ''d'estame''. En 1678, les reliques de saint Laud sont ramenées à Notre-Dame. La route royale entre [[Paris]] et [[Cherbourg-en-Cotentin|Cherbourg]], construite vers 1761, passe à Saint-Lô, facilitant le commerce. La [[Révolution française]] de 1789 bouleverse le découpage administratif de la France et le chef-lieu du département est temporairement fixé à Coutances entre 1794 et 1796. Saint-Lô prend le [[Liste des communes françaises ayant changé de nom au cours de la Révolution|nom républicain]] de « rocher de la Liberté » et un arbre est planté sur le Champ-de-Mars. La ville est relativement épargnée pendant le [[Terreur (Révolution française)|régime de la Terreur]] et on ne compte que quelques heurts avec les [[chouannerie|chouans]].
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[[Fichier:Saint-lô marché place gambetta.jpg|vignette|La place Gambetta un jour de marché avant les destructions de la Seconde Guerre mondiale.]]
Saint-Lô qui se tient à l'écart de la [[révolution industrielle]] est écartée du tracé de la [[Ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg|ligne ferroviaire Paris-Cherbourg]] car ses habitants, ayant peur du progrès, refusent un tracé les reliant à Paris. Elle ne sera rattachée au réseau ferré qu'en 1860 via un tronçon partant de [[Gare de Lison|Lison]] sur la ligne Paris-Cherbourg<ref>{{Ouvrage |auteur1=Yves Deloison |photographe=Carole Barriquand-Treuille |préface=[[Bernard Cazeneuve]], [[Nathalie Kosciusko-Morizet]] |titre=Quand la Manche raconte l'histoire de France |sous-titre=De l'Avranchin au Cotentin 30 sites remarquables à découvrir |lieu=Cherbourg |éditeur=Les éditions du Cotentin |année=2017 |pages totales=165 |passage=57 |isbn=979-10-90687-15-8}}.</ref>. Au {{s-|XIX}}, Saint-Lô, au cœur d'une riche région d'élevage, reste surtout un centre agricole et s'impose comme une grande place pour les foires aux animaux mais la peur de la population rurale vis-à-vis de la révolution industrielle bloque son développement. Le trafic fluvial ne voit transiter plus que {{unité|53000|tonnes}} de marchandises dont seulement 6 % de denrées. On constate également une fuite dans le canal et la Vire est déclassée en 1926. La région subit un important exode rural et des pertes humaines de la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]] et de la [[Première Guerre mondiale]]. La papeterie de Valvire brûle dans les années 1930 et ne sera jamais reconstruite. La démographie du département est très négative à partir de 1850. La ville aborde la [[Seconde Guerre mondiale]] dans une situation déclinante.
En 1914 et 1915, Saint-Lô accueille l’hôpital temporaire {{n°|2}} du {{10e|corps}} d’armée{{Référence nécessaire}}.
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[[Fichier:Saint-Lô - Porte de la prison.jpg|vignette|Vestige de l'ancienne prison.]]
{{Passage contradictoire|Détruit en quasi-totalité (97 %)|date=25
[[Fichier:Baraques de Saint-Lô.jpg|gauche|vignette|Il ne reste plus beaucoup de traces des baraques en bois.]]
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{{Élu actuel |Début={{date|5 juillet 2020}}<ref>{{lien web |titre=Municipales à Saint-Lô : Emmanuelle Lejeune officiellement élue maire |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/municipales-a-saint-lo-emmanuelle-lejeune-officiellement-elue-maire-1593940179 |site=France Bleu |consulté le=06-07-2020}}.</ref> |Fin= |Identité=Emmanuelle Lejeune |Parti=[[Indépendant (politique)|SE]]-[[Divers centre|DVC]] |Qualité=Conseillère pédagogique}}
{{ÉluFin}}
=== Jumelages et parrainage ===
La ville de Saint-Lô est jumelée avec<ref>{{lien web |url=http://www.saint-lo.fr/specific/formats/format_decouvrir.jsp?folder=22&id=11&url=Jumelages |titre=Jumelages |site=Site officiel de St-Lô |consulté le=24 août 2011 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20100309054919/http://www.saint-lo.fr/specific/formats/format_decouvrir.jsp?folder=22&id=11&url=Jumelages |archivedate=9 mars 2010}}.</ref> :
* {{jumelage|Saint-Ghislain|Belgique|année=1962|mois=septembre|jour=9}} ;
* {{jumelage|Aalen|Allemagne|année=1979|jour=3|mois=juin}} ;
* {{jumelage|Christchurch (Dorset)|UK|année=1985|ville=Christchurch|jour=20|mois=avril}} ;
* {{jumelage|Roanoke (Virginie)|États-Unis|année=1999|ville=Roanoke|jour=19|mois=juin}}.
Saint-Lô est marraine du patrouilleur ''[[La Tapageuse]]''<ref>{{lien web |url=http://www.netmarine.net/bat/patrouil/tapageuse/index.htm |titre=Patrouilleur La Tapageuse |consulté le=24 août 2011}}.</ref>, patrouilleur de la [[Marine nationale (France)|Marine nationale française]] de [[classe P400]] destiné aux tâches de protection des [[Zone économique exclusive|zones économiques exclusives]] ou de [[service public]].
== Population et société ==
=== Démographie ===
{{Population de France/introduction}}<!-- Modèle affichant un texte d'introduction-->
{{Population de France/tableau}}<!-- Modèle affichant le tableau des données démographiques -->
Ligne 363 ⟶ 395 :
}}
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 35,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 29,6 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
Ligne 384 ⟶ 416 :
}}
=== Culture et spectacle ===
==== Lieux ====
[[Fichier:Saint-Lô - Cinémoviking.JPG|vignette|droite|CinéMoViking.]]
* Centre culturel Jean-Lurçat : médiathèque (rouvert dans sa nouvelle configuration), [[Musée d'art et d'histoire de Saint-Lô|musée des beaux-arts]], auditorium, école de dessin.
Ligne 613 ⟶ 429 :
: Depuis début {{date|décembre 2019}}, la {{nobr|salle 1}} est dotée d’un {{nobr|projecteur [[4K]]}}. Elle est équipée depuis {{date|juin 2020}} de la technologie sonore [[Dolby Atmos]].
==== Événements ====
[[Fichier:Saint-Lô - Fête de la musique 2013.jpg|vignette|droite|[[Fête de la musique]] 2013, à Saint-Lô.]]
[[Fichier:Saint-Lô 2013 - Grande Roue.JPG|vignette|La Grande Roue pendant l'hiver 2013 sur la place de la Mairie]]
Ligne 660 ⟶ 476 :
* Initiations poneys proposées par le Club du Picotin et le Centre équestre du Pôle hippique : centre-ville (en décembre).
==== Musique ====
{{Article détaillé|Rock à Saint-Lô}}
La ville s'est distinguée, à partir des années 1980, grâce à une [[Rock à Saint-Lô|scène musicale locale très riche]] pour une ville d'environ {{unité|20000|habitants}}
Saint-Lô est le berceau de plusieurs groupes de rock dont certains ont réussi à se créer une notoriété au niveau national comme Creap AC, [[Da Brasilians]], [[Lewis Evans]], [[The Lanskies]], MmMmM ou encore Teaspoon.
==== Musées ====
===== Musée des beaux-arts =====
{{Article détaillé|Musée d'art et d'histoire de Saint-Lô}}
[[Fichier:Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô - Rotonde des tapisseries des amours de Gombaut et Macé.JPG|vignette|Rotonde des tapisseries des Amours de Gombault et Macé.]]
Ligne 676 ⟶ 492 :
À noter qu'en 2018, un tableau appartenant au Louvre a été retrouvé dans les réserves. Cette Vierge à l’enfant, attribuée à [[Jean-Bautista Martinez]], avait été mise en dépôt au musée en 1863<ref>{{Lien web |url=https://saint-lo.maville.com/actu/actudet_-saint-lo.-le-conseil-municipal-en-bref_fil-3607099_actu.Htm |titre=Saint-Lô. Le conseil municipal en bref |site=saint-lo.maville.com |jour=19 |mois=12 |année=2018}}.</ref>.
===== Musée du bocage normand =====
{{Article détaillé|Musée du bocage normand}}
La ferme de Bois jugan (fermé pour rénovation) est une ferme du {{s-|XVII}} qui fut en activité jusqu'en 1970. Convertie en musée, elle retrace l'histoire et l'ethnographie de l'agriculture dans le bocage normand depuis le {{s-|XVIII}} en présentant les pratiques agricoles, l'élevage du cheval et de la vache. Les lieux typiques y sont reconstruits (atelier, écurie, étable, beurrerie)<ref>{{article |titre=Plaquette informative, Musée du Bocage Normand ; redécouvrez le bocage |année=2006 |périodique=Office du tourisme de Saint-Lô}}.</ref>.
