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L'Algérie, éperdument.
L'Algérie, éperdument.
L'Algérie, éperdument.
Livre électronique298 pages2 heures

L'Algérie, éperdument.

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À propos de ce livre électronique

Peut-on aimer éperdument l'Algérie (ce pays jeune de ses 60 ans) ?

Oui, bien évidemment, même si on n'y est pas né et malgré la distance, les différences culturelles et les nombreuses désillusions. L'Algérie est le pays des 20 ans de l'Auteur, le pays de ses rêves humanitaires.

Dans ce recueil : récits et notes de voyages, acrostiches, textes d'Auteur(e)s, correspondance, albums-photo et jeux de mots.
LangueFrançais
ÉditeurBooks on Demand
Date de sortie21 avr. 2022
ISBN9782322464760
L'Algérie, éperdument.
Auteur

Gérard Lambert

Gérard LAMBERT (GéLamBre sur internet) est retraité de l'enseignement. Il a connu l'Algérie en 1971-1973 alors qu'il y était Coopérant. Il y est retourné en 1974 pour un chantier de volontariat et dans les années 2000 sur invitation de ses anciens élèves. Depuis, il a créé plusieurs Blogs littéraires Pti-Bretons, Timkardhit, ... et il a référencé des milliers d'ouvrages dans la Base bibliographique en ligne : " LA KABYLIE EN 7001 LIVRES." Déjà parus : "Algérie : des histoires... presque vraies !" et "Fêtes en acrostiches."

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    Aperçu du livre

    L'Algérie, éperdument. - Gérard Lambert

    Du même Auteur :

    Algérie : des histoires... presque vraies ! BoD – 2020 Fêtes en Acrostiches. BoD – 2021

    À ma famille,

    À mes ami(e)s,

    À mes anciens élèves.

    Citations :

    " L’Algérie est ainsi,

    un Pays qu'on aime éperdument

    et qui, lui, s'aime mal !"

    Souad BELHADDAD (2001)

    *

    Dans ces pays d'Afrique du nord, la nature est éperdument grande et le ciel éperdument bleu. Une lumière vive, intense, chasse les ombres et transforme ces vastes solitudes en océans de clartés où l'homme marche sans tristesses et sans joies, comme poussé par une destinée immuable.

    Alfred BARAUDON (1893)

    Sommaire

    Préface par Ali MAMMERI

    Présentation par Gérard LAMBERT

    Dessin de Dilem (24 juin 2007)

    L’ALGÉRIE EST AINSI !

    Voyage en Kabylie à l’envers et à L’Endroit. GéLamBre - Mars 2002

    Qui manipule qui ?: Annexe 1

    L’Envers et l’Endroit. Albert CAMUS 1937 (extraits): Annexe 2

    À l'envers, à l'endroit. Noir Désir (2001): Annexe 3

    LIEUX

    ALGÉRIE, LE PAYS DES ÎLES

    LA KALÂA DES BENI-HAMMAD

    LE PALMIER DE TIZAGHARINE

    PERSONNES

    NACEUR, LE SOLITAIRE

    SAMIR, UN PUR ZÉPHYR

    LES SERMONS DE SAINT-AUGUSTIN

    PROPOS DE KATEB YACINE

    HOMMAGE À MOHAMED BOUDIAF

    TAHAR DJAOUT

    TAHAR DJAOUT, VICTIME DE L'OISELEUR

    EXPÉRIENCES

    KABYLIE, ESPACE DE VIE

    AUX AÏT-MESBAH

    EN REVENANT À AÏN-SULTAN

    RÉFLEXIONS

    HALTE AUX MASSACRES !

    HALTE À LA RÉPRESSION !

    FATALITÉ ou CUPIDITÉ ?

    UN DÉSAGRÉMENT PEUT ÊTRE BÉNÉFIQUE

    DES ILLUSIONS, … , DÉSILLUSION

    ÉTOILE OU LUEUR D’ESPOIR

    CONQUÉRIR LA DIGNITÉ

    FORGEONS DES VALEURS...

