Le Buddha Board: L'Art de lâcher-prise

Le Buddha Board

Par

Claire Manning

L’inspiration de cette histoire m’est venue à la suite d’un cadeau provenant de mon mari qui était un Buddha Board.

Pendant que je l’utilisais un jour, j’ai décidé d’appliquer les données basées sur le concept de « lâcher-prise ».

J’espère que vous apprécierez.

Claire

« À la fin, seulement trois choses comptent :

Comment avons-nous bien vécu

Comment avons-nous aimé

Et dans quelle mesure avons-nous appris à lâcher prise »

Jack Kornfield

Auteur, pratiquant bouddhiste et enseignant clé à introduire la pratique de la pleine conscience bouddhiste à l’Ouest.

Chapitre 1 — Je suis une mère célibataire d’un fils

Chapitre 2 — Seule devant de nouveaux défis

Chapitre 3 — Mon nouveau chez moi

Chapitre 4 — Le jour où mon fils est né

Chapitre 5 — Un diagnostic qui me brisa le cœur

Chapitre 6 — Le père de mon fils

Chapitre 7 — Le Buddha Board

Chapitre 8 — Un sentiment d’une sérénité intérieure

Chapitre 9 — Les premiers dessins de Sébastien

Chapitre 10 — Notre routine quotidienne

Chapitre 11 — Une reconnexion du corps et de l’esprit

Chapitre 12 — Plusieurs années plus tard...

Chapitre 13 — Les grands-parents de mon fils

Chapitre 14 — J’ai appris à lâcher prise sur beaucoup de choses dans ma vie

Chapitre 15 — L’art de lâcher-prise

Note de l’auteure

Chapitre 1

Je suis une mère célibataire d’un fils.

Bonjour! Permettez-moi de me présenter. Mon nom est Audrey Gagnon. Je suis mère célibataire d’un garçon.

Mon aventure débuta lorsque je vivais chez mes parents dans le quartier très privilégié d’Aberdeen & Forden, dans la région de Westmount de Montréal. J’ai fréquenté la même école privée de la maternelle à la 12e année.

Mes parents m’ont toujours favorisée avec tout ce qui était le meilleur. Les frais de scolarité annuels étaient en moyenne 20,000.00 $ par année. J’étais leur seul enfant et ils étaient absolument prêts à payer tout ce qui était nécessaire pour m’aider à réussir dans la vie.

J’ai grandi dans un environnement très exclusif. J’avais quelques amis et un petit ami qui vivaient à l’intérieur du même cercle d’individus très riches et privilégiés. Mon petit ami était un garçon tout à fait charmant. Vous savez le type de beau garçon que vous auriez désiré, s’il était célèbre, posséder une affiche de son image et l’accrocher au mur de votre chambre à coucher? Eh bien, c’est ce que je ressentais en sa présence.

Bien que je n’aie pas vraiment cru être véritablement amoureuse de lui, il avait ce « sex appeal » des plus séduisants qui fit que je n’ai pu lui résister. Ses cheveux blonds bouclés et ses yeux bruns me donnaient envie d’être en sa compagnie le plus souvent possible. Il avait réveillé quelque chose en moi, un sentiment qui faisait que je me sentais bien d’être une jeune femme en sa présence. Avec le temps, notre relation est devenue plus intime.

Après quelques mois, même si je ressentais toujours une certaine affinité envers lui, notre aventure n’a pas duré. La vérité est que pendant que mes parents avaient une haute opinion de lui, je ne l’aimais pas vraiment et il ne m’aimait pas vraiment non plus.

Ce fut une histoire, un type de relation sans lendemain. Nous nous sommes quittés sans sentiments amers l’un envers l’autre. Il était maintenant le temps de passer à autre chose et c’est ce que nous avons tous les deux convenu de faire. Nous ne pouvions pas nous imaginer nous voir en couple plus longtemps.

Peu après que nous nous soyons séparés, j’ai découvert que j’étais enceinte. Je venais à peine de célébrer mes 18 ans. Je ne lui ai rien révélé même si nous nous sommes