===== Musée typographique Fernand-Le Rachinel =====
{{Article détaillé|Musée typographique - Fernand Le Rachinel}}
=== Enseignement ===
[[Fichier:Saint-Lô - Collège Louis Pasteur (2).jpg|vignette|Collège Louis-Pasteur.|185x185px]]
[[Fichier:
[[Fichier:Saint-Lô - Lycée Leverrier.JPG|vignette|Lycée Urbain-Le Verrier.|175x175px]]
[[Fichier:
[[Fichier:
La ville de Saint-Lô relève de l'[[Académie de Caen (éducation)|académie de Caen]]<ref>{{lien web|url=http://www.ac-caen.fr/orientation-insertion_209_centre-d-information-et-d-orientation-de-saint-lo.html|titre=Centre d'information et d'orientation de Saint Lô|consulté le=5 août 2014|brisé le = 2023-12-02}}.</ref>.
{| class="wikitable"
|-
! Cycle
! Établissement public
! Établissement privé
|-
| Écoles
| École primaire Samuel Beckett<br />École primaire Raymond-Brulé<br />École primaire Jules-Ferry<br />École primaire des Palliers<br />École primaire de l'Yser
| École Sainte-Jeanne-d'Arc (interparoissiale)<br />École Sainte-Geneviève (Bon-Sauveur)<br />
|- style="background:#f8f8f8;"
| Collèges
| Collège Georges-Lavalley : 371 élèves<ref>{{lien web|url=http://www.ac-caen.fr/fichetab/0500094F.pdf|format=pdf|titre=CLG GEORGES LAVALLEY SAINT-LO|consulté le=5 août 2014|brisé le = 2023-12-02}}.</ref><br />Collège Louis-Pasteur : 458 élèves<ref>{{lien web|url=http://www.ac-caen.fr/fichetab/0500095G.pdf|titre=CLG LOUIS PASTEUR SAINT-LO|consulté le=5 août 2014|brisé le = 2023-12-02}}.</ref>
| Collège du Bon-Sauveur<br />Collège interparoissial
Collège de l'Institut St-Lô<br />
|-
| Lycée
| Lycée Curie-Corot : {{Unité|1250|élèves}}<br />Lycée Urbain-Le Verrier : 969 élèves (2016/2017)<ref>{{lien web |url=http://www.lycee-leverrier.fr/?page_id=398 |titre=En Chiffres |consulté le=5 février 2017}}.</ref><br />Lycée d’enseignement adapté Robert-Doisneau : {{nobr|112 élèves}}<ref>[https://lycee-robert-doisneau.etab.ac-caen.fr/].</ref>
| Lycée Bon-Sauveur
Lycée de l'Institut St-Lô
|-
| Supérieur<ref>[http://www.saint-lo-agglo.fr/les-%C3%A9tablissements-denseignement-sup%C3%A9rieur Les établissements d'enseignement supérieur] de Saint-Lô Agglo</ref>
| colspan="2" |
IUT Grand Ouest Normandie (BUT, Licence Pro.)<br>[[Institut national supérieur du professorat et de l'éducation|INSPE]]<br>[[Institut de formation en soins infirmiers|IFSI]] - [[Institut de formation d'aides soignants|IFAS]]<br>FIM CCI Formation Normandie - École Supérieure des Métiers et du Management ([[École de gestion et de commerce en France|École de Gestion et de Commerce]], BTS, Licence)<br>Lycée Agricole et Agro-alimentaire de Saint-Lô Thère - [[Centre de formation d'apprentis|CFA]] - [[École nationale d'industrie laitière|ENIL]] (BTS, Licence Pro. )<br>Lycée Le Verrier ([[Classe préparatoire aux grandes écoles|CPGE Économique et Commerciale]])<br>Lycée Bon-Sauveur (BTS)<br>Lycée Curie-Corot (BTS)
|}
==== Institut universitaire de technologie ====
[[Fichier:Saint-Lô - Antenne de l'IUT de Cherbourg-Manche.jpg|vignette|Antenne saint-loise de l'IUT.]]
Le site de Saint-Lô est une composante de l'IUT Grand Ouest Normandie qui propose les formations suivantes :
* BUT Métiers du multimédia et de l'Internet (anciennement DUT et avant appelé DUT SRC (Services et Réseaux de Communication))<ref>{{Article |titre=DUT métiers du multimédia et de l'Internet (MMI)| périodique=[[L'Étudiant (groupe média)|L'Étudiant]] |date=9 septembre 2016 |lire en ligne=http://www.letudiant.fr/etudes/dut/dut-services-et-reseaux-de-communication.html |consulté le=2017-02-15}}.</ref> ;
* BUT Génie thermique et énergie ;
* licence professionnelle développement et protection du patrimoine culturel, option Réalité virtuelle et Formation multimédia ;
* licence professionnelle management maintenance et exploitation industrielle.
==== Laboratoire universitaire des sciences appliquées de Cherbourg ====
Le Laboratoire universitaire des sciences appliquées de Cherbourg (LUSAC)<ref>[http://lusac.unicaen.fr/ site officiel du LUSAC].</ref> possède une antenne sur le site Bellevue dont l'équipe « Efficacité énergétique et transferts thermiques » qui fonde son activité scientifique sur des problématiques rencontrées dans le milieu industriel, et en particulier celles soulevées par l’augmentation des dépenses énergétiques et la protection de l’environnement<ref>[https://www.echosciences-normandie.fr/articles/pour-une-reduction-globale-des-consommations-d-energie LUSAC : Pour une réduction globale des consommations d’énergie].</ref>{{,}}<ref>[https://actu.fr/normandie/saint-lo_50502/visitez-un-laboratoire-dexception-a-liut_150862.html Visitez un laboratoire d’exception, à l’IUT].</ref>.
==== École de gestion et commerce et école supérieure des métiers et des techniques ====
L'école de gestion et commerce de Saint-Lô ou EGC Normandie a été créée en 1988 sous l'égide de FIM CCI Formation Normandie et est actuellement dirigée par Yves Ricolleau. Membre du réseau national Bachelor EGC, l'école propose une [[Études de commerce en France|formation post-bac]] de trois ans de responsable en marketing, commercialisation et gestion. Elle accueille annuellement une trentaine de nouveaux élèves. l'EGC Normandie est une des seules écoles de commerce en Normandie possible en apprentissage.
L'EGC Normandie fait partie de l’école supérieure des métiers et du management, qui comprend toutes les formations post bac de FIM CCI Formation Ouest Normandie (quatre campus : campus1 et campus 2 sur Saint-Lô Cherbourg et Granville).
l’école supérieure des métiers et du management du campus1 de Saint-Lô compte {{nobr|14 formations}} supérieures du Bac+2 au Bac+5/ Master en Vente Commerce et Management d'Affaires, International, Gestion et Logistique et Management des Opérations.
FIM CCI Formation Normandie, organisme de formation de CCI Ouest Normandie c'est {{unité|6000|personnes}} formées par an dont {{unité|4000|salariés}} et {{unité|2000|apprenants}} en formations longues du CAP au Master sur quatre campus dans la Manche : campus 1 et campus 2 à Saint-Lô, Granville et Cherbourg.
=== Sports ===
==== Football ====
[[Fichier:Stade Louis Villemer (tribune).jpg|vignette|droite|Stade Louis-Villemer.]]
Ligne 761 ⟶ 565 :
* ASPTT Saint-Lô Handball évolue en 2016-2017 en Excellence régionale<ref>{{Lien web |url=http://www.ff-handball.org/competitions/championnats-regionaux/normandie.html |titre=Normandie |éditeur=[[Fédération française de handball]] |site=ff-handball.org |consulté le=12 novembre 2016}}.</ref>.
* Rugby Club saint-lois.
* Tir sportif saint-lois, anciennement ''Buffalo Club'', club créé le {{date|4 août 1952}} ; le stand de tir principal est situé 91 rue de la Poterne à l'aplomb de la tour des Beaux-Regards, dans les tunnels de l'ancien hôpital souterrain allemand inachevé
* Club d'échecs Agneaux-Saint-Lô. L'équipe jeune fait partie du Top 16, première division nationale. La première équipe adulte trouve régulièrement sa place en deuxième division nationale. Le club organise un festival international d'échecs, début juillet, qui est un des rendez-vous majeur en France; notamment pour les jeunes{{Référence nécessaire}}.
