Un chevalier nommé William Marshal : roman historique

Richard Levonian

Un chevalier nommé William Marshal : roman historique

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Inhaltsverzeichnis

Un chevalier nommé William Marshal : roman historique

Copyright

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Chapitre 28

Chapitre 29

Chapitre 30

Chapitre 31

Chapitre 32

Chapitre 33

Chapitre 34

Chapitre 35

Chapitre 36

Un chevalier nommé William Marshal : roman historique

de RICHARD LEVONIAN

Copyright

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Alfred Bekker

Roman par l'auteur

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Chapitre 1

Un guerrier doit être prêt à se battre à chaque instant pour son honneur et celui de son maître. Cette pensée m'a tenu éveillé la nuit avant d'entrer dans mon premier tournoi. L'obscurité enveloppait le camp et le scintillement des sentinelles était le seul signe rassurant au milieu de mon esprit agité. Je me levai lentement de mon camp et sortis de la tente, mon bouclier d'os et mon épée serrés contre moi.

William ? Qu'est-ce que tu fais dehors ?, demanda une voix familière derrière moi. C'était Guillaume de Tancarville, mon mentor et ami paternel. Son regard était clair et ferme, reflétant les années d'expérience dans ses yeux gris.

Maître, je cherche le calme avant la tempête, répondis-je, la voix ferme, mais avec une pointe de malaise. Demain, j'affronterai des hommes qui veulent me faire tomber. Des hommes qui remettent en question la force d'un chevalier de Tancarville.

Guillaume hocha la tête en signe de compréhension. Je me souviens de mon premier combat, Guillaume. L'incertitude, la peur de l'échec. Mais sais-tu ce qui m'a aidé ?

Quoi, maître ? Ma curiosité l'emporta sur mon trouble intérieur.

Le fait de savoir que chaque combat, aussi dangereux soit-il, porte en lui une leçon. Et la capacité d'apprendre de chaque défaite et de chaque victoire. Guillaume a posé une main sur mon épaule. Tu as le sang d'un guerrier en toi. Aie confiance en toi, Guillaume. Ton heure viendra.

Le lendemain matin, le champ de tournoi était un enchevêtrement vivant de chevaliers, d'écuyers et de badauds. Les chevaux trépignaient d'impatience, le métal s'entrechoquait tandis que les armes étaient affûtées et les armures revêtues. Guillaume m'aida à enfiler mon armure de plaques et me tendit l'épée. Cet outil est plus qu'une arme, Guillaume. C'est un prolongement de ton âme. Traite-la avec respect.

J'ai serré la poignée et j'ai senti la confiance s'insinuer dans mes veines. Je vais te rendre fier, toi et notre famille, maître.

Tu le feras, mon garçon. Guillaume sourit avant de se détourner vers ses propres préparatifs. Mais n'oublie pas : reste vigilant. Un moment d'inattention peut signifier la fin.

Lorsque le héraut a annoncé le début du tournoi, je suis entré dans l'arène sur mon cheval, les yeux de la foule rivés sur moi. Mon cœur battait la chamade, mais ma concentration était claire. Mon premier adversaire, un chevalier de la maison de Blois aux larges épaules, dégaina son épée et me fit un signe de tête avec un sourire féroce.

Prêt pour votre affaire, marshal ? Sa voix dégoulinait de confiance.

Tout vol en altitude se termine par une chute, ai-je rétorqué d'un air féroce. Mais je suis encore dans les airs.

Dans un tonnerre de coups de sabots, notre combat a commencé. Métal contre métal, l'écho de nos coups résonnait sur le terrain. Son attaque était dure et implacable, mais j'esquivais, parais et cherchais une ouverture. Chaque mouvement était une danse entre la vie et la mort, et je remarquais que mes séances d'entraînement avec Guillaume portaient désormais leurs fruits.

Un coup soudain de ma lame, et il recula en titubant, la surprise visible dans ses yeux. Je poursuivis, saisis l'occasion et, d'un coup final, il s'écroula au sol. Un bref moment de silence s'installa avant que la foule n'éclate en acclamations.

Guillaume s'est approché de moi, le visage rayonnant de fierté. Bien joué, Guillaume. Ce n'était que le début.