    QUE DIEU VOUS DONNE LA CONFIANCE !

    TEXTES D'AUTEUR(E)S

    Le Bois Sacré. (Michel BOGROS)

    Debout palmiers ! (Jean el Mouhoub AMROUCHE)

    Saïd, petit garçon de Kabylie. (Pierre RIGOLOT)

    Sur la terre, errante. (Mohammed DIB)

    Poème pour l'Algérie heureuse. (Assia DJEBAR)

    L'Algérie de mes 20 ans. (Alain RÉMOND)

    Paris-Akbou. (Nabile FARÈS)

    Ce que je dois à l’Algérie. (Jean GALLAND)

    Retour à Aïn el Hout. (Latifa BEN MANSOUR)

    La Traversée de Boualem. (Mouloud MAMMERI)

    Ni les droits de l'homme... (Lounès MATOUB)

    Toujours à Alger. (Marie-France et Jean-Paul GRANGAUD)

    Le noir te va si bien. (Ahlam MOSTEGHANEMI)

    A Tulawin. (Une Algérienne debout.) (IDIR & MANU CHAO)

    Numidia ma blessure. (Abdenour BOUHIREB)

    Hommage à Nabil Farès. (Amin ZAOUI)

    Témoignage de Gérard LAMBERT pour la BDIC

    BONUS

    Première Lettre aux Parents (1971)

    Lettre à mon frère Michel (8 ans)

    Notes de chantier de volontariat (1974)

    Lettres du Père ÉLAN

    Lettre de Boussad Z

    Lettre de Rachid C

    Lettre de remerciements (2002)

    Mon témoignage en hommage à Fadhma Aïth Mansour AMROUCHE

    Notes de voyage en Algérie – 2007

    À MOULOUD FERAOUN (double acrostiche)

    Kamilia* et son frère

    SALAM, HICHAM

    ÉLIAZ ET YOHANN

    Haïku et mot-caché

    Références des Tableaux

    Dans cet ouvrage

    Préface par Ali MAMMERI

    Un poète kabyle du 18ème siècle, Yusuf U Qasi originaire d'At-Jennad entretenait une grande amitié avec la tribu des At-Yenni. Il expliquait ainsi cette relation combien forte avec cette contrée :

    Il en est ainsi de Gérard Lambert qui jeta son dévolu sur un pays, l’Algérie et sur une région, la Kabylie où pendant deux ans, en tant qu'enseignant, il plongea corps et âme dans la société villageoise. Pas un aspect de la vie de cette région, ne lui est étranger : l'histoire, la géographie, les coutumes, l'art culinaire et j'en passe.

    Les écrivains tels Mouloud MAMMERI, Jean et Taos AMROUCHE, Malek OUARY et tant d'autres qui ont magnifié cette région, représentent pour Gérard une source dont il s'est abreuvé sans retenue.

    L'histoire de la passion de Gérard Lambert pour la Kabylie, s'est prolongée lorsqu'il a regagné sa Bretagne natale où il a noué de solides amitiés. Il a aussi déployé une activité débordante au sein de l'Association Culturelle des Berbères de Bretagne (ACBB) créée en 1995.

    Avec lui, nous avons rendu hommage à la 1ère Kabyle à avoir écrit son récit de vie : Fadhma Aïth MANSOUR AMROUCHE qui repose au cimetière de Baillé (entre Rennes et Fougères) ; nous avons participé à de nombreuses rencontres avec des écrivains algériens (par exemple Rachid OULEBSIR, le paysan gardien du patrimoine de la vallée de la Soummam) ; ...

    Pas moins de 400 extraits d'ouvrages qui traitent de la Kabylie dans tous ses aspects, ont été mis en ligne par ses soins dans " Timkardhit " (Bibliothèque virtuelle de Kabylie). Et sa base de données " LA KABYLIE EN 7001 LIVRES " donne les références de plus de 10 000 titres !

