[go: up one dir, main page]

Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

La dépression, un espoir de guérison
La dépression, un espoir de guérison
La dépression, un espoir de guérison
Livre électronique138 pages1 heure

La dépression, un espoir de guérison

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

"La dépression, un espoir de guérison" est un cœur à cœur qui vise à briser les tabous entourant la dépression. Cet ouvrage explore les combats de l’auteure, évoquant sans détour des comportements inadaptés comme l’automutilation. À travers un récit poignant et authentique, elle montre que la guérison est en cours pour elle-même, offrant ainsi un message d’espoir et de résilience à tous ceux et celles qui traversent des épreuves similaires.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

À la suite de l’annonce d’une dépression liée à un état de stress post-traumatique, l’idée d’écrire une autobiographie a germé en Céline Philippe. Son but, en prenant la plume, est de partager son quotidien avec les aléas de cette maladie, de se libérer, de progresser et éventuellement d’aider d’autres personnes dans la même situation.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie18 oct. 2024
ISBN9791042240868
La dépression, un espoir de guérison

En savoir plus sur Céline Philippe

Auteurs associés

Lié à La dépression, un espoir de guérison

Livres électroniques liés

Biographies littéraires pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur La dépression, un espoir de guérison

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    La dépression, un espoir de guérison - Céline Philippe

    Prologue

    Comme promis, je vous ai écrit la suite de mon évolution et l’avancée dans mon combat contre la dépression.

    J’espère vous partager des bonnes nouvelles, plus que dans le livre précédent.

    Pour moi, je n’avance pas parce que je ne vois pas d’amélioration dans mon état. Je me scarifie encore, j’ai toujours mes troubles de l’alimentation et j’ai encore des moments de tristesse intense avec des idées de mort.

    Là où je vois mon avancé, c’est le fait d’être allé porter plainte parce que je sais que beaucoup de personnes qui se font agresser ne portent pas plainte pour quelques raisons que ce soit. Moi j’ai réussi à le faire et je pense que je peux être fière de moi de l’avoir fait.

    Chapitre 1

    Pour commencer, je vais parler de ce dont j’ai oublié de partager dans mon premier ouvrage.

    Je n’ai pas fait part de la jument que je me suis offerte il y a maintenant deux ans. C’est une jument selle français, robe alezane de 28 ans. Je ne l’ai encore jamais montée parce qu’elle était dans un champ avec une autre jument et elle stressait lorsqu’on l’a sortait sans sa congénère.

    Pour reprendre sur mon état de santé, aujourd’hui jeudi, je me suis scarifié plusieurs fois sur le bras droit. Je me sens vide, il y a tout qui se mélange dans ma tête. Le fait de ne pas trouver du travail, d’avoir que des réponses négatives ou des réponses en suspens, puis il y a mes envies de scarifications et le fait d’être perdue sentimentalement.

    Je peine à trouver un emploi, c’est dur pour moi parce que je culpabilise de rien faire de mes journées alors que mes parents travaillent toute la journée.

    Je fais des démarches en postulant à des offres, envoyer mes CV, mais rien n’y fait, je n’ai que des réponses négatives, tout du moins quand j’ai une réponse.

    De plus je suis perdue sentimentalement. Je pense régulièrement à mon ex, celui qui m’a menti, et je ne sais pas quoi faire. Une partie de moi a envie de se remettre en couple avec lui, mais il y a une petite voix dans ma tête qui me dit qu’il faut pas parce que je vais le regretter. Je suis littéralement perdue…

    En plus, il insiste pour qu’on se revoie ou pour m’appeler et je ne sais pas si je suis prête pour ça, mais en même temps c’est dur de lui refuser parce que j’ai pas envie de le blesser en n’acceptant pas ses demandes.

    Je pense qu’on m’entendrait, on me dirait de me laisser du temps. Il faut que je me laisse du temps pour toute réflexion !! Je sais que ce n’est pas la chose la plus importante, mais j’ai besoin d’avoir des réponses à mes questions pour pouvoir être fixée et avancer sans le regretter en faisant le mauvais choix. Lorsque je suis confrontée à un dilemme, je suis toujours indécise et ne sais pas quoi faire parce que j’ai peur de faire le mauvais choix et le regretter après.

    Cela fait maintenant une semaine que les réveils sont durs pour moi. J’ai des difficultés pour me réveiller, j’ai besoin de prendre plusieurs minutes pour pouvoir me lever. Ça fait partie, malheureusement, d’une conséquence de la dépression.

    On m’a expliqué que cela pouvait s’expliquer par le fait que la dépression entraînait une perte d’intérêt pour toutes choses de la vie quotidienne y compris pour se réveiller. Le sommeil peut être, je pense, un refuge pour la personne en état dépressif pour surmonter sa souffrance.

    Je viens de penser… je ne vous ai pas beaucoup parlé de mon alimentation.

    En effet, ça fait depuis ma sortie d’hôpital, il y a un mois, que je n’ai pas mangé un repas complet. Je m’alimente très peu et très mal. Je mange un gâteau ou un yaourt une fois de temps en temps.

    Parfois, je bois en grande quantité pour faire disparaître la sensation, de faim.

    Il m’arrive également de manger, mais de me faire vomir ensuite, notamment quand je mange en quantité plus importante que d’habitude.

