[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Lait

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un verre de lait de vache.

Le lait est un liquide biologique comestible généralement de couleur blanchâtre produit par les glandes mammaires des mammifères femelles. Aliment complet équilibré, il est la seule source de nutriments pour les jeunes mammifères au tout début de leur vie avant qu'ils puissent digérer d'autres types d'aliments. Le lait en début de lactation, de couleur jaunâtre, présente une composition différente et est appelé colostrum. Il porte les anticorps de la mère, réduisant ainsi le risque de nombreuses maladies chez le nouveau-né, et contient tous les nutriments indispensables[1].

Le lait de jabot est une sécrétion analogue au lait des mammifères, produite par le jabot de certains oiseaux, en particulier par les columbidae (pigeons...).

Lait de chamelle.

L'humain utilise le lait produit par certains mammifères domestiques, principalement celui de la vache, comme un aliment transformé ou non. Dans le monde entier, les fermes laitières ont produit environ 730 millions de tonnes de lait en 2011 notamment consommées en Inde, en Europe, en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Chine et en Russie.

Différentes boissons produites à base de végétaux sont par ailleurs parfois appelées laits (végétaux), notamment : lait de soja, d'avoine, de riz, de coco ou d'amande.

D'autres "laits" tirent leur nom de leur apparence similaire à celle du lait de vache (fluide blanchâtre) : voir Lait (homonymie) Ce lien renvoie vers une page d'homonymie pour ces acceptions.

Une mère allaitant son bébé.
Une chèvre allaitant son chevreau.

La lactation, fonction de produire du lait, est une capacité que possèdent les mammifères femelles. Elle commence chez les mammifères placentaires dès la fin de la gestation de la progéniture. Elle cesse lorsque la femelle n'est plus sollicitée par ses petits ou n'est plus traite s'il s'agit d'animaux domestiques producteurs de lait. Le lait est sécrété par les cellules des glandes mammaires qui, chez les mammifères dits thériens, sont contenues dans les mamelles, dans les seins chez la femme. Le lait sécrété dans les premiers jours après la parturition s'appelle le colostrum.

La fonction première du lait maternel est de nourrir la progéniture. Cet aliment est particulièrement adapté – du fait de sa composition – aux besoins nutritifs et de croissance des jeunes sujets jusqu'à ce qu'ils soient sevrés, c'est-à-dire capables de digérer une palette plus large d'autres aliments.

Les columbidae (pigeons, etc.), les flamants et les manchots nourrissent leurs oisillons avec le lait de jabot. Chez les pigeons, Il est issu de l’épithélium du jabot et régurgité aux jeunes. Chez les flamants, il est secrété dans toute la partie supérieure du tractus digestif et chez le manchot empereur par une glande œsophagique. Ce lait est constitué principalement de lipides, de protéines et d’eau, et dépourvu de glucides à la différence des laits de mammifères.

Les poissons cichlidés (père et mère) secrètent un mucus, à travers leur peau, dont se nourrissent obligatoirement les alevins pendant leur quatre premières semaines[2].

Les mammifères monotrèmes ne possèdent pas de mamelles mais seulement des parties de peaux appelés champs mammaires où le lait suinte de différents orifices et que les petits viennent lécher[3].

Chez les mammifères, comme chez les oiseaux et les cichlidés, la sécrétion du lait se fait sous la dépendance d'une hormone, la prolactine. Chez les mammifères placentaires, l'éjection du lait est induite par l'ocytocine[4]. Les hormones qui contrôlent la gestation (progestérone,...) déterminent la préparation de la mamelle avant la parturition et ont ensuite un effet sur le maintien de la lactation.

Selon la théorie synthétique de l'évolution, les mammifères sont des synapsides (issus des reptiles mammaliens) dont la peau dépourvue d'écailles était riche en glandes exocrines (glandes à lipides, à mucus et glandes odorantes). Ces glandes se sont probablement regroupées autour d'un poil, les glandes à lipides devenant les glandes sébacées, celles à mucus les glandes sudoripares et celles à odeur évoluant en glandes lactéales sécrétant un mucus qui protégeait les œufs de la dessiccation et des infections. Les glandes lactéales sécrètent au cours de l'évolution un liquide de plus en plus riche en matières organiques, devenant un liquide lacté qui supplante au Trias le jaune d'œuf comme source d'éléments nutritifs pour le développement de l’embryon[5].

Cette caractéristique originelle est analogue à celle actuelle des monotrèmes, dont l'ornithorynque, qui sécrètent une substance semblable au lait à partir de glandes sans mamelons qui se trouvent à la surface de leur peau. Cette substance permet aux petits de se nourrir dès l'éclosion des œufs.

De même les marsupiaux, les cousins les plus proches des mammifères placentaires, sécrètent une substance semblable au lait à partir d'un organe ressemblant à un téton dans leur poche[6]. Le premier ancêtre immédiat connu des mammifères placentaires semble être Eomaia, une petite créature qui ressemblait superficiellement aux rongeurs et dont on pense qu'elle a vécu il y a 125 Ma, pendant le Crétacé. Il est presque certain qu'elle produisait ce qui serait considéré comme du lait, de la même façon que les mammifères placentaires modernes.