* Le [[Volley-ball|club Saint-Lô Volley]] évolue en 2016-2017 en Prénationale masculine et féminine<ref>{{Lien web |url=http://www.ffvbbeach.org/ffvbapp/resu/planning_club_class.php?cnclub=0504481&x=9&y=5 |titre=Saint-Lô Volley |éditeur=[[Fédération française de volley]] |site=ffvbbeach.org |consulté le=12 novembre 2016}}.</ref>.
Ligne 768 ⟶ 572 :
* Patronage laïque saint-lois : club de tennis de table qui compte pour la saison 2019/2020 une équipe en pré-nationale.
==== Équipements ====
[[Fichier:Centre aquatique de saint lo.jpg|vignette|droite|Centre aquatique.]]
* Complexe sportif de Saint-Ghislain.
Ligne 792 ⟶ 596 :
* Terrain de baseball.
===
[[Fichier:Facade tendance ouest.JPG|vignette|Studio de Tendance Ouest.]]
Plusieurs médias régionaux sont diffusés à Saint-Lô et disposent d’une agence :
* ''[[La Manche libre]]'' (presse hebdomadaire), siège ;
* ''[[Ouest-France]]'' (presse quotidienne), direction départementale du quotidien ;
* ''[[La Presse de la Manche]]'' (presse quotidienne) ;
* [[Tendance Ouest]], anciennement Radio Manche (radio) ;
* [[France Bleu Cotentin]] (radio).
== Économie ==
[[Fichier:Vue générale de Saint-Lô.jpg|vignette|droite|Vue de Saint-Lô, depuis les coteaux de la Vire.]]
La ville, carrefour entre Caen, Cherbourg et Rennes a une vocation naturelle de place de marché au centre du bocage manchois. Ville d'artisans et de commerce, qui doit une partie de sa prospérité à son statut de préfecture, elle a souffert de la liquidation de [[Moulinex]], d'un déclin de son secteur tertiaire (transfert du siège du [[Liste des caisses régionales de Crédit agricole|Crédit agricole de Normandie]] et de [[Groupama]] à Caen) et un exode des jeunes travailleurs vers la région de Caen et Rennes<ref>{{lien web |url=http://www.lepoint.fr/actualites-region/2007-01-17/economie-le-saint-lois-se-cherche-un-avenir/1556/0/31511 |titre=Le Saint-Lois se cherche un avenir |site=[[Le Point]] |date=17 janvier 2007 |consulté le=5 août 2014}}.</ref>. Cependant, l'entrée en service de la [[route nationale 174]] a permis de désenclaver le centre Manche et de créer la zone industrielle Neptune. La zone Neptune accompagne une véritable vague de réindustrialisation avec la construction de nouvelles usines dans l'industrie automobile ([[Lecapitaine]], Verbom, …) et les vélos électriques avec [[Matra (entreprise, 2004)|Easybike]].
En 2008, Saint-Lô a été équipée de [[fibre optique]] pour permettre aux entreprises et aux particuliers de disposer du [[Accès à Internet à très haut débit|très haut débit]] (environ {{unité|1|[[Débit binaire|Gbit]]/s}} (et de {{unité|100|Mb/s}} pour les particuliers). Elle a donc été l'une des premières villes de France de cette taille à être équipée d’un réseau internet en fibre optique<ref>[[Ouest-France]] n°19429 du jeudi 31 juillet 2008, édition Saint-Lô Coutances, page Saint-Lô.</ref>. De plus, elle est l'une des quatre communes de la Manche à avoir accès au très haut débit, que lui fournissent les opérateurs [[Altice France|SFR]] et [[orange (entreprise)|Orange]]<ref>{{lien web |titre=La fibre optique en Manche (50) : les premières villes éligibles |url=http://www.lafibreoptique.fr/test-eligibilite/basse-normandie/manche/ |site=La Fibre Optique |consulté le=01-07-2020}}.</ref>.
En 2017, l'organisme Proco<ref>{{Lien web |titre=Accueil |url=http://www.procos.fr/ |site=procos.fr |consulté le=2017-02-16}}.</ref> désigne Saint-Lô comme classée première des petites villes les plus dynamiques de France<ref>{{Article |prénom1=Antoine |nom1=Garbay |titre=Classement : les centres-villes les plus dynamiques |périodique=Le Figaro |date=2017-01-25 |issn=0182-5852 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/01/25/20002-20170125ARTFIG00294-classement-les-centres-villes-les-plus-dynamiques.php |consulté le=2017-02-16}}.</ref>.
=== Taux d'imposition ===
{| class="wikitable"
|-
| Données en %
! 2002 !! 2003 !! 2004 !! 2005<ref name="PV 27032009">{{lien web |url=http://www.saint-lo.fr/local/uploaded/pdf/CRCM_27_03_2009.pdf |format=pdf |titre=Procès-verbal du Conseil municipal |date=27 mars 2009 |consulté le=5 août 2014 |brisé le=2023-12-02}}.</ref> !! 2006<ref name = "PV 27032009" /> !! 2007<ref name = "PV 27032009" /> !! 2008<ref name = "PV 27032009" /> !! 2009 !! 2010
!2014
|-
! Taxe d'habitation
| 14,08 || 14,08 || 14,08 || 14,08 || 14,08 || 14,08 || 14,08 || 14,08 || 14,08
|
|-
! Ordure ménagère
| || || || 08,49 || || 08,49 || || ||
|
|-
! Taxe foncière bâtie
|17,81
| 17,81 || 17,81 || 17,81 || 17,81 || 17,81 || 17,81 || 17,81 || 17,81
|17,81
|-
! Taxe foncière non bâtie
|39,71
|39,71
| 39,71 || 39,71 || 39,71 || 39,71 || 39,71 || 39,71 || 39,71
|39,71
|-
! Taxe professionnelle
| || || || 12,17 || 12,17 || 12,17 || 12,17 || ||
|
|}
=== Industries ===
[[Fichier:Saint-Lô - Bâtiment de l'entreprise CEV Group-Alios.jpg|redresse=1.0|vignette|droite|CEV Group-Alios.]]
[[Fichier:Saint-Lô - Bâtiment de l'entreprise Verbom.jpg|redresse=1.0|vignette|droite|Verbom.]]
* [[Économie de la Manche#Lecapitaine|Lecapitaine]] : fabrication de carrosseries automobiles et frigorifique, filiale de Petit Forestier, Lecapitaine fait travailler {{nobr|483 employés}} à la fin de 2016 ; son chiffre d'affaires est de {{unité|89|M€}}<ref>{{lien web |url=https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/813980935-lecapitaine-industrie-500215B004190000.html |titre=Informations entreprise |site=Site Infogreffe sur Lecapitaine |brisé le=2023-12-02}}.</ref>). Un groupe en croissance régulière qui a bénéficié de son partenariat avec Petit Forestier et qui s'est implanté dans la zone industrielle Neptune. Le site de Saint-Lô est doté des outils de production les plus modernes, taillé pour une capacité de production annuelle pouvant dépasser les {{unité|5000|caisses}} frigorifiques. Du sandwich mousse-polyester à la construction finale, toutes les opérations sont effectuées sur les lignes de production, l’atelier de fabrication d’Agneaux fournissant les pièces métalliques nécessaires aux divers assemblages. L'usine Nautilus représente {{nobr|14 hectares}} de terrain avec une importante capacité de stockage, {{unité|18000|m|2}} consacrés à la production, trois lignes de production séquencées, {{unité|1000|m|2}} de bureaux<ref>{{lien web |url=http://www.lecapitaine.com/pages/site-industriel |titre=Présentation site Nautilus |site=Site officiel Lecapitaine |brisé le=2023-12-02}}.</ref>.
* Alios, usine de production qui fabrique des cartes à puces et ''CEV'', entreprise qui assure la gestion de transactions électroniques, regroupés au sein du même bâtiment ({{nobr|80 salariés}}) et filiales du [[Groupe Up|Groupe Chèque Déjeuner]]. C'est l'un des acteurs majeurs du [[Pôle de compétitivité en France|pôle de compétitivité]] Transactions électroniques sécurisées.
