Le Mariage de Figaro
()
À propos de ce livre électronique
L'histoire se déroule dans l'Espagne du XVIIIe siècle et met en scène les péripéties amoureuses et sociales de Figaro, valet du comte Almaviva. Ce dernier, désireux de reconquérir le cœur de sa femme, la comtesse Rosine, tente de contrecarrer les plans de Figaro qui souhaite épouser Suzanne, la camériste de la comtesse.
Le Mariage de Figaro est une comédie satirique qui dénonce les inégalités sociales et les abus de pouvoir de l'aristocratie. Beaumarchais y critique également les privilèges de la noblesse et met en avant les valeurs de liberté et d'égalité.
La pièce est célèbre pour son rythme effréné, ses dialogues vifs et ses rebondissements incessants. Elle aborde des thèmes universels tels que l'amour, la jalousie, la séduction et la manipulation. Le Mariage de Figaro est une véritable comédie de mœurs qui dépeint avec humour et ironie les travers de la société de l'époque.
Considérée comme une œuvre majeure du théâtre français, Le Mariage de Figaro a connu un immense succès dès sa création. Elle a été adaptée de nombreuses fois au cinéma et reste une référence incontournable du genre comique.
En somme, Le Mariage de Figaro est un chef-d'œuvre de la littérature française qui allie divertissement et réflexion. À travers les aventures rocambolesques de Figaro, Beaumarchais nous offre une critique acerbe de la société de son temps, tout en nous faisant rire et réfléchir.
Extrait : ""Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes."""
En savoir plus sur Pierre Augustin Caron De Beaumarchais
L'autre Tartuffe, ou La mère coupable Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Folle Journée ou le Mariage de Figaro Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Le Mariage de Figaro Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe barbier de Séville ou la précaution inutile Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTarare Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationClavijo Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Barbier de Séville Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAlmaviva et Rosine: Pantomime en trois actes, mêlée de danses Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Deux Amis: Le Négociant de Lyon Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEssai sur le genre dramatique sérieux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Autre Tartuffe: La Mère coupable Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEugénie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à Le Mariage de Figaro
Livres électroniques liés
Le Mariage de Figaro: Une comédie révolutionnaire qui défie l'ordre établi - Un chef-d'oeuvre du théâtre français mêlant rire et critique sociale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Autre Tartuffe: La Mère coupable Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRagotin ou le Roman comique: Comédie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Mariage de Figaro Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Roi s'amuse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'avare Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSmarh Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Barbier de Séville Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'école des femmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes et nouvelles en vers: Tome II Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Commencement de la fin: Comédie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Droit du Seigneur: Tragédie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChatterton Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMarthe, histoire d'une fille Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'avare Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Vie à grand orchestre: Charivari parisien Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Vivacités du capitaine Tic: Pièce de théâtre comique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSaynètes et monologues: Cinquième série Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Bègue: Monologue en vers libres dit par M. de Feraudy, de la Comédie-Française Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSimon Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Illusion Comique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn garçon de chez Very: Pièce de théâtre comique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Père de famille Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFlaminio Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSaynètes et monologues: Sixième série Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Livre de Mon Ami Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Princesse de Navarre: Comédie-ballet en trois actes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCyrano de Bergerac Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Erreurs de la guerre: Comédie en un acte, en vers Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Arts du spectacle pour vous
Cyrano de Bergerac: Le chef-d'oeuvre d'Edmond Rostand en texte intégral Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Oeuvres de Shakespeare en Français Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Madame Bovary (Edition française) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMandala des étoiles Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Romeo et Juliette (Romeo and Juliet in French) Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5L’ascension d’Isis, opérette Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPapa ne sait pas lire: Courte pièce de théâtre Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Molière: Oeuvres complètes Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Oeuvres complètes de Molière Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Songe d'une nuit d'été Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire désolant du cinéma X: Histoire du cinéma Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne demande en mariage Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPhèdre Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Une demande en mariage Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Misanthrope Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire des Idées & Notions en Littérature et en Théâtre: Les Dictionnaires d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGuy de Maupassant: Intégrale des œuvres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire du Théâtre: Les Dictionnaires d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Songe d'une Nuit de'Ete (A Midsummer Night's Dream in French) Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Cid Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du cinéma: Les Grands Articles d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉsope: Intégrale des œuvres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMédée Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Grèce antique, théâtre et musique: Les Grands Articles d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Maîtresse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLettres d'amour de Napoleon Bonaparte a Josephine de Beauharnais Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa guerre de Troie n’aura pas lieu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Etats-Unis d'Afrique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Le Mariage de Figaro
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Le Mariage de Figaro - Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
EAN : 9782335002188
©Ligaran 2014
Personnages
LE COMTE ALMAVIVA : Grand Corrégidor d’Andalousie.
LA COMTESSE : sa femme.
FIGARO : valet de chambre du comte et concierge du château.
SUZANNE : première camariste de la comtesse, et fiancée de Figaro.
MARCELINE : Femme de charge.
ANTONIO : Jardinier du château, oncle de Suzanne et père de Fanchette.