    Je m’alimente peu parce que je me trouve grosse et donc je veux à tout prix maigrir. Je ne fais que 55 kilos, mais c’est trop pour moi. J’ai une image de moi et de mon corps très négative, je ne m’aime pas et n’accepte pas mon corps.

    Chapitre 2

    Aujourd’hui, je suis allée voir ma grand-mère, chez qui j’ai replanté des fleurs. Elle était contente de nous revoir, parce qu’il est vrai que ça faisait plusieurs jours que nous n’y étions pas allés, ma sœur et moi.

    En fin d’après-midi, je suis allée aider mon père pour appointir des piquets. Ça m’a fait du bien de voir ma grand-mère et de sortir un peu de la maison.

    En ce samedi, mon père, mon beau-frère et moi-même sommes allés scier du bois chez un particulier.

    Le bois est une chose que j’aime faire, c’est comme une passion pour moi. Je sais que c’est difficile, mais j’aime le travail physique et j’aime la nature.

    Je me suis, malheureusement, une nouvelle fois, scarifiée à plusieurs reprises sur les avant-bras.

    Mon père et moi avons également appointi des piquets, une cinquantaine de piquets.

    Dimanche 16 avril, j’ai commencé ma journée en faisant un travail. Il s’agissait de faire une frise chronologique en écrivant tous les événements dont je me souviens. Cela pouvait m’aider à me remémorer des événements, mais jusqu’à ce jour je n’ai aucun souvenir à part des souvenirs traumatisants ou marquants.

    Voilà une semaine que je ne vous ai pas écrit. Pour la simple et bonne raison que je n’allais pas bien. Je ne vais pas totalement mieux aujourd’hui, malheureusement pour moi. Ça fait également une semaine que je me scarifie tous les jours. Les bras et les cuisses principalement. Au début je me scarifiais à l’aide d’un cutter, mais depuis deux-trois jours je le fais avec un morceau d’un verre que j’ai cassé maladroitement dernièrement.

    J’ai rendez-vous demain avec un médecin psychiatre.

    Je me réveille ce matin difficilement, comme tous les matins depuis maintenant plus d’une semaine. Je me suis endormie, la veille, avec des pensées de mort qui sont apparues d’un seul coup. Heureusement, je me suis endormie assez rapidement, ce qui m’a évité d’y penser trop.

    Je ne vous ai pas dit non plus, ma sœur, la mère de mon filleul, est de nouveau enceinte. On vient d’apprendre qu’il s’agit encore d’un petit bonhomme. Ça me donne davantage envie d’avoir un enfant également. Ça fait quelques mois que j’y pense, j’ai envie d’être maman. Mais avant ça il faut que je trouve un emploi fixe et une maison dans laquelle je pourrai habiter rapidement.

    Chapitre 3

    Je vous ai un peu laissé de côté ces derniers temps. En effet en ce jour nous sommes le samedi 6 mai, cela fait donc plus de deux semaines que je ne vous ai pas partagé mon quotidien. Je ne vous ai pas oublié, certainement pas, mais je n’ai pas pris le temps de vous écrire. Ces deux dernières semaines, je me suis mise à tricoter tous les jours souvent enfermée dans ma chambre. Je ne voulais voir personne, ne plus parler. J’ai quand même échangé un peu avec mes parents et ma petite sœur, mais si je pouvais éviter je le faisais. J’ai beaucoup tricoté de tour de cou, des bonnets de différentes tailles que j’ai partagé sur la page Facebook « les ouvrages de Céline » que j’ai créée pour partager mes créations ainsi que pour me faire connaître parce que c’est des créations que je vends. Dernièrement j’ai également réalisé une salopette de couleur marron de naissance pour le futur bébé de ma sœur.

    D’ailleurs ma sœur m’a donné l’idée de faire les marchés pour me faire connaître davantage et vendre mes ouvrages, ce qui me paraît une bonne idée.

    Je ne sais plus si je ne vous en avais parlé, mais je me suis remise en couple avec Thomas, celui qui nous avait en quelque sorte caché la vérité sur son travail. J’ai décidé de lui pardonner parce que je l’aime encore et que certes il a en quelque sorte menti, mais il y a plus grave. On ne s’est pas revu depuis qu’on s’est remis ensemble, mais on s’appelle régulièrement et échangeons des messages. On était censé passer d’hier à aujourd’hui ensemble, mais ça ne s’est pas fait. On parle de faire un enfant et de louer une maison avec au minimum 3 chambres sachant qu’il a déjà une petite fille de bientôt 1 an.

    Depuis la dernière fois que je vous ai écrit, j’ai vu pour la première fois le médecin psychiatre avec qui j’ai eu un peu de mal à parler. J’ai quand même réussi, avec difficultés à lui faire part des agressions subies. Il a fallu qu’il me demande ce qui a provoqué mon état actuel pour lui dire. À cette période, je me scarifiais tous les jours sur les deux bras que j’ai dû lui montrer. Il a alors appelé l’infirmière qui me suit pour que je lui montre et qu’on en discute les trois.

    J’ai, après hésitation, montré mes cicatrices à l’infirmière qui n’était pas au courant, car j’avais omis de lui dire la première fois qu’on s’était rencontrée.

    Le médecin m’a alors prescrit du prazépam pour calmer mes angoisses. Je le prenais et je le prends toujours trois fois par jour. Mais je peux en prendre un

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1