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Le Coffre et le revenant
Le Coffre et le revenant
Le Coffre et le revenant
Livre électronique39 pages27 minutes

Le Coffre et le revenant

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "Par une belle matinée du mois de mai 182., don Blas Bustos y Mosquera, suivi de douze cavaliers, entrait dans le village d'Alcolote, à une lieue de Grenade. A son approche, les paysans rentraient précipitamment dans leurs maisons et fermaient leurs portes."
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie30 janv. 2015
ISBN9782335004021
Le Coffre et le revenant
Auteur

- Stendhal

Henri Beyle, Stendhal a partir de la publicación de su tercer libro, nació en 1783 en Grenoble, «cuartel general de la ruindad», hijo de un abogado del Parlamento. Estudió en su ciudad natal y en 1799 marchó a París para ingresar en la Escuela Politécnica, cosa que nunca llegó a hacer. Un año después se alistó en el Ejército y tomó parte en las campañas de Alemania, Austria y Rusia de Napoleón, a quien siempre vería como un héroe. Tras la derrota, en 1814, se exilió voluntariamente en Milán. En 1815, publicó, bajo pseudónimo, su primera obra, las Cartas sobre Haydn, Mozart y Metastasio (de la que en Alba extrajimos La Vida de Mozart, ALBA CLÁSICA BIOGRAFÍAS núm. III) y en 1817, la Historia de la pintura en Italia y Roma, Nápoles y Florencia, esta última ya como Stendhal. Perseguido por liberal, tuvo que dejar Milán, y, entre Londres y París, empezó a frecuentar los salones literarios. Su ensayo Del amor aparecería en 1822; su primera novela, Armancia (1827), la publicó sin nombre en París, y sería seguida en 1830 por una de sus obras capitales, Rojo y negro. En 1831 fue nombrado cónsul en Civitavecchia, en los Estados Pontificios. Su otra gran novela, La Cartuja de Parma, aparecería en 1839. Una selección aforística de pasajes sobre el amor puede encontrarse en Diccionario del amor (ALBA CLÁSICA núm. CII). Murió en París en 1842. En su tumba mandó grabar el nombre de Arrigo Beyle, milanese.

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    Le Coffre et le revenant - - Stendhal

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    Le Coffre et le revenant

    AVENTURE ESPAGNOLE

    Par une belle matinée du mois de mai 182., don Blas Bustos y Mosquera, suivi de douze cavaliers, entrait dans le village d’Alcolote, à une lieue de Grenade. À son approche, les paysans rentraient précipitamment dans leurs maisons et fermaient leurs portes. Les femmes regardaient avec terreur par un petit coin de leurs fenêtres ce terrible directeur de la police de Grenade. Le ciel a puni sa cruauté en mettant sur sa figure l’empreinte de son âme. C’est un homme de six pieds de haut, noir, et d’une effrayante maigreur ; il n’est que directeur de la police, mais l’évêque de Grenade lui-même et le gouverneur tremblent devant lui.

    Durant cette guerre sublime contre Napoléon, qui, aux yeux de la postérité, placera les Espagnols du dix-neuvième siècle avant tous les autres peuples de l’Europe, et leur donnera le second rang après les Français, don Blas fut l’un des plus fameux chefs de guérillas. Quand sa troupe n’avait pas tué au moins un Français dans la journée, il ne couchait pas dans un lit : c’était un vœu.

    Au retour de Ferdinand, on l’envoya aux galères de Ceuta, où il a passé huit années dans la plus horrible misère. On l’accusait d’avoir été capucin dans sa jeunesse, et d’avoir jeté le froc aux orties. Ensuite il rentra en grâce, on ne sait comment. Don Blas est célèbre maintenant par son silence ; jamais il ne parle. Autrefois les sarcasmes qu’il adressait à ses prisonniers de guerre avant de les faire pendre lui avaient acquis une sorte de réputation d’esprit : on répétait ses plaisanteries dans toutes les armées espagnoles.

    Don Blas s’avançait lentement dans la rue d’Alcolote, regardant de côté et d’autre les maisons avec ses yeux de lynx. Comme il passait devant l’église on sonna une messe ; il se précipita de cheval plutôt qu’il n’en descendit, et on le vit s’agenouiller auprès de l’autel. Quatre de ses gendarmes se mirent à genoux autour de sa chaise ; ils le regardèrent, il n’y avait déjà plus de dévotion dans ses yeux.

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