Histoire de l'élevage laitier

[modifier | modifier le code]

Outre le lait maternel, le lait des animaux est utilisé dans l'alimentation humaine dès leur domestication lors de la révolution néolithique. Les données de l’archéozoologie indiquent que l’exploitation du lait des vaches, des brebis et des chèvres est monnaie courante depuis les origines de l’élevage au Néolithique précéramique B, les moutons et les bœufs étant domestiqués au cours du 9e millénaire av. J.-C. et les chèvres au cours du 8e millénaire av. J.-C.[7],[8] ; il s'agit de ruminantia, c'est-à-dire de mammifères cétartiodactyles adaptés à un régime à base d'herbe fraîche ou sèche, des aliments que les humains ne consomment pas et facilement stockés.

Le paradigme à la fin du XXe siècle reposait sur l'idée que l'on commence à garder ces animaux pour leur viande et pour leur peau. Les élever pour leur lait se serait cependant avéré être une méthode plus efficace pour transformer des pâturages difficiles à cultiver en nourriture ; de plus, la valeur nutritive d'un animal tué pour sa viande est largement contrebalancée par la valeur du lait qu'il produit pendant des années[9]. Selon les données archéozoologiques : les espèces sont d'abord exploitées pour le transport, le travail de force (bât et traction) et leur lait alors que la production de viande lors des premières domestications est encore principalement assurée par la chasse[10].

Au 7e millénaire av. J.-C., il existe des troupeaux de bétail dans certaines parties de la Turquie actuelle et des traces de lait ont été retrouvées sur des fragments de poteries de cette époque[11]. Des résidus organiques de lait sur des fragments de poteries indiquent que l'on consommait du lait il y a 7 000 ans en Europe de l'Est et il y a 5 000 ans dans les Îles britanniques, au Néolithique[12].

Vers - 3000, la steppe eurasiatique est dominée par des pasteurs (culture Yanma) pratiquant l'élevage du cheval, de la chèvre, du mouton, de la vache et se nourrissant massivement des produits laitiers issus de ces animaux[13].

Les résultats d'une étude publiée en 2019 suggèrent qu'au début de l'âge du fer en Bavière, du lait animal était donné aux jeunes enfants (respectivement 1, 1–2 et 0–6 ans) dans des « biberons » en céramique. Ces preuves de denrées alimentaires utilisées pour nourrir ou sevrer les nourrissons confirment l'importance du lait des animaux domestiques pour ces communautés à cette époque[14]. L'existence de récipients similaires est prouvée à des époques antérieures, jusqu'au néolithique et incite à penser que du lait de ruminants a été utilisé très tôt pour sevrer les bébés[15]. L'utilisation de fromage et de beurre s'est répandue en Europe et dans quelques parties de l'Asie et de l'Afrique. Les vaches domestiques, qui existaient déjà dans une grande partie de l'Eurasie, ont été alors introduites dans les colonies de l'Europe à l'époque des grandes explorations.



Aujourd'hui, la consommation de lait de mammifères domestiques dans de nombreuses populations est fréquente, quel que soit l'âge : on utilise selon les régions lait de vache, brebis, chèvre, jument, dri (yak), chamelle, dromadaire, bufflonne, renne, ânesse, etc.

Dénomination

[modifier | modifier le code]

Étymologie

[modifier | modifier le code]

Le substantif masculin[16],[17],[18],[19],[20] « lait » est issu du latin vulgaire[17],[20] lactem, accusatif de déclinaison masculine ou féminine du latin lac, lactis, substantif neutre[17],[20],[21] désignant le « lait » de femme ou de femelle et le « suc laiteux des plantes ».

Le lait selon la réglementation française

[modifier | modifier le code]

Selon le Congrès international de la répression des fraudes (1909), le lait est défini comme « le produit intégral de la traite totale et ininterrompue d'une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée ; il doit être recueilli proprement et ne doit pas contenir de colostrum »[22].

En France, au niveau réglementaire, la dénomination « lait » sans indication de l'espèce animale de provenance, est réservée au lait de vache. Tout lait provenant d'une femelle laitière autre que la vache doit être désigné par la dénomination « lait » suivie de l'indication de l'espèce animale dont il provient : « lait de chèvre », « lait de brebis », « lait d'ânesse », etc.[23].

À partir de laits crus, des « laits spécifiques » ont été mis au point par l'industrie laitière pour répondre à des besoins de nature nutritive (lait maternisé) ou de commodité (lait en poudre, en tube, lait UHT, etc.).

Laits végétaux

[modifier | modifier le code]

Par analogie de consistance, d’apparence ou de mode de consommation alimentaire, certaines boissons produites à partir de végétaux sont parfois désignées sous le terme de « lait végétal ». Parmi elles, les laits de soja (appelé « lait de soya » au Canada), d'avoine, d'amande, de coco, de riz, de souchet, de quinoa, de chanvre, de châtaigne, de noisette.

