Dames de France: 50 reines, favorites et femmes célèbres
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À propos de ce livre électronique
De Clotilde, épouse de Clovis, à Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III, ces femmes, certaines célèbres et d’autres moins connues, méritent d’être honorées pour leur destin exceptionnel. Elles ont influencé, suppléé, entrepris et se sont engagées en faveur de la reconnaissance du rôle des femmes dans la société.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Maurice Masdoumier est arrivé à l’écriture par la poésie, art que lui a fait découvrir son professeur de français alors qu’il était en classe de première. Malgré son parcours dans le secteur industriel et ses nombreux voyages, il a toujours su trouver du temps pour le plaisir et la détente qu’offre l’écriture. De plus, Maurice a une profonde fascination pour l’histoire. Ainsi, après avoir publié deux recueils de poésie et un livre de fables, il s’est lancé dans une étude centrée sur le rôle des femmes dans l’histoire de France.
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Aperçu du livre
Dames de France - Maurice Masdoumier
Clotilde
(474 ou 475 – 545)
De son vrai nom : Crotechildis de Burgundia.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/Vitrail_Florac_010609_12.jpg/220px-Vitrail_Florac_010609_12.jpgLa reine Clotilde (vue d’artiste XIXe siècle)
Vitrail néogothique de l’église Saint-Martin de Florac.
Elle fait partie de la dynastie des Burgondes, et par ses ascendants, elle a des origines estoniennes et norvégiennes.
Elle était membre d’une famille royale résidant sur les rives de la mer Baltique, dont les mœurs et les coutumes étaient faites de crimes et sauvageries.
On s’entretuait pour le pouvoir et la loi était celle du plus fort.
Elle serait née peut-être à Vienne, Montmirey-Le-Château, Lyon ou à Genève, là où résidait son clan familial.
Cependant, une bonne partie des Burgondes est convertie au Catholicisme : ils le sont pour des raisons simples liées au contexte, soit ils sont soumis par les Romains qui eux sont chrétiens, soit ils gouvernent les populations de la Gaule qui sont devenues chrétiennes.
Au sein des familles cohabitent chrétiens et païens.
Clotilde est baptisée dès sa naissance.
Épouse de Clovis, elle fut reine des Francs, son mariage aurait eu lieu à Soissons entre 493 et 500.
Clotilde et Clovis eurent cinq enfants : Ingomer, Clodomir, Childebert, Clotaire et Clotilde.
Elle est, avec Rémi l’Évêque de Reims, à l’origine de la conversion de Clovis au Catholicisme, après sa victoire à Tolbiac, contre les Alamans, victoire qu’il ne dut qu’à ses prières au Dieu de son épouse, selon le récit.
Elle fut pour Clovis une conseillère avisée, apaisante.
La conversion qu’il réalisa contribua à le faire évoluer par rapport aux mœurs barbares de l’époque.
Elle est indiscutablement « la fine politique » aux côtés « du rude et courageux guerrier ».
Par la conversion de Clovis, l’appui de l’Église, et les conseils et influences de Clotilde, se fondent les bases de la Nation, son ancrage à un territoire et l’instauration des principes qui vont guider les royautés futures.
Après la conversion de Clovis, le couple réside à Paris.
Avant la mort du roi, ils font édifier la basilique des Saints-Apôtres (future abbaye Sainte-Genevieve) sur la rive gauche de la Seine et c’est là que Clovis sera inhumé.
Clovis disparu, Clotilde reste à Paris où elle est une conseillère politique pour ses 3 fils vivants, avant de se retirer à Saint Martin de Tours en 524.
C’est une veuve très pieuse, elle est la première reine Chrétienne qui fonde des établissements religieux :
Ancien couvent Royal aux Andelys.
Basilique Saint-Germain d’Auxerre.
Oratoire Saint-Georges à Chelles.
Abbaye royale Saint-Martin de Tours.
Clotilde termine ses jours dans la piété à Tours. Elle meurt vers 545.
Les deux fils qui lui restaient Childebert et Clotaire la font inhumer aux côtés de Clovis dans la crypte de la basilique des Saints-Apôtres.
Elle fit du royaume franc le premier royaume chrétien, elle vécut dans la piété et fonda plusieurs ordres chrétiens.