* MT Verbom, entreprise spécialisée dans l'outillage de presse. Créée en 1985 sur la promenade des Ports, la société Martignoni-Traisnel se spécialise dans la production de pièces automobiles, et déménage en 1990 dans la zone de la Chevallerie. La société se rapproche en 1998 du groupe canadien Verbom et emploie {{nobr|65 personnes}} sur le site (en 2008)<ref>{{lien web |url=http://www.saint-lo.maville.com/actu/actudet_-Renault-et-Peugeot-se-fournissent-a-Saint-Lo_loc-443987_actu.Htm |titre=Renault et Peugeot se fournissent à Saint-Lô |site=Site officiel de St-Lô |consulté le=14 avril 2012}}.</ref>.
* Reprise par le [[groupe SEB]] en 2001, l'ancienne usine Moulinex est devenue en 2011<ref>{{Lien web |url= https://www.groupeseb.com/fr/actualites/le-site-de-saint-lo-fete-ses-50-ans |titre= Le site de Saint-Lô fête ses 50 ans |éditeur=[[Groupe SEB]] |site=groupeseb.com |consulté le=9 janvier 2023}}.</ref> le fournisseur des éléments électroniques de l'entreprise et emploie environ {{Nobr|80 personnes}}<ref>{{Lien web |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/manche/saint-lo/saint-lo-l-usine-seb-ex-moulinex-fete-ses-50-ans-avec-la-ministre-de-l-industrie-agnes-pannier-runacher-2253604.html |titre=Saint-Lô : l'usine Seb (ex Moulinex) fête ses {{nobr|50 ans}} avec la ministre de l'industrie Agnès Pannier-Runacher |éditeur=[[France 3 Normandie]] |site=france3-regions.francetvinfo.fr |consulté le=9 janvier 2023}}.</ref>.
=== Secteur tertiaire ===
Depuis la chute de [[Moulinex]], le [[centre hospitalier mémorial France - États-Unis]] est devenu le premier employeur de la ville. Le centre hospitalier emploie {{nobr|240 médecins}} sur le site de Saint-Lô (50 à Coutances)<ref>{{lien web |url=https://www.ouest-france.fr/normandie/manche/les-nouveaux-visages-de-l-hopital-memorial-4769369 |titre=Les nouveaux visages de l'hôpital Mémorial |site=Ouest-France |consulté le=30 juillet 2017}}.</ref>. Il a été {{nobr|classé A}} par la Haute Autorité de Santé en 2017<ref>{{lien web |url=http://www.tendanceouest.com/actualite-210713-saint-lo-l-hopital-memorial-obtient-la-meilleure-note-de-la-haute-autorite-de-sante.html |titre=Saint-Lô : l'hôpital Mémorial obtient la meilleure note de la Haute Autorité de Santé |site=Tendance Ouest |consulté le=30 juillet 2017}}.</ref>.
Hormis le centre hospitalier, les emplois tertiaires se situent au niveau de la préfecture et dans des groupes comme la MSA. Outre l'hôpital Mémorial, la ville abrite également la polyclinique, ou clinique Saint-Jean.
La Caisse primaire d'assurance maladie de la Manche a son siège à Saint-Lô. Elle compte environ {{nobr|380 agents}} dont 200 à Saint-Lô.
=== Agriculture et pôle agroalimentaire ===
La ville accueille des activités liées à l'élevage de [[Bovinae|bovins]] et de [[cheval|chevaux]]. Chaque semaine, un marché aux veaux se déroulait dans le foirail installé jusqu'au {{date|30 décembre 2008}} près des Ronchettes. Il est supprimé et rattaché à partir de janvier 2009 au marché aux veaux de [[Torigni-sur-Vire]]. La ville dispose également du centre de promotion de l'élevage, situé à côté du haras, qui accueille chaque année au mois d'août le concours hippique du [[Normandie Horse Show]]. Le pôle agroalimentaire a été développé depuis 1990 dans le but d'accueillir des entreprises de ce secteur, plusieurs organismes publics ou parapublics s'y sont installés :
* Adria Normandie : centre de conseil technique aux industries agroalimentaires ;
* Pépinière agroalimentaire ;
* Le Lilano : laboratoire interprofessionnel « laitier de Normandie » ;
* N'Oye : fabricant d'assaisonnements alimentaires asiatiques ;
* Algaia : entreprise spécialisée dans les extraits d'algues ;
* Pôle de formation agroalimentaire de Saint-Lô, une extension du lycée agricole de Thère situé au [[Le Hommet-d'Arthenay|Hommet-d'Arthenay]] ;
* Ardefa : association régionale pour le Développement de l’Emploi et des Formations dans l'Alimentaires ;
* Labo scientifique cosmétologie Lasco ;
* Atelier de rotation agroalimentaire.
En 2008, l'entreprise France Kébab<ref>{{lien web |url=http://www.lamanchelibre.fr/actualite-9045-france-kebab-mise-tout-sur-les-nouveaux-gouts.html |date=2009 |titre=France Kebab mise tout sur les nouveaux goûts |consulté le=5 août 2014}}.</ref> a obtenu de nombreux prix dans le domaine alimentaire.
En 2019, c’est la sauce gingembre de la marque N'OYE qui s’est illustrée dans la catégorie « Les Produits d’Assemblage ou Produits Service » du Snacking d'Or par France Snacking<ref>{{Lien web |url=https://www.normandinamik.cci.fr/la-sauce-noye-gingembre-fabriquee-a-saint-lo-laureate-2019-du-snacking-dor-by-france-snacking/ |titre=La sauce N’OYE gingembre, fabriquée à Saint-Lô, lauréate 2019 du Snacking d’Or by France Snacking |auteur=Jacques-Olivier Gasly |site=normandinamik.cci.fr |jour=18 |mois=3 |année=2019}}.</ref>.
=== Les parcs d'activités et les zones industrielles ===
Saint-Lô est une terre d'entreprises, d'investissements, d'innovations, de recherche et de création qui s'appuie sur ses filières d'excellence : la filière équine, l'agroalimentaire et le numérique. Avec des entreprises majeures du tissu industriel normand, Saint-Lô est également un territoire spécialiste de la logistique et du transport. Elle offre aux entreprises une place stratégique.
* Parc d'activités Europe : ce parc à destination mixte est idéalement situé en bord de la rocade intérieure. Récent, il offre une image de modernité et valorise ainsi les entreprises qui y sont implantées.
* Parc d’activités Golf I, II et III : ces parcs d'activités modernes destinés aux activités tertiaires et aux commerces sont situés le long d'un axe passant et très facilement accessible depuis le centre-ville. Ils sont également proches du golf et du centre aquatique. Cet environnement est un atout important pour l'implantation de votre société : visibilité et cadre de vie des salariés.
* Parc d'activités Agglo 21 : parc destiné à l'agroalimentaire, au numérique et à l'innovation.
* Parc d'activités Neptune 1 et 2
* Parc d'activités de la Chevalerie : zone consacrée au bâtiment, aux transports.
* Zone industrielle de la Capelle
* Zone industrielle Delta
* Zone industrielle des ports : Bowling de Saint-Lô nommé Le Before, NJ fitness, STEF, la discothèque Le Milton.
* Zone industrielle de la gare : CinéMoViKing, restaurant La Pataterie.
=== Parc d’activité Agglo 21 ===
Parc consacré à l’agroalimentaire, au numérique et à l’innovation. On y trouve :
* le deuxième campus de FIM CCI Formation Normandie qui dispense des formations du CAP au Bac+5 aussi bien en Vente Commerce, en Management d'Affaires, en Tourisme-Hôtellerie-Restauration, en Web-Multimédia et stratégie Digitale. C'est un nouveau campus (inauguration en 2017) conçu écoresponsable et disposant de matériels dernière génération. Le Campus 2 de FIM Saint-Lô abrite aussi bien des apprenants de l'Académie des Métiers et des Techniques (formations avant Bac/CAP/Bac professionnel) ainsi que des apprenants du post Bac dans l’École Supérieure des Métiers et du Management (BTS/Bac+2/Licence/Bachelor/Bac+5/Master) ;
* [[Chambre de commerce et d'industrie de Centre et Sud-Manche]] située dans le campus 2. Ce pôle est sur deux étages, pour une hauteur de {{unité|14|m}} et une surface de plancher de {{unité|1689|m|2}}. Le pôle Agglo 21 de [[Saint-Lô Agglo]] offre aux porteurs de projets et entrepreneurs des services et animations tels que l'accompagnement des porteurs de projets, des espaces de [[télétravail]] et de [[Coworking|cotravail]], l'organisation d’événements, un laboratoire d’innovation et de [[prototypage]], des permanences de partenaires, des salles de réunions et de visioconférences ;
* StarTech Normandy St-Lô : Centre de formation et un espace des usages numériques. Son objectif est de permettre aux professionnels de se familiariser avec les technologies, d’en identifier l’impact au niveau de leurs activités, d’en suivre et d’anticiper les évolutions ;
* implantation de la {{2e|entreprise}} DATAOUEST disposant d'un {{2e|data}} center et de l'ensemble de ses services. Le site d'Agneaux continuera d'abriter le 1er data center et un centre de formation sur les métiers spécifiques du numérique ;
* implantation de deux pépinières d’entreprises et un atelier relais destiné à l’agroalimentaire ;
* Chrysalis : bâtiments d'Entreprises de l'Ouest ;
* Pim Pam Pomme : crèche interentreprises ;
* la société LFI SAS va s’installer dans la Zone Agglo 21. Il s’agit d’une société immobilière travaillant pour Axians (filiale de Vinci) qui travaille dans l’installation de la fibre.