Dans l'Union européenne, pour les produits commercialisés en France, l’appellation « lait » est réglementée. Les laits végétaux « dont la nature exacte est connue en raison de l’usage traditionnel et/ou lorsque les dénominations sont clairement utilisées pour décrire une qualité caractéristique du produit »[24] sont autorisés à utiliser ce terme, e.g. le lait de coco et d'amande, d'entre autres.

Substitut du lait maternel

[modifier | modifier le code]

Un substitut du lait maternel est une préparation alimentaire destinée à remplacer le lait maternel humain, dans le cas où la mère ne peut ou ne souhaite pas allaiter son enfant. Ni le lait de vache[25], ni le lait d'autres mammifères, ni les laits végétaux ne conviennent à cet usage sans une adaptation préalable. Le lait de soja est par exemple trop riche en protéines, les autres laits végétaux (amande, noisette, riz, avoine) trop pauvres, et la plupart des laits végétaux sont trop pauvres en lipides[26]. Il existe cependant des boissons végétales dites « maternisées » disponibles en pharmacie et parfaitement adaptées à l'alimentation du nourrisson selon un rapport de l'Anses (dernier alinéa)[27].

Autre produit alimentaire portant le nom de « lait »

[modifier | modifier le code]

Un lait de poule désigne en cuisine une boisson sucrée préparée en délayant un jaune d'œuf de poule dans un verre de lait.

Caractéristiques et composition

[modifier | modifier le code]

Le lait est un liquide de couleur blanche, avec des nuances variant du bleuté au jaunâtre, légèrement visqueux, dont la composition et les caractéristiques physico-chimiques varient sensiblement selon les espèces animales, et même selon les races. Ces caractéristiques varient également au cours de la période de lactation, ainsi qu’au cours de la traite ou de l'allaitement.

Données physico-chimiques

[modifier | modifier le code]

Le lait de vache a une densité moyenne égale à 1,032. C'est un mélange très complexe et très instable. Il contient une forte proportion d'eau, environ 87 %. Le reste constitue l'extrait sec qui représente 130 g par litre, dont 35 à 45 g de matières grasses.

Le lait contient les différents groupes de nutriments. Les substances organiques se répartissent en éléments bâtisseurs, les protides, et en éléments énergétiques, les glucides et les lipides. À cela s'ajoutent des éléments fonctionnels, c'est-à-dire des sels minéraux (Ca, P, K, Na, Mgetc.), des vitamines et de l'eau. Il comporte aussi de la casomorphine, une protéine qui inhibe la sensation de douleur.

Le lait est à la fois une solution (lactose, sels minéraux), une suspension (matières azotées) et une émulsion (matières grasses), dont les teneurs varient selon la race de l'animal, son état, son âge et son alimentation.

L'ultrafiltration ne concentre pas les sels minéraux contenus dans la phase aqueuse du lait, mais la teneur des éléments complexés aux protéines varie proportionnellement au facteur de concentration (qui est dans ce cas, avec le pH le seul facteur faisant varier le taux d'éléments minéraux complexés par rapport aux éléments solubles des rétentats[28]). L'augmentation des teneurs en protéines et en sels augmente le pouvoir tampon du rétentat et augmente la quantité d'acide lactique nécessaire pour atteindre un pH donné[28]. L'ajout de chlorure de sodium provoque une solubilisation partielle du magnésium et du calcium qui étaient complexés[28].

Le pH du lait est légèrement acide (pH compris entre 6,4 et 6,8 pour le lait de vache[29]). Il est légèrement basique pour le lait humain avec un pH compris entre 7 et 7,5. L'acidité du lait augmente avec le temps. En effet, le lactose va être dégradé en acide lactique, ce qui permettra d'avoir un indicateur du degré de conservation. Pour cela, on utilise le degré Dornic (°D).

Données biologiques

[modifier | modifier le code]

Le lait est également un milieu biologique : il contient des cellules sanguines et mammaires (autour de 250 000 par ml) et des micro-organismes (autour de 15 000 par ml)[30].

Composition biologique

[modifier | modifier le code]

100 g de lait contiennent 87 g d'eau et 13 g de matière sèche. Les principaux constituants de la matière sèche du lait sont :

  • la matière grasse. C’est le composant le plus variable du lait, constitué d'un mélange de lipides simples (98,5 %) en émulsion dans le lait sous forme de minuscules gouttelettes (globules gras). Il varie en fonction des conditions d'élevage et des espèces de 10 à 500 g/l. Dans un lait au repos, cette matière grasse surnage avec le temps, formant la crème. Comme lipides simples, on trouve dans le lait environ 95-96 % de triglycérides, 2-3 % de diglycérides et 0,1 % de monoglycérides[31] ;
  • les protéines. On distingue deux groupes :
  • le lactose : c'est un sucre disaccharide présent en solution dans le lait, et généralement le principal élément solide du lait. Son pouvoir sucrant est six fois plus faible que celui du saccharose. Il peut provoquer certaines intolérances ;
  • les composants secondaires du lait sont constitués par les sels minéraux, les enzymes, les vitamines et les oligo-éléments. Sa richesse en calcium et en phosphore fait du lait un aliment très adapté à la croissance des jeunes. Le phosphore y est fixé sous forme de phosphates. Le calcium s'associe au phosphate et à la caséine pour donner le complexe phosphocaséinate de calcium et forme un colloïde. On y trouve également du magnésium, du potassium et du sodium mais il est, du moins pour le lait de vache, pauvre en oligoéléments ;
  • les vitamines sont surtout les vitamines B2, B12 (hydrosolubles) ainsi que les vitamines A, D et E (liposolubles). La vitamine C, présente à hauteur de 8 mg/l dans le lait frais, est très vite dégradée et voit sa teneur baisser de plus de 50 % après 36 heures de réfrigération[33].