Elle est indiscutablement celle qui a donné à notre pays ses bases chrétiennes.
Elle fut canonisée au milieu du VIe siècle.
L’Église orthodoxe et l’ancien martyrologe romain (liste détaillée, mais non exhaustive des saints, bienheureux et martyrs reconnus comme tels par l’Église) la fêtent le 3 juin (jour de naissance), et l’Église catholique le 4 juin.
Lors des invasions Normandes, à fin de protection, ses reliques furent dispersées, ou brûlées à la Révolution, afin d’éviter la profanation.
Ainsi l’on en retrouve (liste sans garantie d’exhaustivité) à différents endroits religieux :
Église de Vivières.
Collégiale Notre-Dame des Andelys.
Église Saint-Leu–Saint-Gilles.
Basilique Sainte-Clotilde à Reims.
Abbaye de Chelles.
Église Sainte-Clotilde à Chambourcy.
Notre-Dame-de-Longpont-sur-Orge.
Depuis 1994, l’Aviation légère de l’Armée de terre a choisi sainte Clotilde pour patronne.
C’est, en effet, grâce à ses prières que Clovis put être victorieux à Tolbiac en « submergeant l’ennemi sous le feu du ciel », ce qui est précisément aujourd’hui la fonction des hélicoptères de combat de l’Armée française.
Brunehaut
Brunehaut ou Brunehilde
(547 – 613)
Vienne - Notre rubrique Jeudi l'Histoire. Didier et Brunehaut, le sage grammairien et la reine dépravéeBrunehaut est née vers 547 en Espagne Wisigothique, elle est morte, exécutée, en 613 à Renève en Côte-d’Or.
Elle est de sang royal, belle et cultivée.
En 566, elle épouse le roi franc Sigebert 1er.
Cette princesse wisigothe est la première souveraine à venir d’outre Pyrénées.
Elle arrive dans un contexte historique des plus troubles, au sein duquel les royaumes se font, et se défont par la conséquence de l’application de la loi salique, ce qui engendre jalousies et haines entre les héritiers qui veulent tous être les régnants de la totalité du royaume franc.
Guerres, conspirations, assassinats sont monnaie courante.
Brunehaut va se révéler être un personnage majeur de ce contexte genèse de l’Occident médiéval.
Elle comprend vite qu’elle doit se créer un véritable réseau de relations, il lui faudra quasiment dix ans pour y parvenir.
Par sa situation de reine puis de régente pour ses fils et ses petits-fils, elle va mesurer les tares du contexte, même si elle fait merveille dans l’administration du Royaume.
Elle a compris qu’il faut réformer les institutions afin de renforcer le pouvoir central, et donc modifier les règles de la loi Salique, qui au demeurant est très machiste et préjudiciable aux droits des femmes.
En février 595 est énoncé et publié l’Édit royal dénommé « Décretion de Childebert ».
Brunehaut est l’instigatrice et l’inspiratrice de cet édit qui fonde un mouvement irréversible.
Les termes utilisés comme les principes appliqués montrent l’emprunt au droit romain, mais également à la tradition germanique.
Un exemple : le droit d’une femme à ne pas être mariée contre son gré est instauré et il sera confirmé par la « Décrétion de Clotaire » en 614.
Que contient la « Décrétion de Childebert » ?
Une évolution du droit des femmes qui sont reconnues au même titre que les mâles de la dynastie et le respect de leur volonté à décider elles6mêmes de leur sort.
La justice est transformée : la règle sur la vengeance est abolie pour celle du châtiment. Ce n’est plus une affaire privée, mais cela relève de la justice royale avec des juges pour régler les différends.
L’organisation de la police avec la création du « centenarius » à la fois commissaire de police et juge de paix : il est le responsable cantonal de la sécurité, sa mission est de poursuivre et arrêter les malfaiteurs qu’il remet à la justice.
L’égalité entre Francs et Gallo-Romains, c’est-à-dire entre les descendants des conquérants et les populations autochtones, est instaurée.
L’administration du Royaume s’organise autour du pouvoir royal. L’aristocratie est au service du Roi, elle doit rendre des comptes, et appliquer les décisions, ordonnances et édits royaux.
