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Les Cicatrices de L'Aurore: Développement Personnel
Les Cicatrices de L'Aurore: Développement Personnel
Les Cicatrices de L'Aurore: Développement Personnel
Livre électronique88 pages53 minutes

Les Cicatrices de L'Aurore: Développement Personnel

Par Benak

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À propos de ce livre électronique

 

Les Cicatrices de l'Aurore : un roman bouleversant de résilience et de renaissance

Une histoire poignante sur la reconstruction après une rupture amoureuse

 

Et si nos blessures devenaient notre plus grande force ?

 

À 17 ans, Léa voit son univers s'effondrer lorsque Mathis, son premier amour, la quitte brutalement par un simple message. Dévastée, elle s'enferme dans une spirale d'obsession et de douleur, traquant son ex sur les réseaux sociaux, s'enfonçant dans l'isolement et la perte d'estime de soi. Mais une rencontre inattendue au bord de l'océan bouleverse son destin : une vieille femme lui confie un mystérieux coquillage, symbole d'espoir et de renaissance.

 

Dès lors, commence un voyage initiatique où Léa apprendra à transformer ses cicatrices en lumière. Grâce à l'art, l'amitié et des rituels de guérison insoupçonnés, elle découvrira que la véritable guérison ne vient pas du passé, mais de la force que l'on trouve en soi.

 

Pourquoi lire « Les Cicatrices de l'Aurore » ?

 

? Un récit vibrant d'émotions, qui plonge au cœur des blessures adolescentes : chagrin d'amour, dépendance affective, pression sociale.

 

? Des outils concrets pour se reconstruire : journal intime, art-thérapie, reconnexion à la nature.

 

? Des personnages inspirants et inoubliables : Enzo, le meilleur ami sarcastique ; Clara, l'artiste rebelle ; Madame Irina, la prof de danse aux méthodes radicales.


? Un regard puissant sur l'impact des réseaux sociaux et les illusions qu'ils entretiennent sur l'amour et l'image de soi.

 

Un livre qui fait écho à une génération

 

? Pour les adolescents et jeunes adultes en quête de résilience.

? Pour ceux qui cherchent à surmonter une rupture et à retrouver confiance en eux.

? Pour les amateurs de romans poignants comme Nos Étoiles Contraires ou Normal People.

 

« Les Cicatrices de l'Aurore » n'est pas seulement une histoire de perte. C'est un roman lumineux sur la renaissance, un hymne à la force intérieure qui sommeille en chacun de nous. Parce que nos blessures ne sont pas des failles, mais des chemins vers une version plus forte de nous-mêmes.

LangueFrançais
ÉditeurBenak
Date de sortie14 févr. 2025
ISBN9798230465898
Les Cicatrices de L'Aurore: Développement Personnel
Auteur

Benak

Écrivain, poète et chroniqueur, Benak est surtout un grand rêveur qui croit en la magie des mots et en leur splendeur. Porteur d’un projet d’écriture tant ambitieux que prometteur, il met sa plume au service de l’humanité pour instruire et plaire. C’est au sang de son esprit et à l’encre de son cœur qu’il nous tisse des écrits de lumière. De la fiction à la non-fiction en passant par le roman, le récit, le conte pour enfant et la poésie, il traduit son imaginaire en nous proposant une écriture de belle facture, un agréable moment de littérature. S’escrimant toujours avec les mots pour le plaisir du dire et de l’écrire, il mène une vie simple, mais pas tout à fait tranquille. En citoyen du Monde très sensible, certains événements déteignent sur sa vie en y laissant des empreintes indélébiles. Philosophe, écrivain et poète engagé, il porte en lui les stigmates de l’injustice et de l’iniquité.

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    Aperçu du livre

    Les Cicatrices de L'Aurore - Benak

    1.

    Ce matin d’octobre , la petite ville de Saint-Clair respirait cette quiétude propre aux lieux où le temps semble s’être assoupi. Les toits d’ardoise luisaient sous un ciel laiteux, traversé par le vol nonchalant des mésanges. Rue des Tilleuls, les commerçants dépliaient leurs enseignes avec cette lenteur heureuse des gens sûrs que rien ne viendrait troubler l’ordre des choses. À la boulangerie « Aux Pains Doux » , Madame Duval, femme rondelette aux joues rosées comme des pêches mûres, alignait déjà les chaussons aux pommes en fredonnant une vieille chanson de Barbara. Son mari, Julien, jardinier municipal au dos voûté par des années à sculpter les rosiers de la place de la Mairie, sirotait son café en souriant à leur fille unique. Léa. Leur étoile filante.