Le lait est, parmi les liquides biologiques animaux, un de ceux qui présentent la plus grande concentration en acide citrique, c'est un anticoagulant et il s’oppose à la précipitation des protéines[34].

Globalement, il y a plus de groupes carboxyle que de groupes amine, ceci explique que le lait soit légèrement acide (6,6 < pH < 6,8).

Compositions comparées

[modifier | modifier le code]
Composition du lait chez divers mammifères[35],[36]
  Composition moyenne du lait en grammes par litre
Eau Extrait sec dont : Matière
grasse
Protéines Glucide :
lactose
Matières
minérales
Totales caséine albumine
Humain (Lait maternel)
Femme 905 117 35 12-14 10-12 4-6 65-70 3
Équidés
Jument 925 100 10-15 40-44 20-22 9-13 40-45 6-9
Ânesse 925 100 10-15 40-44 20-22 9-13 40-45 6-9
Ruminantia, Lait de vache
Vache 900 130 35-40 30-35 27-30 3-4 45-50 8-10
Chèvre 900 120 40-45 35-40 30-35 6-8 40-45 5-8
Brebis 860 190 70-75 55-60 45-50 8-10 45-50 10-12
Bufflonne 850 180 70-75 45-50 35-40 8-10 45-50 8-10
Renne 675 330 160-200 100-105 80-85 18-20 25-50 15-20
Suidés
Truie 850 185 65-65 55-60 25-30 25-30 50-55 12-15
Carnivores et lagomorphes
Chienne 800 250 90-100 100-110 45-50 50-55 30-50 12-14
Chatte 850 200 40-50 90-100 30-35 60-70 40-50 10-13
Lapine 720 300 120-130 130-140 90-100 30-40 15-20 15-20
Cétacés
Marsouin 430 600 450-460 120-130 - - 10-15 6-8

Le lait d'ânesse et celui de jument sont ceux qui contiennent le moins de matières grasses, alors que celui de phoque en contient plus de 50 %. D'une manière générale, le lait des mammifères marins est bien plus riche en graisses et nutriments que celui des mammifères terrestres.

Production mondiale

[modifier | modifier le code]
La production de lait dans le monde.

En 2009, le plus grand producteur de lait et de produits laitiers est l'Union européenne suivie par l'Inde, les États-Unis, la Chine, l'Allemagne, le Brésil et la Russie[37]. Tous les membres de l'Union européenne réunis ont produit environ 138 millions de tonnes de lait en 2011[38]. Dans le monde entier, les fermes laitières ont produit environ 730 millions de tonnes de lait en 2011 notamment consommées par l'Inde, l'Europe, l'Australie et les États-Unis, la Chine et la Russie[39],[40].

L'augmentation de la richesse dans les pays en développement, ainsi que la promotion accrue du lait et des produits laitiers, a conduit à une augmentation de la consommation de lait dans les pays en développement au cours des dernières années. À leur tour, les possibilités offertes par ces marchés en croissance ont attiré des investissements par les entreprises laitières multinationales. Néanmoins, dans de nombreux pays, la production reste moindre et présente des possibilités importantes de diversification des sources de revenus des petits exploitants[41]. Les centres locaux de collecte de lait, où le lait est recueilli et congelé avant d'être transféré aux laiteries urbaines, sont un bon exemple où les agriculteurs ont pu travailler en coopérative, en particulier dans des pays comme l'Inde[42].