    Après la publication de son recueil de nouvelles (Algérie : des histoires... presque vraies !), Gérard Lambert, nous gratifie à nouveau d'un ouvrage sous le titre " L’Algérie, éperdument. ". Je ne doute pas que ses lecteurs, dont je fais partie, seront enchantés de poursuivre avec lui ce voyage et surtout de partager sa passion.

    Ali MAMMERI

    Présentation par Gérard LAMBERT

    Lors d'un entretien avec Madame Baya MAOUCHE, en 2011, j'ai dit qu'en 1971, j'avais choisi l'Algérie, comme Coopérant, en partie pour la « réparation de ce que la France avait fait subir à ce Pays ». Mais j’étais à peine sorti de cet entretien que j’ai regretté d’avoir employé le mot réparation car, en 1971, je n’avais pas idée de ce concept. D'ailleurs, j’avais alors peu entendu parler de la Colonisation et de la Guerre d’Indépendance.

    Ce qui est sûr, c'est qu'après avoir enseigné 2 ans en Kabylie, j'ai gardé le contact avec la plupart de mes grands élèves et que je me suis toujours senti responsable de leur devenir et, à travers eux, de l'avenir de leur Pays tout neuf. Et, à nouveau, je le leur ai écrit au printemps 2002, après qu'eux et leurs familles m'aient chaleureusement accueilli lors de mon Voyage à l'envers et à l'Endroit.

    Leur Pays, un Pays avec ses illusions et ses désillusions :

    Des industries manufacturières

    mais des pénuries alimentaires !

    Des écoles en très grand nombre

    mais qui ne sont parfois que décombres !

    Des mosquées à profusion

    mais aucun bassin de natation !

    Une République démocratique et populaire

    mais des arrestations arbitraires !

    Des milliers d'ouvrages imprimés

    mais aussitôt remisés ou pilonnés !

    Un potentiel touristique

    mais une insécurité étatique !

    Une forte croissance démographique

    mais des exils souvent dramatiques !

    Les années 1990 avaient été celles de la décennie noire (200 000 morts ou disparus) et la violence ne cessa pas complètement avec la Concorde Civile instaurée par le Président BOUTEFLIKA en 1999. En 2001, ce fut le Printemps noir en Kabylie : les jeunes se révoltèrent suite à la mort du lycéen Massinissa GUERMAH au Commissariat de Beni-Douala. La répression des émeutes fit plus de 100 victimes, surtout des jeunes. Si bien, que l'un de mes premiers textes fut HALTE AUX MASSACRES !

    En 2003, je faisais une randonnée au Maroc avec notre fils Emmanuel lorsque survint le séisme de Boumerdès : (plus de 2 200 morts et des centaines de milliers de sans-abris). Je me posais des questions et j'écrivis FATALITÉ OU CUPIDITÉ ?

    Je ne suis, sans doute, pas le seul Coopérant à vouloir, à la suite de Assia DJEBAR, une Algérie heureuse. Une Algérie heureuse comme celle que nous avons connue dans les premières années de son indépendance. Heureuse, grâce aux revenus du pétrole et aux infrastructures laissées par la France. Heureuse, grâce aux élites enthousiastes, francophones et plutôt laïques. Heureuse, grâce à la confiance accordée par la population au Parti libérateur : le FLN.

    L'Algérie actuelle est née des Accords d’Évian signés le 19 mars 1962. Le 25 septembre 1962, Ferhat ABBAS proclama l’Algérie : République Démocratique et Populaire.

    Le 15 septembre 1963, BEN BELLA fut élu Président de la République.

