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Les Amoureuses
Les Amoureuses
Les Amoureuses
Livre électronique43 pages18 minutes

Les Amoureuses

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À propos de ce livre électronique

"Les Amoureuses" est le premier ouvrage publié par Alphonse Daudet. Ces compositions poétiques furent écrites entre 1857 et 1861. Il parut dans sa première version en 1858. Ce recueil de poèmes sentimentaux révéla le jeune écrivain au «tout Paris» et séduisit l'impératrice Eugénie. 

"Les Amoureuses" un recueil de poèmes, de la poésie naturaliste aux images naïves et généreuses.
LangueFrançais
ÉditeurE-BOOKARAMA
Date de sortie6 oct. 2024
ISBN9788829589395
Les Amoureuses
Auteur

Alphonse Daudet

Alphonse Daudet, né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français.

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    Aperçu du livre

    Les Amoureuses - Alphonse Daudet

    LES AMOUREUSES

    À Mme Alphonse Daudet

    Tu as pour te rendre amusée

    Ma jeunesse en papier icy…

    Clément Marot, à sa dame.

    AUX PETITS ENFANTS.

    Enfants d’un jour, ô nouveau-nés,

    Petites bouches, petits nez,

    Petites lèvres demi-closes,

    Membres tremblants,

    Si frais, si blancs,

    Si roses !

    Enfants d’un jour, ô nouveaux-nés,

    Pour le bonheur que vous donnez,

    À vous voir dormir dans vos langes,

    Espoir des nids

    Soyez bénis,

    Chers anges !

    Pour vos grands yeux effarouchés

    Que sous vos draps blancs vous cachez.

    Pour vos sourires, vos pleurs même,

    Tout ce qu’en vous,

    Êtres si doux,

    On aime ;

    Pour tout ce que vous gazouillez,

    Soyez bénis, baisés, choyés,

    Gais rossignols, blanches fauvettes ;

    Que d’amoureux

    Et que d’heureux

    Vous faites !

    Lorsque sur vos chauds oreillers,

    En souriant vous sommeillez,

    Près de vous, tout bas, ô merveille !

    Une voix dit :

    « Dors, beau petit ;

    Je veille. »

    C’est la voix de l’ange gardien ;

    Dormez, dormez, ne craignez rien,

    Rêvez, sous ses ailes de neige :

    Le beau jaloux

    Vous berce et vous

    Protège.

    Enfants d’un jour, ô nouveau-nés,

    Au paradis, d’où vous venez,

    Un léger fil d’or vous rattache.

    À ce fil d’or

    Tient l’âme encor

    Sans tache.

    Vous êtes à toute maison

    Ce que la fleur est au gazon,

    Ce qu’au ciel est l’étoile blanche,

    Ce qu’un peu d’eau

    Est au roseau

    Qui penche.

    Mais vous avez de plus encor

    Ce que n’a pas l’étoile d’or,

    Ce qui manque aux

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