Une Passion Irrépressible: L'amour est la réalité ultime

PRÉAMBULE

J’étais athée, féministe, mais j'ai toujours ressenti la magnificence de la foi et du sacrifice. J’avais choisi une vie rebelle. Cependant, j’acceptais toute forme pure de prière, je savais que ce sont des énergies positives. J’appartenais à la génération des sans pères ni maîtres. J’ai toujours enfreint les règles, pourtant j’étais profondément attirée par le dévouement et la dévotion. Lorsque je lisais les vies des grands saints et saintes, j’enviais leurs capacités d’Amour inconditionnel. Je trouvais ridicule les Hari Krishna qui dansaient et chantaient dans les rues. Je ne connaissais rien à l’hindouisme, mais je comprenais le mysticisme.

De préadolescente à adolescente, j’étais en profonde connexion avec le Christ. Adulte, j’ai tout abandonnée pour suivre mon chemin de combattante pour la justice et la paix. J'ai tout quitté en me disant: «s’il y a un Dieu je le rencontrerai».

Dieu est miséricordieux et ne nous abandonne jamais. À l'âge vénérable de presque soixante dix ans, il est réapparu sous l’apparence d’un homme, un Maître illuminé, hindouiste, ouvert à toutes formes de dévotion et d’amour pur pour le Divin. Un Saint.

Les Maîtres, les Saints sont les graines fertiles et la protection de cette terre, la source de tout bien.

J’ai toujours connu cette vérité éternelle au fond de mon cœur. J’ai toujours su qu’avec un vrai Maître il fallait mettre l’Ego de côté, apprendre l’humilité et la dévotion, et l’Amour Pur. À l'intérieur j’étais consciente de tout ça. C'est un processus de purification et de détachement de la matière et des formes superficielles d’amour. C’était un chemin difficile mais souvent je ressentais l’appel.

Tandis que je lisais "Le Dieu des femmes" de la philosophe féministe Luisa Muraro, l’émotion et le désir brûlant de vivre ce genre d’amour m’assaillaient. Une partie de moimême, endormie, aspirait à ce mysticisme.

Après la mort de ma Mère, afin de l’honorer avec ses traditions chrétiennes, j’ai recommencé à fréquenter les églises. Un jour dans la chapelle de la Madone de Santa Giulia, un petit homme, tout simple, priait à haute voix, avec une extrême douceur et une profonde connexion, la Mère Divine. J’ai éclaté en sanglots. Dieu, si seulement j’avais pu ressentir la Foi et l’amour de cet homme! Ils mont profondément manqué!

Au cours de ces dernières années j’ai passé des heures à pratiquer la méditation vipassana enfermée dans ma chambre, loin des dynamiques du monde extérieur. Dieu écoute le désir de l’âme. Mon âme désormais avait besoin d'être alimentée.

Et Guruji, Swami Vishwananda, est arrivé.

J’ai tout de suite compris profondément que j’étais devant un Saint d’une grande envergure, j’ai compris que Lui seul pourrait me ramener sur le chemin de la spiritualité interrompu à l’adolescence. J’ai ressenti qui Il était et le rôle qu'Il avait sur cette terre. Il était là pour ouvrir le cœur des gens à l’Amour de Dieu.

J’ai toujours su dans mon cœur que la seule vérité profonde dans la vie est l’Amour. Tout le reste est sujet à détérioration, il est transitoire comme notre corps. J’ai toujours voulu l’Amour pur et absolu. J’ai toujours chanté le manque permanent de cet Amour.

Je pourrais aimer cet homme pur, qui s’est rendu si disponible afin de nous apporter à nous tous l’amour et la paix. Il était hindou mais avait le même langage que le Christ, Il parlait en paraboles simples comme Jésus, un pêcheur d'âmes comme Lui, qui mettait sa vie au service des autres.