    Mais le 19 juin 1965, BEN BELLA fut arrêté par l’Armée (aux ordres de BOUMEDIENE)

    C'est par ce putsch militaire contre un Président élu que l'Algérie indépendante a perdu sa virginité. (Amin ZAOUI)

    Ensuite les choses se sont gâtées avec, dans le désordre, l'explosion démographique, l’industrialisation étatique, l'arabisation, l'islamisation, la corruption, l'instrumentalisation, les perversions, les compromissions, les conspirations et les modifications de la Constitution.

    Malgré tout cela, et, peut-être aussi, à cause de cela, j'aime l'Algérie, éperdument. L'Algérie avec ses lieux qui m'ont enchanté, l'Algérie avec ses habitants qui m'ont captivé, l'Algérie avec ses expériences qui m'ont bouleversé, et enfin l'Algérie avec ses questionnements qui m'ont inspiré.

    En cela, je rejoins "Nabile Farès qui croit en l'Algérie, éperdument, qui se dit Algérien d'avant même l'indépendance et dont l'adolescence s'est confondue avec la guerre de libération." (André Payette en 1971)

    Et je garde espoir que AL DJAZAÏR, LE PAYS DES ÎLES soit vraiment un pays d'îles culturelles avec chacune ses spécificités.

    En cela je rejoins Mouloud MAMMERI et je me permets de le citer :

    Quels que soient les obstacles que l'histoire lui apportera, c'est dans le sens de sa libération que mon peuple -et, avec lui, les autres- ira. L'ignorance, les préjugés, l'inculture peuvent un instant entraver ce libre mouvement, mais il est sûr que le jour inévitablement viendra où l'on distinguera la vérité de ses faux semblants.

    Entretien avec Mouloud MAMMERI. (Tahar DJAOUT)

    Alger, Laphomic – 1987

    Depuis 1987, l'Algérie a néanmoins sombré dans les abîmes car, comme l'a si bien dit l'humoriste FELLAG :

    " Partout dans le monde, quand un pays touche le fond, il finit par remonter... Nous, les Algériens, on creuse !"

    Un jour pourtant, il faudra bien prendre en compte les propos de la poétesse :

    Un pays sans mémoire

    Est une femme sans miroir

    Belle mais qui ne le saurait pas.

    Un homme qui cherche dans le noir

    Aveugle et qui ne le croit pas.

    Assia DJEBAR

    1969

    Dessin de Dilem (24 juin 2007)

    L’ALGÉRIE EST AINSI !

    L’ALGÉRIE, (Ma mère, l’Algérie écrivait Jean Pélégri.)

    EST, depuis toujours, l’auteur de passions dévorantes.

    AINSI, Rachid Mimouni, en 93, dut s’exiler :

    UN déracinement fatal pour cet amoureux de sa terre. …

    PAYS de toutes les convoitises, de tous les envoûtements,

    QU’ON obtienne de toi quelque attendrissement !

    AIME les tiens, aime tes enfants, sans réserve,

    ÉPERDUMENT, comme si ton amour était leur seul bien.

    ET ne néglige pas leurs élans de tendresse, leur affection. …

    QUI peut vivre sans un brin de considération ?

    LUI ? Elle ? S’ils l’affirment, c’est par désillusion. …

    S’AIME-t-on en ton giron ? Oui, passionnément, mais parfois

    MAL*, à l’image du pays et de ses lois machistes**.

    GéLamBre Janvier 2004

    * Verticalement phrase extraite de ENTRE DEUX JE de Souad BELHADDAD. (2001)

    ** Code de la Famille adopté en 1984.

    Voyage en Kabylie

    à l’envers et à L’Endroit.

    GéLamBre - Mars 2002.

    Cela fait 28 ans que je ne suis pas allé en Algérie et en ce matin du 8 Mars 2002, j’ai l’impression de partir pour un voyage à l’envers.

