Ma vie en mode zen... ou presque !

Isla River

Ma vie en mode zen... ou presque !

First published by Nova Pages Publishing 2025

Copyright © 2025 by Isla River

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First edition

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Contents

Le jour où mon réveil a déclaré la guerre

Yoga, matcha et autres tentatives de zénitude

Quand mon cerveau fait du karaoké mental

Le pouvoir des petites choses (et des grandes catastrophes)

Mon téléphone, cet ennemi zen

Le jour où j’ai parlé à mon cactus (et il m’a répondu)

Les joies (et les galères) de la cuisine en pleine conscience

Quand le stress m’a invitée à danser

Le bonheur est un muscle (et il faut l’entraîner)

Ma vie en mode zen… et j’adore ça !

Le jour où mon réveil a déclaré la guerre

Le bip strident de mon réveil a retenti, me sortant brutalement de mon sommeil. Pas un doux gazouillis d’oiseaux, non, un hurlement de sirène digne d’une alerte nucléaire. 6h30. L’heure fatidique. L’heure où je dois me transformer en working girl efficace et dynamique. Mais ce matin-là, mon corps avait décidé de faire grève.

J’ai appuyé sur le bouton snooze, espérant gagner quelques minutes de sommeil supplémentaires. Erreur fatale. Le réveil, vexé, a redoublé d’intensité, accompagné d’une vibration digne d’un tremblement de terre. J’ai fini par me lever, les yeux mi-clos, les cheveux en bataille, et l’impression d’avoir été percutée par un camion.

Dans la salle de bain, le miroir m’a renvoyé l’image d’un panda fatigué. Des cernes profonds soulignaient mes yeux, et mes cheveux ressemblaient à un nid de pie. Respire, Léa, respire, me suis-je murmuré, essayant de me rappeler les conseils de mon application de méditation. Mais mon cerveau, lui, était déjà en mode panique.

La journée a commencé sur les chapeaux de roues. Café renversé sur ma chemise blanche, course effrénée pour attraper le bus, réunion matinale interminable où j’ai failli m’endormir… Le stress montait en flèche, et mon corps, lui, commençait à manifester son mécontentement. Maux de tête, tensions dans la nuque, estomac noué… La totale.

À midi, j’ai déjeuné devant mon ordinateur, engloutissant un sandwich sans même le goûter. Mon téléphone n’arrêtait pas de vibrer, m’inondant de notifications et de mails urgents. J’avais l’impression d’être une marionnette, ballottée par les événements, sans aucun contrôle sur ma vie.

En sortant du bureau, le ciel gris et la pluie fine n’ont fait qu’aggraver mon humeur. J’avais l’impression d’être