FANCHETTE : Fille d’Antonio.
CHÉRUBIN : premier page du comte.
BARTHOLO : Médecin de Séville.
BAZILE : Maître de clavecin de la comtesse.
DON GUSMAN BRID’OISON : lieutenant du siège.
DOUBLEMAIN : greffier, secrétaire de Don Gusman.
UN HUISSIER-AUDIENCIER.
GRIPPE-SOLEIL : jeune patoureau.
UNE JEUNE BERGÈRE.
PEDRILLE : Piqueur du comte.
PERSONNAGES MUETS.
TROUPE DE VALETS.
TROUPE DE PAYSANNES.
TROUPE DE PAYSANS.
La scène est au château d’Aguas-Frescas, à trois lieues de Séville.
Acte premier
Le théâtre représente une chambre à demi-démeublée, un grand fauteuil de malade est au milieu. Figaro avec une toise mesure le plancher. Suzanne attache à sa tête, devant une glace, le petit bouquet de fleur d’orange, appelé chapeau de la Mariée.
Scène première
FIGARO, SUZANNE.
Figaro
Dix-neuf pieds sur vingt-six.
Suzanne
Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau : le trouves-tu mieux ainsi ?
Figaro lui prend les mains.
Sans comparaison, ma charmante. Oh ! que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d’une belle fille, est doux, le matin des noces, à l’œil amoureux d’un époux !…
Suzanne se retire.
Que mesures-tu donc là, mon fils ?
Figaro
Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que Monseigneur nous donne, aura bonne grâce ici.
Suzanne
Dans cette chambre ?
Figaro
Il nous la cède.
Suzanne
Et moi je n’en veux point.
Figaro
Pourquoi ?
Suzanne
Je n’en veux point.
Figaro
Mais encore ?
Suzanne
Elle me déplaît.
Figaro
On dit une raison.
Suzanne
Si je n’en veux pas dire ?
Figaro
Oh ! quand elles sont sûres de nous !
Suzanne
Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non ?
Figaro
Tu prends de l’humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le milieu des deux appartements. La nuit, si madame est incommodée elle sonnera de son côté ; zeste, en deux pas, tu es chez elle. Monseigneur veut-il quelque chose ? il n’a qu’à tinter du sien ; crac, en trois sauts me voilà rendu.
Suzanne
Fort bien ! mais, quand il aura tinté le matin, pour te donner quelque bonne et longue commission ; zeste, en deux pas il est à ma porte, et crac, en trois sauts…
Figaro
Qu’entendez-vous par ces paroles ?
Suzanne
Il faudrait m’écouter tranquillement.
Figaro
Eh qu’est-ce qu’il y a ? Bon dieu !
Suzanne
Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, monsieur le comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme ; c’est sur la tienne, entends-tu, qu’il a jetté ses vues, auxquelles il espère que ce logement ne nuira pas. Et c’est ce que le loyal Bazile, honnête agent de ses plaisirs, et mon noble maître à chanter, me répète chaque jour, en me donnant leçon.
Figaro
Bazile ! ô mon mignon ! si jamais volée de bois vert, appliquée sur une échine, a dûment redressé la moelle épinière à quelqu’un…
Suzanne
Tu croyais, bon garçon ! que cette dot qu’on me donne était pour les beaux yeux de ton mérite ?
Figaro
J’avais assez fait pour l’espérer.
Suzanne
Que les gens d’esprit sont bêtes !
Figaro
On le dit.
Suzanne
Mais c’est qu’on ne veut pas le croire.
Figaro
On a tort.
Suzanne
Apprends qu’il la destine à obtenir de moi, secrètement, certain quart d’heure, seul à seule, qu’un ancien droit du seigneur… Tu sais s’il était triste !
Figaro
Je le sais tellement que, si monsieur le comte en se mariant, n’eût pas aboli ce droit honteux, jamais je ne t’eusse épousée dans ses domaines.
Suzanne
Eh bien ! s’il l’a détruit, il s’en repent ; et c’est de ta fiancée qu’il veut le racheter en secret aujourd’hui.
Figaro, se frottant la tête.
Ma tête s’amollit de surprise ; et mon front fertilisé…
Suzanne
Ne le frotte donc pas !
Figaro
Quel danger ?
Suzanne, riant.
S’il y venait un petit bouton ; des gens superstitieux…
Figaro
Tu ris friponne ! Ah ! s’il y avait moyen d’attraper ce grand trompeur, de le faire donner dans un bon piège, et d’empocher son or !
Suzanne
De l’intrigue, et de l’argent ; te voilà dans ta sphère.
Figaro
Ce n’est pas la honte qui me retient.
Suzanne
La crainte ?
Figaro
Ce n’est rien d’entreprendre une chose dangereuse ; mais d’échapper au péril en la menant à bien : car, d’entrer chez quelqu’un la nuit, de lui souffler sa femme, et d’y recevoir cent coups de fouet pour la peine, il n’est rien plus aisé ; mille sots coquins l’ont fait. Mais… (On sonne de l’intérieur.)