Top dix des producteurs de lait de vache
en 2018[43]
Rang Pays Production
(en
tonnes)
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 98 690 477
2 Drapeau de l'Inde Inde 89 833 590
3 Drapeau du Brésil Brésil 33 839 864
4 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 33 064 833
5 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 30 745 600
6 Drapeau de la Russie Russie 30 345 525
7 Drapeau de la France France 25 541 269
8 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 21 392 000
9 Drapeau de la Turquie Turquie 20 036 877
10 Drapeau du Pakistan Pakistan 16 722 000
Top dix des producteurs de lait de brebis
en 2018[44]
Rang Pays Production
(en
tonnes)
1 Drapeau de la Turquie Turquie 1 446 271
2 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 180 276
3 Drapeau de la Grèce Grèce 753 819
4 Drapeau de la Syrie Syrie 647 311
5 Drapeau de la Roumanie Roumanie 626 145
6 Drapeau de l'Espagne Espagne 544 541
7 Drapeau de l'Italie Italie 524 717
8 Drapeau du Soudan Soudan 414 000
9 Drapeau du Mali Mali 381 067
10 Drapeau de la Somalie Somalie 369 378
Top dix des producteurs de lait de chèvre
en 2018[45]
Rang Pays Production
(en
tonnes)
1 Drapeau de l'Inde Inde 6 098 730
2 Drapeau du Soudan Soudan 1 151 000
3 Drapeau du Bangladesh Bangladesh 1 122 646
4 Drapeau du Pakistan Pakistan 915 000
5 Drapeau de la France France 652 327
6 Drapeau de la Turquie Turquie 561 826
7 Drapeau du Mali Mali 526 130
8 Drapeau de l'Espagne Espagne 461 375
9 Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud 459 343
10 Drapeau de la Grèce Grèce 397 785
Top dix des producteurs de lait de bufflonne
en 2018[46]
Rang Pays Production
(en
tonnes)
1 Drapeau de l'Inde Inde 91 817 140
2 Drapeau du Pakistan Pakistan 28 109 000
3 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 3 003 323
4 Drapeau de l'Égypte Égypte 2 120 365
5 Drapeau du Népal Népal 1 338 277
6 Drapeau de l'Italie Italie 247 158
7 Drapeau de la Birmanie Birmanie 193 841
8 Drapeau de l'Iran Iran 129 904
9 Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 85 914
10 Drapeau de la Turquie Turquie 75 742

Santé et nutrition

[modifier | modifier le code]

Consommation

[modifier | modifier le code]

Le lait de chaque espèce de mammifères est particulièrement adapté à la nourriture de sa progéniture, ceux-ci consomment celui de leur mère jusqu'au sevrage, puis, hormis certains animaux domestiques, les animaux sauvages n'ont plus de leur vie l'occasion d'en consommer. Les nourrissons humains, quand leur mère ne le peut (infections, éloignement, malformations) ou ne le veut pas, peuvent être allaités par d'autres femmes appelées nourrices, être nourris au biberon par du lait humain collecté ou à défaut doivent consommer du lait animal ou végétal modifié, dit « lait maternisé », ou encore, en cas d'allergie, du « lait de substitution hypoallergénique »[47]. Pour extraire le lait humain, on utilise un mécanisme particulier nommé tire-lait. Il existe des lactariums (banques du lait) pour pallier ces problèmes d'approvisionnement maternel.

Les adultes de nombreuses régions du monde consomment du lait animal, éventuellement transformé en produits laitiers (lait normalisé, fromage, lait fermenté, yaourtetc.). Le lait le plus consommé est issu de la traite des vaches, mais d'autres espèces d'animaux domestiques permettent de produire du lait. Cette récolte peut se faire par des techniques manuelles ancestrales, mécanisées (postes et salles de traite) voire automatisées (robots de traite). L'automatisation ne concerne pratiquement que le lait de vache.

Les espèces principalement utilisées pour la production alimentaire de lait sont essentiellement la vache, la bufflonne, la brebis, la chèvre, la chamelle (et d'autres camélidés) et marginalement, la jument, l'ânesse, le yak, la renne et l'élan.

Usine de transformation en lait pasteurisé, Atatürk Orman Çiftliği ve Hayvanat Bahçesi, 1939.

Après la traite, le lait peut être consommé cru, froid ou réchauffé ; c'est sous cette forme qu'il l'a été traditionnellement. Cependant, comme il se dégrade assez vite, l'habitude fut prise de le faire bouillir pour détruire les bactéries pathogènes ou non[réf. nécessaire]. Par la suite, la pasteurisation industrielle est devenue la norme. Afin d'éviter le débordement hors de la casserole ou du cuit-lait lors de l'ébullition, on peut placer un anti-monte-lait dans le fond du récipient (cet objet de verre est destiné à avertir par le bruit qu'il fait en choquant le récipient lors de l'ébullition du lait et n'empêche pas le débordement). Il peut aussi être transformé en fromages, yaourts et autres produits laitiers.

Depuis le début du XIXe siècle, le lait est aussi déshydraté ou concentré ; le lait humain maternel, de jument, de chèvre, d'ânesse, etc. peuvent également être congelés. À partir de la fin du XIXe siècle, les formes les plus courantes de lait proposées à la vente sont le lait pasteurisé et le lait concentré sucré appertisé ; le procédé UHT est créé au XXe siècle. Au Canada et dans certains États des États-Unis, la commercialisation de lait cru est interdite alors qu'elle est autorisée en Europe.

En 1954, Pierre Mendès France, alors président du Conseil, organise la distribution de lait dans les écoles et casernes de France pour lutter contre la dénutrition et l'alcoolisme[48],[49],[50].

Il a été prêté à la consommation de lait le pouvoir de prévenir de certains empoisonnements notamment aux champignons. Il est jugé, maintenant, que le lait n'aurait aucun pouvoir de ce type[51].