J’ai décidé de Le suivre, de me consacrer entièrement à Lui et à Sa mission. J’étais âgée, je ne pouvais plus perdre mon temps. Le message divin m’était parvenu, j’avais la foi. Et, je suis immensément reconnaissante pour le chemin spirituel que j’ai entrepris en pratiquant tous les jours avec mon Maître. Je Le rencontre rarement mais dans mon cœur j'ai un lien profond avec Lui.

Je Le perçois comme Claire percevait Saint François d'Assise. Il existe de nombreux exemples. Je ne suis pas sainte mais je vis cette forme de relation.

Je sais que les générations futures entendront parler de Swami Vishwananda, Le bâtisseur des Temples et de la Foi, Le Guérisseur qui apporte la Lumière autour de Soi.

J’ai tout quitté pour Le suivre, j’ai renoncé au monde extérieur, Je suis une nonne dans l’Ordre Spirituel de Paramahmsa Swami Vishwananda.

Paramahamsa est le titre qui Lui a été attribué en Inde et qui signifie «celui qui peut séparer l’Esprit de la matière». Je ne suis pas enfermée dans un monastère mais je mène une vie religieuse. J’ai la Grâce de Le ressentir profondément en moi et de participer à Sa mission dans la communauté de Bhakti Marga (le chemin de la Dévotion).

Les préjugés humains ne m’ont pas épargné. J’ai perdu plusieurs relations d’affections. Effrayées par ce dévouement total à un homme.

«Si quelqu’un comme toi s’engage sur ce chemin, cela met en crise», m’a dit mon amie il y a huit ans. Alors, on se protège, on prend ses distances. Je prie pour eux et je sais que Guruji, ayant pris en charge mon âme, il ne protège pas seulement moi-même, mais aussi tous les membres de mon entourage affectif.

Je suis Guruji et Sa mission depuis six ans. J’ai dû étudier et apprendre beaucoup, parce que j’aime connaître le terrain sur lequel je marche et parce que mon Maître veut que les gens qui Le suivent étudient les Écritures anciennes et Ses enseignements.

Aujourd’hui, je sais que l’hindouisme, la plus ancienne religion existante, est aussi la plus ouverte et non dogmatique. L’hindouisme affirme:

«Il n’y a qu’une seule vérité, les sages l’interprètent de différentes manières». Et mon Maître à un profond respect pour les autres religions existantes.

Pour comprendre le chemin que j’ai choisi, je cite les paroles de Sainte Thérèse Couderc.

C’est là que je veux aller...

SAINTE THÉRÈSE COUDERC

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«Je comprends toute la portée de l’expression «lâcher prise», s’abandonner, mais je ne peux l’expliquer. Je sais seulement que celle-ci est très vaste, englobant à la fois le présent et l’avenir; s’abandonner, c’est plus que de se consacrer, plus que de se donner, c’est aussi quelque chose de beaucoup plus que de tout quitter pour Dieu.

En un mot, s’abandonner et mourir à tout et à soi-même, ne plus se préoccuper de soi-même sinon le fait d’être continuellement tourné vers Dieu.

En outre s’abandonner, c’est d’ailleurs ne plus rien chercher pour soi-même, ni pour la partie spirituelle ni pour la partie physique, c’est-à-dire ne plus poursuivre sa propre satisfaction, mais uniquement le plaisir divin.

Il faut ajouter que s’abandonner, c’est aussi suivre cette attitude de détachement qui permet de ne plus s’accrocher à rien, ni aux gens ni aux choses, ni au temps ni au lieu. C’est tout accueillir, tout accepter, se mettre à l’arrièreplan de tout.

Vous pensez peut-être que tout ceci est très difficile à faire… Ne vous laisser pas berner. Il n’y a rien de plus facile à faire, rien de plus doux à mettre en pratique.

Tout cela consiste à faire un acte généreux une fois pour toutes, en disant avec toute la sincérité de votre âme: «Mon Dieu, je désire être entièrement à toi; puissiez-vous accueillir mon offre».

De cette façon, tout a été dit. Mais à partir de ce momentlà, vous devez prendre soin de vous maintenir dans cet état d’esprit et de ne pas échapper à aucun des petits sacrifices qui peuvent vous aider à progresser