    Me voilà pourtant immergé dans le quotidien de RENNES avec les jeunes étudiants qui s’y rendent en train chaque matin. La plupart ont des difficultés à émerger, pour se plonger dans les cours à venir et dans ceux qui n’ont pas été révisés. Quelquesuns comparent l’heure où ils se sont levés pour bachoter. L’ambiance est feutrée et la fumée de plus en plus dense. (Pas de bruits, peu de mots échangés mais quelques walkmans avec oreillettes.) Au-dehors, alignements parfaits de lampadaires et de fenêtres de bureaux. Passage du contrôleur très efficace car connaissant les habitués et donnant les renseignements adéquats. Avant de descendre beaucoup de bisous échangés entre jeunes et poignées de mains à la mode (poing contre poing, dos contre dos, …). Y a-t-il là un sens comme dans le langage des sourds-muets ?

    Au premier coup d’oeil, je remarque que la clientèle est différente dans le train vers NANTES. En attendant le départ, je m’amuse à observer, sur le quai, deux rabbins, de véritables jumeaux : mèches de cheveux bouclés sur les joues, costumes et chapeaux noirs, mêmes petits bagages à roulettes. Je jette aussi des coups d’oeil réguliers vers ma grosse valise que j’ai dû laisser près des portes. Du moins jusqu’à cette mise en garde : « Attention, ce train est sans arrêt de Rennes à Nantes ! ». Je peux commencer le livre de poche que j’ai emporté pour remplir les vides de cette journée : Autobiographie d’un amour par Alexandre Jardin. Ce wagon est encore plus silencieux que le 1er et lorsque je lève les yeux, j’ai le bonheur d’admirer le lever de soleil sur les marais de REDON. Dans cette lumière diaphane, tout est gris : gris le brouillard, gris les prés et les roseaux, gris aussi les quelques arbres qui cherchent à passer inaperçus dans ce décor d’album pour des histoires de korrigans, ces lutins des forêts bretonnes.

    Un bruit violent me tire de ma rêverie. (Explosion ? Choc ?) Les plafonniers s’éteignent et le train ralentit. Cela m’inquiète. (Et si c’était un gros problème mécanique ? … je risquerais de rater l’avion ! Et si c’était des bandits qui ont profité du brouillard pour saboter la voie, prendre d’assaut ce convoi et dépouiller ces hommes d’affaires de leurs ordinateurs et téléphones portables, de leurs Euros et de leurs cartes à tout faire … je serais dans le même panier. Et dans mon délire : Et si c’était des terroristes islamistes qui ont pris les grands moyens pour empêcher l’ancien Coopérant que je suis de revoir ses amis démocrates en Kabylie ? … je n’aurais pas le temps de griffonner quelques mots d’adieu.)

    Mon trouble est réel. Mais comment se fait-il que personne ne bronche ? Moi aussi je reste calé sur mon siège ; le silence est d’autant plus impressionnant que la motrice ne fonctionne plus.

    Après quelques minutes, même bruit sec et pourtant, il est mieux vécu car la lumière revient et la locomotive s’active à nouveau. Le voyage vers l’Algérie peut continuer et il est temps que je revoie quelques formules de politesse en kabyle et en arabe.

    À la sortie sud de la gare de Nantes, je trouve déjà quelques personnes qui pourraient bien faire partie du voyage :

    • Un Algérien dont j’admire l’art d’engager la conversation s’adresse à une personne qui, comme moi, attend le bus pour l’aéroport :

    - Me voilà enfin arrivé !

    - Et vous avez beaucoup de bagages !

    - Heureusement ce n’est pas lourd mais mon frère a voulu que je prenne tout ça pour la famille au pays.

    - Nantes ça vous a plu ?

    - Oui c’est une belle ville ; elle est agréable et les gens sont sympathiques …

    • Une famille immigrée qui s’obstine à marchander avec le chauffeur du bus :

    - On peut mettre d’abord les cabas ?

    - Sans problème, allez-y !

    Et après s’y être mis à six ou sept pour charger quelques maxi-sacs

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