Ces décisions ont pour effet de dresser les seigneurs locaux contre le Roi, qui mourra empoisonné, un an après la parution de la décrétion.
Les nobles austrasiens ne supportent plus la régente, ils font appel à Clotaire II, roi de Neustrie qui envahit l’Austrasie, il se saisit de Brunehaut et de sa descendance et la fait supplicier et exécuter en l’attachant à l’arrière d’un cheval sauvage.
Elle est attachée par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d’un cheval indompté.
Son corps brisé est ensuite brûlé.
Ses restes sont apportés et enterrés à l’abbaye Saint-Martin d’Autun qu’elle avait fondée (fin de l’année 613).
L’abbaye aujourd’hui détruite, les fragments du sarcophage sont conservés au musée Rolin à Autun.
Un nouvel édit : la « Décrétion de Clotaire » viendra amender le précédent par une série de concessions à la noblesse.
Cependant, il confirme l’usage du droit romain et réaffirme l’autorité du pouvoir central et maintient les droits des femmes.
Brunehaut a disparu, mais le droit des femmes est confirmé, ainsi que le droit qui régit la gouvernance du royaume : ceci est fondamental.
Elle s’inscrit dans la lignée de l’influence de Clotilde et du sens donné à la Nation.
Ces deux femmes par leur sens politique et leur influence sont des « fondatrices » de la Nation et de sa gouvernance.
L’une est entrée parmi les Saints, l’autre est devenue martyre.
Elles méritent notre reconnaissance et que l’on ne les oublie pas.
Leur apport dans la fondation de la nation est déterminant.
Frédegonde
(545-597)
Frédégonde, une reine meurtrière - Les Favorites RoyalesLa succession de Clovis a pour effet de morceler le Royaume des Francs, et les héritiers se déchirent.
Dans ce contexte une intrigante sans scrupule, issue d’un milieu très modeste, et peu cultivée tisse sa toile.
Frédegonde est une suivante de la reine Galswinthe, mais elle devient la maîtresse du roi Chilpéric 1er et le convainc d’assassiner son épouse ce qui survient en 568.
Mais la reine de Neustrie est la sœur de Brunehaut l’épouse de Sigebert 1er, roi D’Austrasie et cet assassinat va être à l’origine des querelles et combats qui agiteront le grand Royaume des Francs pendant 40 ans.
De nombreux meurtres sont attribués à Frédégonde :
La reine Galswinthe (568).
Sigebert Ier, roi d’Austrasie (575).
La reine Audovere, première épouse de Chilpéric, répudiée (vers 565).
Clovis, fils de Chilpéric et Audovere (577).
Mérovée, fils de Chilpéric et Audovere (580).
Saint Prétextât, évêque de Rouen (586).
De nombreux enfants meurent dans l’entourage de Frédegonde.
Elle aurait même tenté d’assassiner sa propre fille.
La légende a inspiré de nombreux auteurs de romans, mais aussi des films qui lui consacrent une place importante.
Elle est « la Reine cruelle » de notre Histoire.
Bathilde
(630 - 680)
Dite aussi autrefois Bathieult, Bateuch ou Baudour.
Statues des reines au jardin du LuxembourgLes origines de Bathilde sont floues et peu connues, l’on en est réduit à des déductions logiques, mais qui restent des hypothèses.
Issue d’un milieu modeste ou d’un milieu aristocratique ? Les 2 hypothèses s’exposent, mais sa culture tendrait à pencher pour l’hypothèse aristocratique, peut-être un lignage Royal.
La quasi-certitude c’est qu’elle est d’origine anglo-saxonne.
Enlevée à sa famille, dans des circonstances inconnues, elle est entre les mains de marchands d’esclaves qui l’auraient revendue pour un prix modeste à Erchinoald, Maire du Palais du Royaume Franc de Neustrie.
Rappelons que le Maire du Palais est, après le Roi, le plus haut personnage du royaume.
Erchinoald fait de Bathilde, encore adolescente, sa servante.
La Vita mentionne « qu’elle lui sert à boire dans sa chambre, révélant qu’elle a un statut particulier dans sa maisonnée.
Les textes la décrivent comme humble, pieuse, bienveillante, belle et gracieuse ».
Se retrouvant veuf, Erchinoald aurait souhaité
