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Les pyramides françaises à l'équateur
Les pyramides françaises à l'équateur
Les pyramides françaises à l'équateur
Livre électronique130 pages1 heure

Les pyramides françaises à l'équateur

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À propos de ce livre électronique

En 2019, Alexander von Humboldt était très présent dans les médias, car on célébrait le 250e anniversaire de sa naissance. Les émissions de télévision, les journaux et les nouveaux livres parlaient avec enthousiasme d'un homme qui avait accompli des exploits surhumains. On parlait du « Shakespeare des sciences », de l'« Indiana Jones allemand » ou même d'un « Colomb prussien ». Cette glorification et cette adoration du héros ont parfois donné lieu à un culte des saints complètement exagéré. Mais les saints, nous le savons, sont souvent des créatures imaginaires ou des hypocrites. Malgré tout l'enthousiasme suscité par les réalisations de ce grand savant universel, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un être de chair et de sang, un homme qui était certes beaucoup de choses, mais certainement pas un être asexué, uniquement voué à la science. Ce livre aborde entre autres les questions suivantes : avait-il un fils illégitime ? A-t-il vécu une relation triangulaire en Amérique du Sud ? Pourquoi le Français Charles-Marie de La Condamine était-il son idole et pourquoi le baron prussien a-t-il tenté de manière presque obsessionnelle de reproduire son itinéraire ? Que signifient les pyramides françaises situées sur l'équateur ? Le récit qui suit tente pour la première fois de percer ces mystères privés de l'expédition Humboldt.
LangueFrançais
ÉditeurXinXii
Date de sortie22 août 2025
ISBN9783691493382
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    Aperçu du livre

    Les pyramides françaises à l'équateur - Jorge Ogral

    Prologue

    En 2019, Alexander von Humboldt était très présent dans les médias, car on célébrait le 250e anniversaire de sa naissance. Les émissions de télévision, les journaux et les nouveaux livres parlaient avec enthousiasme d'un homme qui avait accompli des exploits surhumains. On parlait du « Shakespeare des sciences », de l'« Indiana Jones allemand » ou même d'un « Colomb prussien ». Cette glorification et cette adoration du héros ont parfois donné lieu à un culte des saints complètement exagéré. Mais les saints, nous le savons, sont souvent des créatures imaginaires ou des hypocrites. Malgré tout l'enthousiasme suscité par les réalisations de ce grand savant universel, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un être de chair et de sang, un homme qui était certes beaucoup de choses, mais certainement pas un être asexué, uniquement voué à la science. Cher lecteur, posez-vous honnêtement la question suivante : l'envie, la jalousie, la vanité, la cupidité, le désir sexuel, l'amour ou l'exubérance vous sont-ils totalement étrangers ? Non ? Pourquoi alors ces sentiments ne seraient-ils pas envisageables pour Humboldt ? Parce que les soi-disant « sources » ne le permettent pas objectivement, parce que cela ne peut être prouvé « scientifiquement » ? Il ne sert à rien de réduire Humboldt à un simple sujet d'étude que l'on examine à l'aide de sources, de journaux intimes et de vieux manuscrits. Car tout y figure-t-il ou manque-t-il quelque chose ? Quelque chose d'essentiel ? Parfois, il suffit de faire appel à son bon sens et de rassembler les pièces du puzzle. Bien sûr, aucun d'entre nous n'était présent lors de son voyage, mais avec un peu d'imagination, d'intuition et de perspicacité, son aventure américaine peut être retracée de manière beaucoup plus personnelle et réaliste que cela n'a été le cas jusqu'à présent. Bien sûr, sans garantie, mais ceux qui ont besoin d'une certitude à 100 % feraient mieux de ne pas mettre le nez dehors et surtout de ne pas lire cet ouvrage. Ce livre aborde entre autres les questions suivantes : avait-il un fils illégitime ? A-t-il vécu une relation triangulaire en Amérique du Sud ? Pourquoi le Français Charles-Marie de La Condamine était-il son idole et pourquoi le baron prussien a-t-il tenté de manière presque obsessionnelle de reproduire son itinéraire ? Que signifient les pyramides françaises situées sur l'équateur ? Le récit qui suit tente pour la première fois de percer ces mystères privés de l'expédition Humboldt. À propos, le texte suivant a été créé à partir de la version originale allemande à l'aide de l'intelligence artificielle.

    Chapitre I : La coca et la chaux

    Notre récit commence le jour de l'An 1802, une année très particulière pour Alexander von Humboldt, alors âgé de 32 ans et dans la fleur de l'âge. Ce sera l'année où il sera frappé par la flèche de Cupidon comme jamais auparavant dans son existence terrestre et où il sera submergé pour la première fois par un tsunami de sensualité qu'il n'aurait jamais cru possible. Mais nous y reviendrons plus tard. En ce premier jour de cette année décisive, la caravane de Humboldt, composée de lui-même, de son compagnon de voyage, le botaniste et médecin français Aimé Bonpland, de quatre ans son cadet, ainsi que de son serviteur José Gonzales, d'autres aides locaux et de diverses mules, chevaux et bœufs, se dirigeait lentement vers la ville d'Ibarra. Depuis près de deux ans et demi, il parcourait déjà la vice-royauté espagnole de Nouvelle-Grenade, qui était le prédécesseur politique des États actuels du Panama, de la Colombie, du Venezuela et de l'Équateur. Le 1er janvier, ils franchirent la frontière actuelle entre la Colombie et l'Équateur dans les hauts plateaux andins et s'approchèrent ainsi inévitablement de l'équateur, qui se présentait toutefois à l'Allemand sous un jour plutôt frais à cette altitude. Humboldt frissonnait certes ici, sur l'ancienne route militaire, mais il était néanmoins de bonne humeur. Après un séjour de plus de deux mois à Bogotá, siège administratif de la Nouvelle-Grenade, il était désormais heureux de découvrir de nouveaux horizons et d'échapper pour l'instant aux obligations sociales qu'il détestait tant. Le voyageur et explorateur allemand n'était guère impressionné par la ville de Bogotá : une commune venteuse et délabrée située sur le haut plateau andin à 2 600 mètres d'altitude, avec des bâtiments en ruine et une classe supérieure corrompue. Cependant, c'est là que vivait José Celestino Mutis, prêtre et érudit de 70 ans, sommité scientifique unanimement reconnue de la Nouvelle-Grenade, que Humboldt tenait absolument à rencontrer dans le cadre d'un échange scientifique.