J'ai hoché la tête avec gratitude tandis qu'un sentiment inattendu grandissait en moi - la certitude que mon voyage en tant que chevalier venait de commencer et que d'innombrables aventures m'attendaient. J'étais prêt à forger mon destin et à graver mon nom dans l'histoire.

*

Chapitre 2

Le soleil était haut dans le ciel alors que le tournoi se poursuivait. J'avais remporté ma première victoire, mais la journée était loin d'être terminée. Alors que je ramenais mon cheval vers notre camp, je sentais les regards des autres chevaliers sur moi. Ce n'était que le début, et maintenant que j'avais leur attention, je devais les convaincre que ce début n'était que le prélude à de nombreuses autres victoires.

Guillaume ! m'appela une voix familière tandis que je conduisais mon cheval à l'abreuvoir. C'était Baudouin de Béthune, un ami et compagnon de combat dont la confiance et le respect comptaient beaucoup pour moi. C'était impressionnant. Tu lui as donné plus que ce qu'il attendait.

Je souris légèrement, tapote l'encolure de mon cheval pour le rassurer et me tourne vers lui. Merci à toi, Baudouin. Mais il reste encore quelques combats à gagner avant la fin de la journée.

Baudouin a hoché la tête et a posé une main sur mon épaule. Et tu gagneras chacun d'entre eux. Je n'ai aucun doute à ce sujet.

Nous avons échangé quelques mots avant de retourner aux préparatifs. Le prochain combat approchait à grands pas et je devais être prêt. Guillaume me donna de précieux conseils tandis que je m'enveloppais à nouveau dans l'armure, l'épée bien en place à mes côtés.

L'appel du héraut retentit à nouveau et je descendis dans l'arène une nouvelle fois, cette fois contre un chevalier expérimenté de la maison d'Anjou. Son regard était froid, calculateur, et ses mouvements témoignaient de nombreux combats gagnés.

Le jeune marshal, dit-il avec une pointe de moquerie alors que nous nous faisions face. On va voir si ta première victoire est plus qu'une simple coïncidence.

Nous verrons bien, ai-je répondu calmement, en tenant fermement l'épée.

Il s'est précipité, son épée était une lame étincelante sous le soleil. Nos armes s'entrechoquèrent, des étincelles volèrent, et le combat fut plus acharné que le premier. Il était fort, ses attaques étaient étonnamment rapides, mais je tenais bon, j'esquivais, je parais, je contre-attaquais. Chaque coup, chaque blocage exigeait toute ma concentration et mon habileté.

Un moment d'inattention de ma part a fait que sa lame a frôlé mon armure et une douleur lancinante a traversé mon flanc. Je serrai les dents, ignorai la douleur et me concentrai sur le combat. Je savais qu'un moment de faiblesse pouvait signifier ma fin.

D'un coup soudain et puissant, j'ai écarté son épée et immobilisé ma propre lame sur son plastron. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise lorsqu'il perdit pied et s'écroula lourdement au sol. Une fois de plus, des acclamations éclatèrent dans la foule, plus fortes et plus enthousiastes qu'auparavant.

Le chevalier se leva en respirant difficilement, ses yeux exprimant un respect non dissimulé. Bien combattu, marshal. Tu es en effet plus qu'un nouveau nom sur la place de tournoi.

Je l'ai aidé à se remettre sur ses pieds et j'ai hoché la tête avec reconnaissance. Votre respect m'honore. Un adversaire exceptionnel ne rend la victoire que plus précieuse.

Fatiguée, mais victorieuse, je suis retournée à cheval à mon campement. Guillaume et Baudouin m'attendaient, tous deux visiblement satisfaits et fiers.

Trois victoires, Guillaume, dit Guillaume, les yeux brillants. Tu fais honneur à ce nom.

Le tournoi n'est pas encore terminé, maître, dis-je en réprimant la fatigue du combat. Il y a encore plus à gagner et plus à prouver.

Guillaume a hoché la tête, sa main reposant à nouveau sur mon épaule. Tu as raison. Mais rappelle-toi que toute victoire implique des responsabilités. Et ton nom restera gravé dans le cœur et l'esprit de ces hommes, non seulement par tes victoires, mais aussi par ton honneur et ton courage.

Je jetai un regard sur le terrain du tournoi, rempli du bruit des combats et des acclamations des spectateurs. Mon voyage ne faisait que commencer, et les aventures qui m'attendaient promettaient bien plus que la