Suzanne
Voilà madame éveillée ; elle m’a bien recommandé d’être la première à lui parler le matin de mes noces.
Figaro
Y a-t-il encore quelque chose là-dessous ?
Suzanne
Le berger dit que cela porte bonheur aux épouses délaissées. Adieu, mon petit Fi, Fi, Figaro, rêve à notre affaire.
Figaro
Pour m’ouvrir l’esprit, donne un petit baiser.
Suzanne
À mon amant aujourd’hui ? Je t’en souhaite ! Et qu’en dirait demain mon mari ?
Figaro l’embrasse.
Suzanne
Eh bien ! eh bien !
Figaro
C’est que tu n’as pas d’idée de mon amour.
Suzanne, se défripant.
Quand cesserez-vous, importun de m’en parler du matin au soir ?
Figaro, mystérieusement.
Quand je pourrai te le prouver, du soir jusqu’au matin. (On sonne une seconde fois.)
Suzanne, de loin, les doigts unis sur sa bouche.
Voilà votre baiser, monsieur ; je n’ai plus rien à vous.
Figaro court après elle.
Oh ! mais ce n’est pas ainsi que vous l’avez reçu.
Scène II
Figaro, seul.
La charmante fille ! toujours riante, verdissante, pleine de gaieté, d’esprit, d’amour et de délices ! mais sage !… (Il marche vivement en se frottant les mains.) Ah, Monseigneur ! Mon cher Monseigneur ! vous voulez m’en donner… à garder ? Je cherchais aussi pourquoi m’ayant nommé concierge, il m’emmène à son ambassade, et m’établit courrier de dépêches. J’entends, monsieur le comte : trois promotions à la fois ; vous, compagnon ministre ; moi, casse-cou politique, et Suzon, dame du lieu, l’ambassadrice de poche, et puis fouette courrier ! pendant que je galoperais d’un côté, vous feriez faire de l’autre à ma belle un joli chemin ! me crottant, m’échinant pour la gloire de votre famille ; vous, daignant concourir à l’accroissement de la mienne ! quelle douce réciprocité ! Mais, Monseigneur, il y a de l’abus. Faire à Londres, en même temps, les affaires de votre maître, et celles de votre valet ! représenter, à la fois, le Roi et moi, dans une Cour étrangère, c’est trop de moitié, c’est trop. – Pour toi, Bazile ! fripon mon cadet ! Je veux t’apprendre à clocher devant les boiteux ; je veux… non, dissimulons avec eux, pour les enferrer l’un par l’autre. Attention sur la journée, monsieur Figaro ! d’abord avancer l’heure de votre petite fête, pour épouser plus sûrement ; écarter une Marceline, qui de vous est friande en diable ; empocher l’or et les présents ; donner le change aux petites passions de monsieur le comte ; étriller rondement monsieur du Bazile et…
Scène III
MARCELINE, BARTHOLO, FIGARO.
Figaro s’interrompt.
… Héééé, voilà le gros docteur, la fête sera complète. Eh, bonjour, cher docteur de mon cœur. Est-ce ma noce avec Suzon qui vous attire au château ?
Bartholo avec dédain.
Ah, mon cher monsieur, point du tout.
Figaro
Cela serait bien généreux !
Bartholo
Certainement, et par trop sot.
Figaro
Moi qui eus le malheur de troubler la vôtre !
Bartholo
Avez-vous autre chose à nous dire ?.
Figaro
On n’aura pas pris soin de votre mule !
Bartholo, en colère.
Bavard enragé ! laissez-nous.
Figaro
Vous vous fâchez, docteur ? les gens de votre état sont bien durs ! pas plus de pitié des pauvres animaux… en vérité… que si c’était des hommes ! Adieu, Marceline : avez-vous toujours envie de plaider contre moi ?
Pour n’aimer pas, faut-il qu’on se haïsse ?
Je m’en rapporte au docteur.
Bartholo
Qu’est-ce que c’est ?
Figaro
Elle vous le contera de reste. (Il sort.)
Scène IV
MARCELINE, BARTHOLO.
Bartholo le regarde aller.
Ce drôle est toujours le même ! et à moins qu’on ne l’écorche vif, je prédis qu’il mourra dans la peau du plus fier insolent…
Marceline le retourne.
Enfin vous voilà donc, éternel docteur ? toujours si grave et compassé, qu’on pourrait mourir en attendant vos secours, comme on s’est marié jadis, malgré vos précautions.
Bartholo
Toujours amère et provocante ! Eh bien, qui rend donc ma présence au château si nécessaire ? monsieur le comte a-t-il eu quelque accident ?
Marceline
Non, docteur.
Bartholo
La Rosine, sa trompeuse comtesse, est-elle incommodée, Dieu merci ?
Marceline
Elle languit.
Bartholo
Et de quoi ?
Marceline
Son mari la néglige.
Bartholo avec joie.
