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Yvette Kouadja l’Africaine
Yvette Kouadja l’Africaine
Yvette Kouadja l’Africaine
Livre électronique107 pages1 heure

Yvette Kouadja l’Africaine

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À propos de ce livre électronique

Lors d’un simple repas, une question fuse : « Quelle est ta vision de l’Afrique de demain ? » Yvette, avec calme et conviction, répond là où on ne l’attend pas : l’éducation. Pas les discours sur les dirigeants, ni les grandes promesses, mais le socle fondamental de toute société durable, la connaissance. À travers cet échange vif et profond se dessine une réflexion lucide sur les racines des maux africains : l’oubli du savoir, la négligence de la jeunesse et la méconnaissance de soi. En convoquant l’exemple des nations qui ont misé sur la formation, Yvette ouvre une voie possible pour le continent : celle d’un avenir bâti non pas sur le pouvoir, mais sur la transmission.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Après la publication de "Yvette Kouadja Moretti", Présidente, Brigith Gbadi poursuit sa réflexion sur le rôle des femmes dans le développement du continent africain et leur place à la tête des États avec le présent ouvrage. Sociologue et experte en développement social et en questions de genre, elle interroge les modes de gouvernance en Afrique et invite à repenser le pouvoir au féminin.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie8 juil. 2025
ISBN9791042269494
Yvette Kouadja l’Africaine

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    Aperçu du livre

    Yvette Kouadja l’Africaine - Brigith Gbadi

    Préface

    De Jeanne à Yvette, le relais est passé, le relais pour continuer la promotion de l’autonomisation des filles et des femmes dans la discipline, la rigueur et l’excellence.

    En effet, les femmes et les filles, lorsqu'elles accèdent aux ressources familiales et aux opportunités communautaires, tout comme les hommes, deviennent de puissantes agentes de changement et donc de développement de leurs familles et de leurs communautés (Sept façons de changer le monde, www.unwomen.org/fr).

    Et Yvette Kouadja en est la parfaite illustration. Son histoire est celle de milliers de filles, de femmes, qui, bien que compétentes et excellentes dans leurs domaines respectifs, sont « invisibles », car les standards d’évaluation de compétences favorisent un leadership orienté vers l’accomplissement des tâches.

    Cependant, Yvette Kouadja, avec son charisme et ses valeurs chrétiennes, est poussée au-devant de la scène associative et politique par ses pairs. Car ils ont appris à la connaître, plus qu’elle-même, en l’observant. Ne dit-on pas que les femmes sont les « sentinelles de l’invisible » ?

    Une femme présidente de la République de Côte d’Ivoire en 2032, pourquoi pas ? Rêvons grand pendant que nous y sommes, puisque la politique est synonyme d’actions. Tout en vous invitant dans mon rêve, à travers la lecture de ce roman, je vous exhorte à méditer cette citation de Mme Margaret Thatcher (première femme Premier Ministre en Grande-Bretagne et en Europe de 1979 à 1990) : « En politique, si vous voulez des discours, demandez un homme ; si vous voulez des actes, demandez une femme. »

    Véronique Ossohou-Koné

    Juriste/Consultante

    Experte en Violence Basée sur le Genre

    Avant-propos

    Le bon Dieu a disposé mes sens au point de me faire prendre conscience de tout. Chaque scène de ce livre est une description de vécu, mais aussi de souhaits pour l’Afrique.

    Yvette Kouadja l’Africaine nous invite à approfondir notre réflexion sur la contribution de la jeunesse dans le développement de l’Afrique. L’éducation et la formation doivent en être les piliers, mais comment s’y prendre ?

    À travers ce livre, j’appelle les dirigeants africains à une métanoïa c’est-à-dire au changement de vue, de regard pour voir la pensée et l’action se transformer de façon décisive pour notre Afrique et pour faire de la jeunesse une population responsable.

    Un nouveau paradigme, celui du panafricanisme responsable s’impose. Le leitmotiv sera un développement interne avec les ressources endogènes et une vision portée sur la jeunesse. Les ressources naturelles doivent aider les pays africains à se développer et non à s’entre-déchirer.

    En sus, la valorisation de nos cultures doit conduire à des vertus qui guideront la jeunesse dans son parcours. Un peuple sans culture est un peuple perdu. Notre culture est une richesse à ne pas brader et la mondialisation ne doit pas nous perdre. Aimons Mama Africa !