=== Les incubateurs, pépinières d'entreprises et centre d'affaires ===
* Le FabLab - Saint Lô Agglo<ref>[http://www.saint-lo-agglo.fr/fablab-saint-lo-agglo Site du FabLab].</ref> (contraction de l'anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert à tous où toutes formes d'outils sont mis à dispositions, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur pour la conception et la réalisation d'objets.
* Association I-LÔ 21<ref>[https://saint-lo.maville.com/actu/actudet_-saint-lo.-i-lo-21-un-premier-incubateur-pour-les-start-up_52668-3601574_actu.Htm n premier incubateur pour les start-ups].</ref> : incubateur pour les start-ups. L'association apporte son aide aux jeunes chefs d'entreprises innovantes.
* Centre d'affaires le Phénix<ref>[https://actu.fr/normandie/saint-lo_50502/saint-lo-centre-daffaires-phenix-heberge-premiers-locataires_29962423.html le centre d’affaires Le Phénix héberge ses premiers locataires].</ref> situé dans l’ancien siège du Crédit agricole qui date de 1975<ref>[https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/l-ancien-siege-du-credit-agricole-de-saint-lo-se-transforme-et-reprend-vie-1556300553 L'ancien siège du Crédit agricole de Saint-Lô se transforme et reprend vie].</ref>. Ce centre d'affaires est créé en 2019. La capacité d’hébergement du centre d’affaires est de {{nobr|25 entreprises}}, soit environ {{nobr|350 salariés}}. Les superficies des bureaux disponibles à la location vont de {{unité|15|à=2500|m2}}. Le Phénix héberge le groupe Orange (l’unité d’intervention de Saint-Lô, soit une équipe de {{nobr|42 personnes}}), Start People (société d’intérim) et Groupama<ref>[https://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-50000/groupama-quitte-sa-tour-saint-lo-et-s-installe-au-phenix-6864706 Groupama quitte sa tour à Saint-Lô et s’installe au Phénix].</ref>.
=== Les services en centre-ville ===
Liés à la santé :
* le centre hospitalier mémorial France États-Unis, 715, rue Henri-Dunant ;
* l'hôpital privé Centre Manche, 45, Rue du Général Koenig ;
* la caisse primaire d'assurance maladie de la Manche (CPAM), Montée du Bois-André.
Liés au social :
* la caisse d'allocations familiales (CAF), 12 rue Fontaine-Venise ;
* la mission Locale (service d'aide à la recherche d'emploi), 13 rue Octave-Feuillet ;
* le centre communal d'action sociale (CCAS), 7 rue Jean-Dubois ;
* l'Urssaf (Unions de recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d'allocations familiales) Basse-Normandie - site de la Manche, 1 rue de la Laitière-Normande ;
* la MSA (Mutualité sociale agricole) Côtes Normandes, 9, place du Champ-de-Mars ;
* la préfecture de la Manche, place de la Préfecture ;
* la maison de Justice et du Droit, 2, Rue de la Laitière Normande ;
* la Banque de France (Institution financière), 5, rue Jean-Dubois. En 2020/2021, la succursale de la Banque de France va quitter ses locaux historiques de la rue Jean-Dubois pour le quartier de la gare (bâtiment à côté de la gare).
Liés aux loisirs :
* Aappma (Association des pêcheurs à la ligne du Pays Saint-Lois) ;
* le syndicat de la Vire et du Saint-Lois, 709, promenade des Ports. En 2020, Le syndicat de la Vire rénove l’ancienne maison éclusière de Saint-Lô pour y installer une maison de la pêche<ref>[https://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-50000/saint-lo-maison-de-la-peche-une-seconde-vie-pour-la-maison-eclusiere-6543984 Maison de la pêche : une seconde vie pour la maison éclusière].</ref>.
== Culture locale et patrimoine ==
=== Monuments et lieux touristiques ===
Plusieurs sites sont inscrits au titre des monuments historiques<ref>{{lien web |url=http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ |titre=Présentation des bases Architecture et Patrimoine |site=Ministère de la culture |consulté le=5 août 2014}}.</ref> :
* la chapelle de la Madeleine (<small>voir [[#Chapelle de la Madeleine|sous-section]]</small>) ;
* le château de la Vaucelle (<small>voir [[#Château de la Vaucelle|sous-section]]</small>), inscrit le 11 juillet 1975 ;
* l'église Notre-Dame (<small>voir [[#Église Notre-Dame|sous-section]]</small>), inscrite en 1840, comporte dix œuvres inscrites au titre objet aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] ;
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* les vestiges des remparts (<small>voir [[#Remparts|sous-section]]</small>) inscrits le 12 décembre 1945, mais la rue de la Poterne et la place des Beaux-Regards avaient été inscrits dès le 22 octobre 1937.
==== Patrimoine religieux ====
===== Église Notre-Dame =====
{{article détaillé|église Notre-Dame de Saint-Lô}}
L'église Notre-Dame ({{s mini-|XIII}}, {{s2-|XVI|XX}}), place Notre-Dame, est un monument de [[Architecture gothique|style gothique]] érigé sur quatre siècles à partir de la fin du {{s-|XIII}}<ref>{{lien web |url=http://www.normandie-heritage.com/spip.php?article733 |titre=L’église Notre-Dame de Saint-Lô |site=Normandie Héritage |consulté le=5 août 2014}}.</ref>. Elle est située dans la ville close et est inscrite au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]] dès 1840. Sa [[Chaire (église)|chaire extérieure]] fut remarquée et dessinée par [[Victor Hugo]]<ref>{{lien web |url=http://www.saint-lo.fr/Decouvrir-Saint-Lo/Histoire-et-patrimoine/Patrimoine/Eglise-Notre-Dame |titre=Eglise Notre-Dame |site=Site officiel de Saint-Lô |consulté le=5 août 2014 |brisé le=2023-12-02}}.</ref>, qu'il qualifia dans une lettre adressée à Adèle Foucher d'« unique ». L'édifice subit de lourdes destructions pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>{{lien web |url=http://www.notrefrance.com/tourisme/que-visiter/basse-normandie/manche/saint-lo |titre=Que visiter à Saint-Lô ? |site=Notrefrance |consulté le=5 août 2014}}.</ref>. Si les vitraux, toujours présents car déposés pendant la guerre, ont été sauvés, la [[nef]] fut éventrée à la suite de l'effondrement de la tour Nord bombardée par l'artillerie allemande. Au lieu de [[Reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale|reconstruire]] à l'identique, l'architecte des [[Monument historique|monuments historiques]] décida de construire une façade en [[schiste vert]] afin de mettre en valeur la cicatrice laissée par la guerre.
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===== Église Sainte-Croix =====
{{article détaillé|Église Sainte-Croix de Saint-Lô}}
L'église abbatiale Sainte-Croix de [[Architecture romane|style romane]], place Sainte-Croix, construite au {{s-|XII}}, a été profondément remaniée par ses rénovations successives, notamment au {{s-|XIX}}. Elle a néanmoins conservé son portail roman du {{s mini-|XII}}{{sfn|Delattre, 2002|p=209}}. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le clocher (situé latéralement) s'est effondré et c'est sur ses ruines qu'on a déposé le corps du [[Thomas D. Howie|major Thomas D. Howie]] ; un nouveau clocher a été reconstruit en 1957 sur le parvis dans un style moderne [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|labellisé {{s mini-|XX}}]]. Sur la place de l'église est érigé le monument départemental à la mémoire des victimes de la [[guerre d'Algérie]] et [[Guerre d'Indochine|d'Indochine]], inauguré en 2005.
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===== Chapelle de la Madeleine =====
{{article détaillé|chapelle de la Madeleine de Saint-Lô}}
[[Fichier:Chapelle de la Madeleine de Saint-Lô, 2013.JPG|vignette|droite|Mémorial de la Madeleine.]]