    Léa marchait vers le lycée, son sac en toile de jute battant contre sa hanche. À dix-sept ans, elle avait hérité des yeux vert-de-gris de son père et des fossettes de sa mère, mais son regard trahissait une profondeur mélancolique qui détonnait dans ce visage d’ange. Ce lundi ressemblait à tous les autres : mêmes pas pressés sur les pavés luisants, même mèche rebelle échappée de son chignon, même effluve de pain grillé qui la suivait depuis la boutique familiale. Pourtant, quelque chose dans l’air crissant de cette saison naissante claquait comme un avertissement.

    — Tu as oublié ton goûter, ma chérie !

    Sa mère essoufflée l’intercepta devant le portail rouillé du lycée, une mèche de cheveux poivre et sel collée à sa tempe. Elle glissa dans la poche de Léa un sachet de cookies encore tièdes.

    — Maman, je ne suis plus en CP, souffla Léa avec un sourire tendre.

    — Pour moi, tu seras toujours ma petite fée des bois, rétorqua-t-elle en ajustant l’écharpe de sa fille.

    Le cours de philosophie débuta dans la torpeur habituelle. La salle exhalait une odeur de craie humide et de vieux cahiers, rythmée par le tic-tac d’une horloge capricieuse. Léa s’installa près de la fenêtre, là où la lumière automnale caressait son carnet de croquis ouvert. Depuis deux ans, chaque page libre se peuplait du même visage : Mathis. Ses cheveux noirs en bataille, sa cicatrice en arc de lune sur la pommette, héritage d’une chute de vélo à douze ans. Elle dessinait ses mains surtout, ces mains fines de pianiste qui l’avaient enlacée lors de leur premier baiser, derrière le kiosque à musique.

    Le professeur, un homme longiligne dont les costumes élimés semblaient dialoguer avec sa barbe de trois jours, écrivait un sujet au tableau. L’amour est-il une prison ou un territoire libre ?

    Léa mordilla son stylo, le cœur soudain lourd. Mathis n’avait pas répondu à ses messages depuis trois jours.

    — Mademoiselle Duval ?

    Elle sursauta. Dans sa poche, son téléphone vibra. Un SMS. Mathis. Son pouce dérapa sur l’écran.

    « Léa. Ça marche plus. T’es devenue chiante à force de rester dans ton monde de dingue. Je sors avec Élisa. Tkt pas, on reste potes. »

    Le stylo lui échappa des doigts. Celui-là heurta le sol avec un claquement sec, écho violent dans le silence.  Autour d’elle, les murmures s’éteignirent. La voix du professeur se brisa en échos étouffés... Prison... Libre... Amour... Les lettres dansaient devant ses yeux. Elle se leva si brusquement que sa chaise grinça.

    — Je... Je ne me sens pas bien.

    Elle courut.

    Les couloirs du lycée, habituellement résonnants de rires et de claquements de casiers, semblaient ce matin s’étirer à l’infini. Les affiches de prévention contre le harcèlement, les graffitis anonymes sur les murs... Tout se brouillait. Elle trébucha dans l’escalier, attrapant la rampe juste à temps. T’es devenue chiante. Les mots cognaient à ses tempes, synchrones aux battements désordonnés de son cœur.

    Quand elle poussa la porte de sa chambre, un capharnaüm organisé de livres d’art et de pots de peinture éventrés, le premier objet qui la foudroya fut le pull gris oublié sur le lit. Celui de Mathis. Encore imprégné de son parfum, un mélange de citronnelle et de clope électronique à la vanille. Elle le serra contre elle, aspirant cette fragrance qui la faisait autrefois fermer les yeux de bonheur. Puis, d’un geste rageur, elle le projeta contre le miroir. La glace se fendilla, démultipliant son reflet en mille morceaux de fille brisée.

    Dehors, le vent s’était levé. Il faisait danser les chrysanthèmes que son père avait plantés sous sa fenêtre, ces fleurs des cimetières, disait-il toujours avec un rire gêné. Léa s’effondra sur le sol, le dos contre le radiateur froid. Dans la pénombre, les dessins épinglés au

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