Des indices laissent penser que le chauffage du lait pourrait favoriser le développement de l'allergie chez les nourrissons[52]. Au XVIIIe siècle, il n'était pas d'usage de chauffer le lait. D'après Jacques-Christophe Valmont de Bomare, en 1775[53] :

« On ne devroit jamais faire bouillir le lait ni l'écumer; on n'en devroit faire usage que dans un degré de chaleur semblable à celui qu'il a sortant des mamelles de l'animal. »

Intérêt du lait pour les adultes

[modifier | modifier le code]

Le lait sert d'aliment de base sous diverses formes dans les populations de pasteurs et c'est un aliment traditionnellement présent au menu des repas des populations occidentales, d'Afrique du Nord, du Proche-Orient, d'Asie centrale et d'Inde et de plus en plus dans le monde entier, souvent sous la forme de fromage, yaourt, boissons lactées, crèmes glacées ou beurre. Il n'est pas seulement utilisé pour de strictes raisons nutritionnelles mais aussi pour varier les repas et pour le plaisir.

Le lait contient du calcium qui est présent sous une forme permettant une absorption intestinale de l'ordre de 30 %[54]. Le calcium contribue à assurer la solidité osseuse et à protéger contre l'ostéoporose sous réserve de ne pas manquer de vitamine D qui permet d'absorber le calcium ingéré[55]. Le calcium est aussi présent dans de nombreux aliments de consommation courante comme le chou ou les fruits secs. Pour un régime alimentaire équilibré d'adulte, les produits laitiers ne sont donc pas essentiels[56]. Les apports journaliers recommandés (AJR) en calcium sont de 800 mg dans l'Union européenne[57]. Cependant, selon le département nutrition de l'école de santé publique de l'université Harvard, la quantité adéquate de calcium qui doit composer notre régime alimentaire n'a pas encore été déterminée[58]. L'OMS constate que des valeurs de 500 mg n’entraînent pas toujours de carence, en particulier dans les pays en développement[59].

Le lait apporte des protéines, des vitamines et des oligo-éléments, dont du zinc et du sélénium, et des oméga-3.

En 2011, une meta-analyse n'a pas montré de corrélation entre la consommation de lait et une protection contre les fractures de la hanche chez les adultes et les personnes âgées[60].

Une étude scientifique allemande de Campus Mitte publiée en 2007, venant confirmer une précédente suggestion parue dans la revue « Nature » en 2003, montre que la présence de lait dans le thé noir voire vert inhibe l'action vasodilatatrice de ce dernier, habituellement constatée grâce aux polyphénols protégeant l’organisme contre les maladies cardiovasculaires[61],[62],[63],[64],[65].

Intolérance au lactose

[modifier | modifier le code]

L'intolérance au lactose n'empêche pas la consommation modérée de lait sous forme de fromage ou de yaourt[66]. Il existe sous diverses formes des laits délactosés ou à teneur réduite en lactose.

Le lactose est présent dans le lait mais aussi dans de très nombreux produits alimentaires industriels auxquels il est rajouté.

Teneurs en éventuels contaminants

[modifier | modifier le code]

Le lait reflète en partie l'environnement de la mère ou de l'animal qui l'a produit. Dans un environnement pollué, ou à la suite d'une alimentation contaminée de la mère ou des animaux le produisant, le lait peut contenir certains polluants (radionucléides, éléments-traces métalliques, pesticidesetc.). En raison d'une teneur élevée en matière grasse, il peut notamment contenir certains polluants liposolubles tels que dioxines, furanes ou polychlorobiphényles (PCB) susceptibles de poser problème chez les consommateurs de lait, notamment chez l'enfant (le lait est le premier aliment de la vie, souvent très consommé dans l'enfance).

Ainsi a-t-on récemment (2011, 2012) étudié le lait ingéré par les habitants de l'archipel espagnol des Canaries, car ils comptent parmi les plus grands consommateurs de lait en Espagne et en Europe. Or, l'archipel ayant une balance commerciale agricole très déficitaire, l'essentiel du lait y est importé[67]. Les pesticides organochlorés et PCB ont donc été quantifiés dans 26 marques de lait (16 issues de l'agriculture intensive et 10 issues de marques « bio »)[67]. Résultats (publiés en 2012) : de l'hexachlorobenzène, du trans-chlordane et un PCB (PCB 153) étaient présents dans presque tous les échantillons, indépendamment du type de lait ; les taux de pesticides organochlorés étaient « très faibles », et plus bas dans les laits « bio » que dans ceux issus de l'élevage conventionnel, avec une dose journalière ingérée inférieure à la dose journalière admissible (DJA, déterminée par les agences internationales), mais dans ces mêmes laits, si les taux de PCB étaient également « très faibles », contrairement aux pesticides organochlorés, ils présentaient des teneurs plus élevées dans les laits « bio » que dans les laits « conventionnels »[67]. Les chercheurs ont en outre été surpris de trouver dans les deux types de lait des taux de PCB de type dioxine (PCB-DL) atteignant 25 pg TEQ-OMS par gramme de graisse dans le centile 75, mettant en évidence que plusieurs marques étaient « fortement contaminées par ces substances toxiques », au point que les personnes consommant les marques de lait les plus contaminés peuvent chaque jour largement dépasser la dose journalière recommandée dans l'Union européenne (2 pg WHO-TEQ par kilogramme et par jour), ce qui est « préoccupant si l'on considère les effets bien connus pour la santé exercés par composés de type dioxine » alertent les chercheurs[67], d'autant que le fœtus peut déjà avoir été excessivement exposé à ces produits in utero, y compris dans ce même archipel des Canaries, bien qu'il semble très éloigné des sources habituelles industrielles ou agricoles d'organochlorés[68]. Ceci a été scientifiquement démontré en 2009[68].