La chapelle de la Madeleine, impasse de la Chapelle, est située juste à côté du [[Haras national de Saint-Lô|haras de Saint-Lô]], sur la route de Bayeux. Elle est le vestige d'une ancienne [[léproserie]] fondée au {{s-|XIII}}. Elle fut classée monument historique le {{date|3 août 1974}} et fut restaurée entre 1988 et 1994. Un mémorial est inauguré en {{date|mai 1995}} en l'honneur des soldats des [[29e division d'infanterie (États-Unis)|{{29e}} division d'infanterie]] et [[35e division d'infanterie (États-Unis)|{{35e}} division d'infanterie des États-Unis]] qui ont libéré Saint-Lô en 1944. Des photos, des plaques commémoratives, des tableaux et des drapeaux y sont exposés<ref>{{article |titre=Plaquette informative, Itinéraire de la Libération, 15 sites à découvrir |année=2006 |périodique=Office du tourisme de Saint-Lô}}.</ref>.
===== Cimetière de Saint-Lô =====
{{Article détaillé|Cimetière de Saint-Lô}}
[[Fichier:Cimetière de Saint-Lô - Statue de la Pleureuse (2).JPG|vignette|La statue de la Pleureuse.]]
Le cimetière de Saint-Lô est situé entre l'église Saint-Croix et le haras, au niveau de la route de Lison. Le cimetière est très marqué par la Seconde Guerre mondiale en abritant le carré des victimes civiles du bombardement de 1944 et également le mausolée de la famille Blanchet où le major Glover S. Johns Junior installa le premier poste de commandement avant de libérer la ville. On trouve encore le caveau du [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général de la Révolution française]], [[Luc Dagobert|Dagobert]]. On remarquera également la statue représentant une Pleureuse, sculpture en bronze de Cabet, élève de F. Rude, qui présente les traces d'éclats d'obus.
===== Autres édifices =====
Les paroisses de Saint-Lô (Saint-Laud et Saint-Jean-Eudes) comptent d'autres édifices catholiques :
* l'église Saint-Georges, rue de l'Église (desservant la commune voisine de [[Saint-Georges-Montcocq]]) ;
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==== Patrimoines civils historiques ====
===== Remparts =====
{{Article détaillé|Remparts de Saint-Lô}}
[[Fichier:Saint-Lô.jpg|vignette|La « porte au Lait » des remparts avec la tour de l'église Notre-Dame.]]
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[[Fichier:Sait-Lo-2011 0128.jpg|centré|vignette|redresse=1.3|Vue panoramique depuis les remparts.]]
===== Haras de Saint-Lô =====
{{Article détaillé|Haras national de Saint-Lô}}
[[Fichier:Haras de Saint-Lô.jpg|gauche|vignette|Le haras de Saint-Lô.]]
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Bien que vendu aux collectivités en 2017, le site conserve le droit d'usage de la marque Haras national. En 2019, un incendie détruit une partie des toitures des écuries ayant échappé aux dommages des bombardements de 1944.
===== Château de la Vaucelle =====
[[Fichier:Château de la Vaucelle.jpg|vignette|Château de la Vaucelle.]]
Situé au bord de la Vire, le [[château de la Vaucelle]] appartient aux descendants du mémorialiste saint-lois du {{s-|XVII}} Luc Duchemin. La chapelle Sainte-Pernelle est l'œuvre d'un seigneur de la Vaucelle Jean Boucart, confesseur de {{noble|Louis XI}} et fondateur de la bibliothèque paroissiale de Saint-Lô qui fut pour l'époque la deuxième bibliothèque de Normandie par son importance. Trois rois résidèrent à la Vaucelle : {{noble|Édouard III}} en 1346, au début de la [[Guerre de Cent Ans en Normandie|guerre de Cent Ans]] car le roi trouvait la ville non sûre, {{François Ier}} lors de sa visite en 1532 et {{noble|Charles IX (roi de France)}}. Le pigeonnier et le mur à créneaux nord sont recensés comme éléments protégés.
==== Autres lieux remarquables ====
===== Place de la mairie =====
[[Fichier:La laitière à Saint-Lô.jpg|vignette|gauche|redresse=1.0|''La Laitière normande'', d'Arthur Le Duc.]]
Remaniée en 1990, la place est toute en bitume noir éclairé par des faisceaux de lumière au sol. La nuit elle ressemble à une piste d'aéroport. On peut apercevoir en haut de la place la statue de la laitière normande ou ''Femme d'Isigny''<ref>"La laitière normande, une histoire bouleversé", plaquette informative publiée en 2006.</ref>. [[Arthur Le Duc]] (1848-1918) présente en 1887 le plâtre d'une statue, une femme normande marquée par le travail difficile de la terre, sa canne à lait (récipient typique de Normandie<ref>{{lien web |url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=DENO&VALUE_98=canne%20%E0%20lait%20&DOM=All&REL_SPECIFIC=1/ |titre=canne à lait |site=culture.gouv.fr |consulté le=24 août 2011}}.</ref>) sur l'épaule. Quelques années plus tard, le bronze arrive à Saint-Lô. Il est posé sur un socle rond, entouré d'un bassin, sur la place des Beaux-Regards devant l'église Notre-Dame. Elle est déménagée un peu plus loin lorsqu'est installé le [[Poilu]] de la Première Guerre mondiale. Elle est déboulonnée et fondue le {{date|8 février 1942}} dans le cadre de la [[mobilisation des métaux non ferreux]]. En {{date|janvier 1984}}, André Leplanquais, un commerçant saint-lois, souhaita créer une nouvelle réplique de cette statue. Une collecte de fonds suscita des dons importants de la part des habitants. Une fois l'argent réuni, le sculpteur [[Louis Derbré]] célèbre sculpteur d'Ernée (Mayenne) façonna une nouvelle statue d'après des plans originaux. Plusieurs fois déplacée, on peut la retrouver près des escaliers de la place. Le socle et le bassin en granit sont d'origine.
Ligne 891 ⟶ 822 :
La fontaine Havin<ref>{{lien web |url=http://www.e-monumen.net/index.php?option=com_monumen&monumenTask=monumenDetails&monumenId=9232&Itemid=19 |titre=Monument à Havin, ou La Presse guide l’Enfance à la Vérité |consulté le=24 août 2011}}.</ref> créée également par Arthur Le Duc en 1887<ref>{{Base Arcade|AR502239}}.</ref> était situé près du musée de Saint-Lô ; la statue fut elle aussi fondue par les Allemands mais aucune réplique n'a été créée. Juste à côté se trouve la porte de la prison, vestiges des bombardements de 1944. Une urne contenant des cendres de déportés est placée au pied de celle-ci. Mémorial en l'honneur des victimes de la répression nazie, elle est devenue le monument départemental de la [[Résistance intérieure française|Résistance]]. On peut également observer sur la place le [[beffroi]] qui semble jaillir du cœur de la cité. Construit en 1954, on y faisait autrefois sécher les tuyaux des pompiers. Rénové plusieurs fois depuis 1990, il est le symbole de la reconstruction de la ville. Une girouette en forme de Licorne et une table d'orientation se trouvent au sommet duquel on peut admirer toute la région. Auparavant ouvert au public par l'office de tourisme, son accès est désormais interdit.
===== Manoir de la Seigneurie ({{s-|XVI}}) =====
{{…}}
===== Écureuil de la Caisse d'épargne =====
On peut apercevoir à Saint-Lô, une statue en granit représentant un écureuil, qui est le logo du [[Caisse d'épargne (banque)|Groupe Caisse d'épargne]] ; celui-ci est visible dans la rue Saint-Thomas. Ce qui peut paraître incongru, c'est qu'il n'y a pas de banque de cette enseigne à proximité. En fait, la banque avait bien un guichet juste en face mais celle-ci a déménagé dans les années 1990. Il s'est alors posé la question de garder ou pas cette statue à vocation publicitaire. Les Saint-Lois étaient attachés à l'écureuil et il fut finalement décidé de le laisser à cet endroit.
Ligne 904 ⟶ 835 :
* Le monument-fontaine à [[Léonor-Joseph Havin]] réalisé par [[Arthur Le Duc]] inauguré en 1888. Également appelé ''La presse guide l'enfance à la source de la vérité''. Le buste de Léonor-Joseph Havin et les ornements en bronze sont déboulonnés et fondus sous le [[régime de Vichy]], dans le cadre de la [[mobilisation des métaux non ferreux]]. Ce qui reste du monument est presque totalement détruit par les [[Bataille de Saint-Lô|bombardements de 1944]].