    Avant de rencontrer le célèbre sage sud-américain, Humboldt était quelque peu inquiet, car celui-ci était réputé pour être extrêmement difficile et renfermé. Mais ces craintes se révélèrent infondées. Mutis se montra ravi de cette visite venue d'Europe, car elle lui valait une grande estime auprès des personnalités locales. Dans un esprit scientifique, il partagea avec l'Allemand et le Français toutes les connaissances qu'il avait acquises en près de quarante ans sur la botanique et la géographie locales. Il leur accorda également un accès illimité à son immense bibliothèque, ce qui s'avéra être une véritable aubaine pour Humboldt, car il put ainsi vérifier et compléter les connaissances qu'il avait acquises jusqu'alors en Amérique du Sud et « s'imprégner » de nouvelles connaissances. Son espagnol était devenu assez bon et, contrairement à Bonpland, les dialectes parfois aventureux du Nouveau Monde lui posaient de moins en moins de difficultés. Les échanges scientifiques avec Mutis, que Humboldt reconnaissait incontestablement comme une autorité, lui furent extrêmement utiles, mais les relations sociales avec la classe supérieure locale, considérées comme indispensables par Mutis, agaçaient beaucoup le Prussien. Humboldt considérait toutes ces fêtes, ces réceptions et ces salons comme une pure perte de temps. Il devait alors toujours revêtir l'uniforme de la cour prussienne qu'il avait emporté avec lui afin de faire bonne figure. Mais il savait que l'accomplissement de telles tâches lui ouvrait des portes qui, en tant qu'étranger, lui auraient normalement été fermées et inaccessibles dans la Nouvelle-Grenade. Il agissait donc selon la devise « fermer les yeux et foncer ». Humboldt et Bonpland avaient besoin des lettres de recommandation, des dons en argent et en nature ainsi que des contacts des classes supérieures pour progresser efficacement et à moindre coût. Le noble prussien avait certes hérité d'environ 100 000 thalers de sa mère, ce qui correspondait à environ 5 millions d'euros actuels, mais même cette somme était limitée. C'est pourquoi il considérait toujours les réceptions sous l'angle de sa propre promotion et de la collecte de fonds pour son voyage d'exploration. Elles étaient un mal inévitable et nécessaire. Une prostitution pour la science, en quelque sorte. Le célibataire Humboldt trouvait particulièrement désagréable d'être présenté aux filles célibataires et en âge de se marier de la haute société locale, avec lesquelles il devait alors mener une conversation galante avant de prendre congé habilement, sans trop froisser personne. Contrairement à Bonpland, qui ne s'était pas montré dédaigneux envers la gent féminine au cours du voyage, Humboldt n'éprouvait rien de tel pour ces créatures angéliques vêtues de robes roses, blanches et jaunes. Au contraire, le maquillage et la dentelle le faisaient régulièrement fuir.

    Mais tout cela était désormais derrière lui. Il pouvait respirer à nouveau et profiter de l'air frais qui soufflait dans la vallée depuis les sommets andins environnants. Alexander von Humboldt se sentait en bonne santé et l'esprit clair. Contrairement à Bonpland, qui était une fois de plus malade et affaibli par une fièvre quelconque depuis qu'ils avaient navigué sur le Río Magdalena. Le Prussien se réjouissait secrètement de sa bonne santé par rapport au jeune Bonpland, mais il avait un soupçon qu'il gardait pour lui. Humboldt supposait que Bonpland avait peut-être attrapé un ver ou quelque chose du genre lors de ses aventures répétées avec des femmes indigènes ou métisses. Aux yeux de Humboldt, Bonpland était un homme bon, un ami fidèle et un compagnon de voyage. Mais à la fin de la vingtaine, il était souvent prisonnier de ses pulsions, c'est-à-dire qu'il ne pouvait et ne voulait pas renoncer à la sexualité. Ses orientations et ses préférences étaient aussi flexibles que des rails de chemin de fer. Le Français ne désirait que des femmes exotiques, petites, aux seins tombants et aux cheveux noirs. Humboldt frissonnait à l'idée de savoir qui sa « bonne plante » (c'était le surnom donné au Français) avait déjà fécondé depuis son arrivée à Cumana, et était convaincu que nombre de ses graines avaient déjà germé. L'Allemand s'étonnait de la facilité avec laquelle le Français nouait des contacts avec les femmes. À ses yeux, Bonpland n'était pas vraiment laid, mais il n'était en aucun cas séduisant. Ses cheveux noirs brillaient de gras, son visage était bouffi comme celui d'un paysan et il n'était que légèrement plus grand que Humboldt lui-même. Mais cela rendait son compagnon plus semblable à la population locale que lui-même avec sa chevelure blonde, et comparé aux hommes du coin, même Bonpland dépassait presque toujours la moyenne d'une tête. Un homme qui représentait donc une offre intéressante pour les Indiennes et les Métisses, mais qui n'intéressait

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