    L’entrée en scène de Luciano Moretti nous invite à nous souvenir que nous avons encore des parents dans les îles Caraïbes et dans les Antilles. Nous ne devons pas les oublier. Le changement de paradigme doit aussi les toucher.

    1

    La rencontre de la destinée

    Ce livre parle de la vie d’Yvette qui rentre dans la destinée annoncée par différentes personnes. Madame Kouadja, sa grand-mère paternelle avait eu la révélation d’un médium avant la naissance de Jeanne, la mère d’Yvette. Le directeur spirituel de ses parents avait également annoncé l’arrivée de cette enfant prodige à la suite d’un cheminement. Alors, ils faisaient tous attention à l’accomplissement de cette prophétie.

    Les parents d’Yvette étaient passés par une période très difficile de trois ans, mais le Seigneur leur avait fait grâce et tout était rentré dans l’ordre. Elle avait pu poursuivre ses études et obtenir deux diplômes professionnels en plus des diplômes universitaires. Sa formation professionnelle en Europe lui avait ouvert la porte de sa vie publique. Quatre ans après le Master 2, Yvette avait à la fois le profil de Magistrat et d’Avocat. Elle avait à peine vingt-cinq ans. Elle avait pris une inscription en sciences politiques à Paris à la demande de sa mère qui voyait les sollicitations des groupes de jeunes à son endroit. Ceux-ci souhaitaient qu’elle anime des conférences. Jeanne ne voulait pas que sa fille se positionne dans la politique ivoirienne sans des rudiments solides. Des groupes de soutien avaient commencé à se créer pour solliciter sa candidature aux élections législatives de la période.

    Le week-end avant le départ d’Yvette pour Paris, ses grands-mères avaient organisé une petite fête qui s’était vite transformée en une cérémonie des deux diplômes. Tous les amis d’Yvette, mais aussi d’anciens étudiants de sa mère, étaient présents. Il y avait à manger et à boire comme au bon vieux temps quand ses parents étaient jeunes. La grand-mère Amélia avait eu le temps de voir son petit fils préféré, Jean-Philippe, guérir avant de quitter ce monde. Elle voulait être enterrée au Ghana près de la tombe de son mari. Son absence à cette fête a été très remarquable. Sa bonne humeur manquait à tous.

    Yvette pensait plus à ses parents qu’à elle-même. Elle était mélancolique, mais avait des objectifs à atteindre. Chacun voulait lui offrir le voyage. Elle avait reçu un billet de son père, mais ses grands-pères ont changé le billet premium en classe affaires. Monsieur Kouaho disait : « Ma petite fille va revenir en héroïne car elle va porter haut le drapeau d’Éburnie ». Toute la grande famille et certains amis d’Yvette désiraient aller jusque sur le tarmac, mais seuls ses grands-parents et ses parents avaient eu ce privilège. La jeune fille n’avait pas encore de petit ami malgré la présence de plusieurs beaux jeunes gens dans son entourage. Yvette fera-t-elle de la politique à son retour à Abidjan ou sera-t-elle juste une femme juriste avec un diplôme en sciences politiques ? Personne ne saurait prédire son avenir car son parcours restait exceptionnel.

    En septembre 2017, Yvette intégra la prestigieuse école de sciences politiques. L’Institut d’Études Politiques de Paris, communément appelé Sciences Po, ou Sciences Po Paris, est une grande école française dans les domaines des sciences humaines et sociales, notamment le droit, l’économie, l’histoire, la science politique et la sociologie. Elle a préféré l’école située à la Rue Saint-Germain car le site est proche de plusieurs endroits qu’elle aime visiter tels que le Musée du Louvre, le Jardin des Plantes, le Couvent des frères Carmes, la Cathédrale Notre Dame de Paris, l’Église Saint Sulpice…

    Elle avait les mêmes goûts de la nature et de la prière que sa mère. Le premier jour de classe, elle avait accusé un léger retard pour des questions administratives. Les étudiants étaient en séance de prise de contact avec Monsieur Félix Dupont, le Professeur de sciences politiques. L’entrée d’Yvette fut pratiquement solennelle. Tous avaient fait silence, on eut dit que c’était le directeur de l’école ou le ministre de l’éducation qui faisait son entrée.

    Lorsqu’elle avait toqué la porte, l’enseignant, qui lui faisait dos, avait répondu : « Entrez s’il vous plaît ». Mais, lorsqu’il se retourna pour voir qui entrait, il était comme tétanisé. Les étudiants étaient à

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