* Le [[château de Saint-Lô]].
* La Maison-Dieu ou maison du Poids-le-Roy{{Note|groupe=Note|À ne pas confondre avec l'Hôtel-Dieu.}}, construite, face à l'église au {{n°|11}} rue Thiers dans l'Enclos, dans la {{2e|moitié}} du {{s-|XV}} (1495-1496) par les frères de l'hôpital de Saint-Lô, sur de deux petites maisons acquises d'une famille Le Bachelier, l'une entre 1426 et 1431, l'autre en 1489, fut rasée lors des bombardements de 1944. Cette construction bourgeoise qui présentait une façade à colombage avec des encorbellements et des sculptures<ref>{{lien web |url=http://www.saint-lo.maville.com/actu/actudet_-Une-visite-de-Saint-Lo-avec-un-guide-d-avant-guerre-_loc-1039351_actu.Htm |titre=Une visite de Saint-Lô avec un guide d'avant-guerre |site=Ouest-France |consulté le=5 août 2014}}.</ref> avait été inscrite au [[Monument historique (France)|monument historique]] le {{Date|3 octobre 1929}}<ref>{{Base POP Mérimée|PA00110584|Maison}}.</ref>{{,}}<ref>{{chapitre |auteur1=Ed Lepingard |titre chapitre=Anciennes maisons de Saint-Lô |titre ouvrage=La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs{{etc}} |sous-titre ouvrage=Manche |volume={{1re|partie}} |lieu=Le Havre |éditeur=Lemale & Cie |année=1899 |pages totales=440 |passage=13-14 |lire en ligne={{Gallica|id=bpt6k64809897/f43.item}}.}}.</ref>.
===
[[Fichier:Saint-Lô - Caserne Bellevue.jpg|vignette|Caserne Bellevue.]]
Saint-Lô fut le lieu de différentes garnisons dans la caserne Bellevue :
* ????-1923 : trois bataillons ({{1er}}, {{2e}} et {{3e}}) du [[136e régiment d'infanterie|{{136e|régiment}} d’infanterie]] ;
* 1924-1929 : {{1er|bataillon}} du {{1er}} colonial ;
* 1929-1939 : [[8e régiment d'infanterie (France)|{{8e|régiment}} d’infanterie]] ;
* ????-???? : [[208e régiment d'infanterie|{{208e|régiment}} d’infanterie]] ;
* 1963-???? : {{512e|groupe}} de transport venant de Constantine ;
* 1978-1984 : [[1er régiment d'infanterie de marine|{{1er}} RIMA]]<ref>{{lien web|url=http://www.troupesdemarine.org/actuel/unites/1rima.htm |titre= Site des Troupes de Marine - 1er Régiment d'Infanterie de Marine |consulté le= 16 novembre 2010}}.</ref>.
=== Personnalités liées à la commune ===
==== Naissances ====
[[Fichier:20190 buste de Le Verrier à Saint-Lô.jpg|vignette|redresse|Buste d'[[Urbain Le Verrier]] à Saint-Lô.]]
[[Fichier:Octave Feuillet woodburytype.jpg|vignette|redresse|[[Photoglyptie]] d’[[Octave Feuillet]] par [[Antoine Samuel Adam-Salomon]] entre 1876 et 1884.]]
[[Fichier:Jean Teulé.jpg|vignette|droite|redresse|[[Jean Teulé]], [[romancier]], natif de Saint-Lô.]]
[[Fichier:Hugues Duboscq 6.JPG|vignette|redresse|[[Hugues Duboscq]], nageur français.]]
* [[Jacques Davy du Perron]] (1556-1618), poète et diplomate<ref>{{Ouvrage |titre=Le Cardinal Du Perron |passage=2 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=VFFE7N0tRxIC&pg=PA2&dq=Jacques+Du+Perron+%3B+saint-l%C3%B4 |consulté le=5 août 2014}}.</ref>.
* [[Jacques Le Noël du Perron]] ({{v.|1590}}-1649), évêque d'Angoulême de 1636 à 1646 puis évêque d'Évreux de 1646 à 1649.
* [[Pierre Letellier|Jean Pierre David Letellier du Hutrel]] (1732-1818), homme politique, député de la Manche de 1791 à 1792.
* [[Jacques Poisson de Coudreville]] (1746-1821), député de la Manche.
* [[Ambroise Félix Desprez]] (1754-?), homme politique, député de la Manche de 1791 à 1792.
* [[Pierre-Jacques Vieillard]] (1756-1815), homme politique, député du tiers-état aux [[états généraux de 1789]].
* [[Daniel Saint]] (1778-1847), miniaturiste du {{s-|XIX}}<ref>{{lien web |url=http://www.normandie-heritage.com/spip.php?article275 |titre=Saint-Lô |site=Normandie Héritage |consulté le=5 août 2014}}.</ref>.
* [[Jean-Marie Hervagault]] (1781-1812), aventurier prétendant être {{noble|Louis XVII}}. Né à Saint-Lô le {{date|20 septembre 1781}}, mort à l'hôpital-prison de [[Bicêtre]] ([[Seine (département)|Seine]]) le {{Date|8 mai 1812}}.
* [[Joseph Joachim Guernier]] (1791-1848), peintre.
* [[Urbain Le Verrier]] (1811-1877), astronome et mathématicien, né à Saint-Lô où il passera les premières années de son enfance. Une plaque est installée place du Champ-de-Mars, sur l'immeuble où il vécut<ref>{{lien web |url=https://www.ouest-france.fr/urbain-le-verrier-est-il-celebre-saint-lo-149734 |titre=Urbain Le Verrier est-il célèbre à Saint-Lô ? |date=11 mars 2011 |site=Ouest-France |consulté le=5 août 2014}}.</ref>.
* [[Alexandre Blanchet (médecin)|Alexandre Blanchet]] (1819-1867), médecin français (chirurgien).
* [[Léonor Charles Julien Couraye du Parc|Léonor Couraye du Parc]] (1820-1893), personnalité judiciaire et artistique de la [[Manche (département)|Manche]] et petit-fils du dernier [[vicomte]] de [[Granville]], [[François Léonor Couraye du Parc]].
* [[Octave Feuillet]] (1821-1890), écrivain, est né et mort à Saint-Lô. Sa maison natale existe toujours au 2 rue Saint-Georges. Romancier et dramaturge à succès sous le [[Second Empire]], il était considéré comme « l'écrivain bourgeois » de cette époque et fut élu à l'[[Académie française]] à seulement {{nobr|40 ans}}.
* [[Valérie Feuillet]] (1832-1906), femme de lettres et épouse du précédent.
* [[Gabriel Biaudet]] (1848-1898), professeur de français à l'[[Université d'Helsinki]].
* [[Henri Chardon]] (1861-1939), écrivain, conseiller d'État et aquarelliste très attaché à [[Barfleur]].
* [[Daniel de Losques]] (1880-1915), dessinateur français.
* [[Madeleine Deries]] (1895-1924), première femme en France à obtenir le titre de [[Doctorat ès lettres (France)|docteur ès-lettres]] de la [[Université de Paris (1896-1970)|Sorbonne]], avec une spécialisation histoire, en 1923.
* [[Raymond Brulé]] (1897-1944), résistant, mort en déportation.
* [[Roger Ferdinand]] (1898-1967), auteur dramatique et scénariste.
* [[Raymond Chelet]] (1905-2001), graveur français.
* Louis Rachinel (1912-1944), lieutenant des FFI, fusillé par les Allemands à [[Villeneuve-lès-Maguelone]]<ref>{{Lien web |titre=Rachinel Louis, Léon, Gilbert ["Petit Louis", "René Arnaud", pseudonymes de résistance] - Maitron |url=https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article159727 |site=fusilles-40-44.maitron.fr |consulté le=2021-04-27}}.</ref>.
* [[Bernard Jacqueline]] (1918-2007), prélat et historien normand.
* [[Jacques Datin]] (1920-1973), compositeur qui a écrit pour [[France Gall]], [[Juliette Gréco]], [[Serge Lama]], [[Claude Nougaro]], [[Édith Piaf]]{{etc.}}
* [[Jean-Pierre Brulé]] (1929-2015), dirigeant d'entreprises informatiques, fils de [[Raymond Brulé]].
* [[Michel Brulé (sondeur)]] (1932-), fils de [[Raymond Brulé]].