Facteurs influant sur la qualité

[modifier | modifier le code]

La production laitière peut qualitativement comme quantitativement être affectée par la présence d'éoliennes, de parcs photovoltaïques, ou de câbles souterrains[69]. Ceci est confirmé par constat d'huissiers[69].

Aucune preuve scientifique ne montre la présence ou l'absence d'influences de ces installations industrielles sur la qualité du lait[69].

Dans certaines situations, le sol des exploitations peut dégager des courants électriques[70].

Symbolique et usages dérivés

[modifier | modifier le code]
Rituel hindou Abhisheka à Agara dans le district rural de Bangalore district (Karnataka).

Le lait est le symbole de la maternité et du lien maternel.

Il est aussi symbole d'abondance (la corne d'abondance provient de la chèvre nourrice de Zeus) et de richesse. La rivière de lait aux berges de kissel (soupe de fruits au lait ou au vin) est un thème des contes traditionnels russes, par exemple dans Le Tsar de l'Onde et Vassilissa la très-sage.

Image provenant de la Grotte du Lait (Israël).

Le lait sert fréquemment de métonymie ou de superlatif pour la couleur blanche : « blanc de lait » décrit la couleur de l'albâtre, du marbre, d'une fleur, de la peau d'une personne[71]. Il s'utilise pour tout type de liquide blanc (voir Lait (homonymie) Ce lien renvoie vers une page d'homonymie).

On retrouve des références au lait dans diverses anciennes mythologies. Dans l'Égypte antique, le lait était le cadeau que faisait la déesse Isis aux hommes de la Vallée du Nil. Dans le Livre de l'Exode, le dieu unique du peuple juif avait promis à Moïse de mener son peuple « vers un pays ruisselant de lait et de miel », le lait est ici symbole d'abondance. Pour le docteur de l'Église, saint Grégoire le Grand, le lait évoqué dans la Bible et particulièrement dans la première Lettre de Saint-Pierre (2,2) est synonyme de sagesse éternelle et de tendresse divine[72].

On raconte que Héraclès nourrisson (alors Alcide) s'était jeté avec une telle soif sur le sein de la déesse Héra qu'une giclée de lait sortit et forma la Voie lactée. Cette tétée lui conféra l'immortalité et il y gagna son nom qui signifie Gloire d'Héra. Plus tard, il récupéra la Corne d'abondance, une corne perdue d'Amalthée qui avait nourri de son lait Zeus enfant.

Pour les Hindouistes, le monde a été créé à partir du barattage de la mer de lait.

Dans la mythologie scandinave, Audhumla est la vache nourricière du premier être vivant : le géant Ymir.

L'allaitement est très présent dans les récits mythologiques, où des nouveau-nés sont allaités par des animaux. Alors que Zeus fut nourri par la chèvre Amalthée, les deux fondateurs de Rome, Romulus et Rémus sont allaités par une louve[73].

Restrictions alimentaires d'ordre religieux ou philosophique

[modifier | modifier le code]

Voir aussi : Fromage#Fromages sans présure

Le lait et ses produits dérivés sont concernés par quelques tabous alimentaires liés à la religion ou à un mode de vie. Au Moyen Âge, dans certaines recettes, le lait animal était remplacé par le lait d'amande. En Bretagne, le lait ribot (du breton « laez ribod » qui signifie lait baratté) traditionnel, c'est-à-dire fabriqué à partir de petit-lait ou de babeurre[74], est un lait maigre, c'est-à-dire pauvre en graisse, que l'on boit le vendredi.

Dans la Bible, la loi mosaïque défend de cuire « un chevreau dans le lait de sa mère »[75]. Ce commandement a été étendu à l'interdiction de mélanger les produits carnés et lactés dans le judaïsme[76],[77] ; il peut être associé à d'autres, comme celui qui interdit de sacrifier un animal s’il n’est pas resté avec sa mère pendant au moins sept jours[78].

Les religions originaires de l'Inde, le judaïsme traditionnel, l'Islam ainsi que le végétarisme déconseillent la consommation de fromages à la présure, soit parce que la présure peut être issue de bovins, soit parce qu'elle est considérée comme un abat, soit tout simplement parce que c'est un produit carné.