* [[Claude Rolley]], (1933-2007), archéologue, [[Éméritat|professeur émérite]] de l'[[université de Bourgogne]], écrivain sur l'art de la Gaule et Grèce ancienne, président de l'[[Académie du Morvan]].
* [[Raymond Touroul]], (1939-2006), [[Compétition automobile|pilote de courses automobile d'endurance]].
* [[Pierre Yver]], (1947-), [[Compétition automobile|pilote de courses automobile d'endurance]].
* [[Jean Teulé]] (1953-2022), [[romancier]], qui a également pratiqué le [[cinéma]] et la [[télévision]].
* [[Sylvie Lainé]] (1957), romancière.
* [[Isabelle Juppé]] née Bodin (1961-), journaliste et romancière, épouse de l'ancien Premier ministre [[Alain Juppé]].
* [[Jacky Vimond]] (1961-), premier pilote français de [[moto-cross]] à devenir champion du monde en 1986.
* [[Stéphane Puisney]] (1959-), dessinateur scénariste.
* [[Éric Levallois]] (1963-), cavalier médaillé d'or par équipe aux [[Jeux équestres mondiaux|Jeux équestres mondiaux 2002]].
* [[Florian Angot]] (1973-) et [[Reynald Angot]] (1975-), cavaliers membres de l'équipe de France aux [[Équitation aux Jeux olympiques d'été de 2004|Jeux Olympiques d'Athènes]].
* [[Alexis Loret]] (1975-), acteur qui a joué notamment dans le film [[Mariages !]] de [[Valérie Guignabodet]].
* [[Hugues Duboscq]] (1981-), nageur médaillé de bronze sur {{unité|100|m}} brasse aux [[Natation aux Jeux olympiques d'été de 2004|Jeux olympiques d'été de 2004]] et [[Natation aux Jeux olympiques d'été de 2008|2008]].
* [[Marion Lemonnier]] (1981-), musicienne, chanteuse, compositrice de musique de films.
* [[Benoît Lesoimier]] (1983-), footballeur professionnel évoluant au [[Stade brestois 29]].
* [[Éric Delaunay]] (1987-), athlète spécialiste de skeet olympique.
* [[Florian Geffrouais]] (1988-), athlète spécialiste du décathlon.
==== Autres ====
* [[François Léonor Couraye du Parc]] (1746-1818), le dernier [[vicomte]] de [[Granville]], meurt à Saint-Lô dont il fut président du tribunal de première instance le {{date|30 août 1818}}.
* [[Pierre Le Menuet de La Jugannière]] (1746-1835), échevin de Saint-Lô, accusateur public puis président du Tribunal criminel de la Manche, député de la Manche au [[Conseil des Anciens]].
* [[Édouard-Léonor Havin]] (1755-1829), avocat à Saint-Lô et membre de la Convention.
* [[Louis Caillemer]] (1764-1827), militaire français.
* [[Pierre Yver (homme politique)|Pierre Yver]] (1768-1826), homme politique de la [[Manche (département)|Manche]] fut conseiller d'arrondissement de Saint-Lô sous l'[[Premier Empire|Empire]].
* [[Jean Follain|Jean Follain (1903-1971)]], écrivain, consacra un livre, intitulé ''Chef-lieu'' (1950), à Saint-Lô où il passa son adolescence. De nombreux documents sont rassemblés au Musée des beaux-arts de la ville.
* [[Samuel Beckett]] (1906-1989), écrivain, qui s'engage comme officier d'intendance à l'hôpital irlandais de Saint-Lô. Il dédia quatre vers aujourd'hui gravés à l'entrée du Musée des beaux-arts<ref group="Note">« ''Vire will wind in other shadows''
(Les méandres de la Vire charrieront d'autres ombres), ''Unborn though the bright ways tremble'' (à venir qui vacillent encore dans la lumière des chemins), ''And the old mind ghost-forsaken'' (et le vieux crâne vidé de ses spectres), ''Sink into its havoc'' » (se noiera dans son propre chaos).</ref>.
* [[Luc Dietrich]] (1913-1944), écrivain français, décédé à Paris des suites de blessures subies lors du bombardement de Saint-Lô.
* [[Paul-Jacques Bonzon]] (1908-1978), romancier pour la jeunesse.
* {{noble|Albert II de Monaco|-}} (1958-), actuel [[prince de Monaco]], porte [[Titres des Grimaldi de Monaco|parmi ses nombreux titres]] celui de [[baron (noblesse)|baron]] de Saint-Lô.
* [[Sounhadj Attoumane]] (1962-), homme politique et cardiologue comorien. De 1993 à 1997, il exerce au Centre hospitalier mémorial France - États-Unis<ref>{{Lien web |prénom=Céline |nom=Guitton |url=https://www.ouest-france.fr/normandie/coutances-50200/monsieur-le-ministre-est-cardiologue-lhopital-1955363 |titre=Monsieur le ministre est cardiologue à l'hôpital |jour=22 |mois=2 |année=2014}}.</ref>.
* [[Francis Letellier]] (1964-), journaliste TV, scolarisé au lycée Le Verrier.
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==== Philatélie ====
Un [[Timbre postal|timbre]] français représentant les armoiries de la ville fut émis le {{Date|17 décembre 1966}}. Il fait partie de la dixième série des ''Armoiries des villes de France''<ref>{{lien web |url=http://www.phil-ouest.com/Series.php?Nom_serie=Blasons_1966 |titre=Les timbres des armoiries de France |site=phil-ouest.com |consulté le=3 avril 2019}}.</ref>. Son pouvoir d'affranchissement est de {{nobr|20 centimes}}. Il a été dessiné par Mireille Louis<ref>{{lien web |url=http://www.phil-ouest.com/Timbre.php?Nom_timbre=Blason_St_Lo_1510 |titre=Armoiries de Saint-Lô |site=phil-ouest.com |consulté le=3 avril 2019}}.</ref>.
==== Comme nom ====
Des porte-avions et cargos portaient autrefois le nom de Saint-Lô. L'US Navy rebaptisa l'un de ses porte-avions l'{{USS|St. Lo|CVE-63|6}} le {{date|10 octobre 1944}}, en mémoire de la dure bataille qui venait de se dérouler dans la ville. Cela ne portera pas chance au navire qui sera le premier bâtiment de guerre d'importance coulé par une attaque [[kamikaze]] japonaise, quinze jours plus tard, le {{date|25 octobre 1944}} pendant la [[bataille du golfe de Leyte]].
Le cargo Saint-Lô, portant également le même nom, est construit en 1943 à [[Los Angeles]]<ref name=frenchlines>{{lien web |url=http://www.frenchlines.com/ship_fr_418.php |titre=Cargo Saint-Lô |site=frenchlines.com |consulté le=24 août 2011 |brisé le=2023-12-02}}.</ref>. Il est mis à flot en 1947, livré au [[Gouvernement de la République française|gouvernement français]] pour le compte de la [[Compagnie générale transatlantique]]. Il est ensuite revendu en 1963, puis en 1967, et démoli en 1969<ref name=frenchlines/>.
=== Héraldique ===
{{Blasonnement
| image=Blason ville fr SaintLo (Manche).svg
| descript=De gueules à la [[licorne]] saillante d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
| texte=la licorne symbolise la pureté de la Vierge Marie à laquelle la ville fut consacrée. Les fleurs de lys ont été accordées par le roi {{noble|Louis XI}} pour remercier Saint-Lô de sa fidélité à la couronne de France.
On retrouve aussi, à la place du chef de France, un canton d'azur à l'étoile d'argent.
}}
[[Fichier:Statue de la licorne de Saint-Lô.jpg|droite|vignette|Statue de la Licorne à Saint-Lô.]]
{|
|-
| style="padding:5px 8px;width:100px;"|[[Fichier:Blason ville fr Saint-Lô (Manche) (Premier Empire).svg|100px|Blason]]
|
<div style="margin: 0.2em 0 0 2em; font-style:italic;">De gueules, à une licorne passante d'argent, à l'écusson cantonné d'azur, chargé d'un ''N'' majuscule d'or surmonté d'une étoile d'or</div>
<div style="margin: 0.2em 0 0.5em 2em;">Pendant le [[Premier Empire]], la ville se vit concéder cet autre blasonnement, selon [[Victor-Adolphe Malte-Brun]].</div>
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| style="padding:5px 8px;width:100px;"| [[Fichier:Grandes armes ville de saint lo.svg|100px|Blason]]
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<div style="margin: 0.2em 0 0 2em; font-style:italic;">Grandes armes de la ville de Saint-Lô.</div>
|}
== Voir aussi ==
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