Les végans ne consomment pas de lait d'origine animal pour des questions éthiques et idéologiques[79],[80].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Mazoyer, Marcel, 1933-, Larousse agricole, Paris, Larousse, , 767 p. (ISBN 2-03-091022-8, 9782030910221 et 2035910226, OCLC 77097500, lire en ligne)
  2. Jonathan Buckley, Richard J. Maunder, Andrew Foey et Janet Pearce, « Biparental mucus feeding: a unique example of parental care in an Amazonian cichlid », The Journal of Experimental Biology, vol. 213, no Pt 22,‎ , p. 3787–3795 (ISSN 1477-9145, PMID 21037057, DOI 10.1242/jeb.042929, lire en ligne, consulté le )
  3. Beaumont, André, 1923-, Biologie animale : les cordés, anatomie comparée des vertébrés, Paris, Dunod, , 648 p. (ISBN 2-04-016946-6 et 978-2-04-016946-6, OCLC 393964522, lire en ligne)
  4. (en) Kerstin Uvnäs-Moberg, Ann-Marie Widström, Sigbritt Werner et Ann-Sofie Matthiesen, « Oxytocin and Prolactin Levels in Breast-Feeding Women. Correlation with milk Yield and Duration of Breast-feeding », Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica, vol. 69, no 4,‎ , p. 301–306 (ISSN 0001-6349 et 1600-0412, DOI 10.3109/00016349009036151, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Olav Oftedal, « The evolution of milk secretion and its ancient origins », Animal, vol. 6, no 3,‎ , p. 355–368 (ISSN 1751-7311, DOI 10.1017/S1751731111001935)
  6. « https://www.youtube.com/watch?v=2lCKc8tURtc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  7. (en) Ruth Bollongino, Joachim Burger, Adam Powell, Marjan Mashkour, Jean-Denis Vigne et Mark G. Thomas, « Modern Taurine Cattle Descended from Small Number of Near-Eastern Founders », Molecular Biology and Evolution, vol. 29, no 9,‎ , p. 2101–2104 (DOI 10.1093/molbev/mss092)
  8. (en) Andres Aland et Thomas Banhazi, Livestock Housing, Wageningen Academic Pub, , p. 21
  9. (en) Jean-Denis Vigne, « The origins of animal domestication and husbandry: A major change in the history of humanity and the biosphere », Comptes Rendus Biologies, vol. 334, no 3,‎ , p. 171–181 (DOI 10.1016/j.crvi.2010.12.009, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) J.-D. Vigne, D. Helmer, 2007, Are the ‘secondary products’ all secondary, especially for the birth of Old world cattle and caprine domestication ? Milk as a component of the neolithisation process, in : M. Balasse, H. Yacobaccio, J.-D. Vigne, D. Helmer, N. Goepfert (éd.), Herding Techniques, ICAZ International Conference Mexico 2006, Anthropozoologica 42/2, 9-40
  11. (en) Evershed R. P., Payne S., Sherratt A. G. et al., Earliest date for milk use in the Near East and southeastern Europe linked to cattle herding, Nature, 2008 ; 455:528-531
  12. (en) M. S. Copley, R. Berstan, S. N. Dudd, G. Docherty et al., « Direct chemical evidence for widespread dairying in prehistoric Britain », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 100, no 4,‎ , p. 1524–1529 (DOI 10.1073/pnas.0335955100)
  13. (en) Shevan Wilkin, Alicia Ventresca Miller, Ricardo Fernandes et Robert Spengler, « Dairying enabled Early Bronze Age Yamnaya steppe expansions », Nature,‎ (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/s41586-021-03798-4, lire en ligne, consulté le )
  14. (en) J. Dunne et al., Milk of ruminants in ceramic baby bottles from prehistoric child graves, Nature, volume 574, pages 246–248, 25 septembre 2019, doi.org/10.1038/s41586-019-1572-x
  15. (en) Siân E. Halcrow, « Early Europeans bottle-fed babies with animal milk », Nature,‎ , d41586–019–02805-z (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-019-02805-z, lire en ligne, consulté le )
  16. « Lait », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales (sens 1) [consulté le 8 octobre 2017].
  17. a b et c Informations lexicographiques et étymologiques de « lait » (sens I) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 8 octobre 2017].
  18. Entrée « lait » (sens 1) des Dictionnaires de français [en ligne], sur le site des éditions Larousse [consulté le 8 octobre 2017].
  19. Entrée « lait » (sens 1), dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 3 : I – P, Paris, L. Hachette, , 1 vol., II-1396, gr. in-4o (32 cm) (OCLC 457498685, BNF 30824717, SUDOC 005830079, lire en ligne [fac-similé]), p. 238, col. 1-3 (lire en ligne [fac-similé]) [consulté le 8 octobre 2017].
  20. a b et c Entrée « lait », dans Alain Rey (dir.), Marianne Tomi, Tristan Hordé et Chantal Tanet, Dictionnaire historique de la langue française, Paris, Dictionnaires Le Robert, (réimpr. janvier 2011), 4e éd. (1re éd. février 1993), 1 vol., XIX-2614, 29 cm (ISBN 978-2-84902-646-5 et 978-2-84902-997-8, OCLC 757427895, BNF 42302246, SUDOC 147764122, lire en ligne) [consulté le 8 octobre 2017].
  21. (la + fr) Entrée « lāc », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire illustré latin-français, Paris, L. Hachette, 1934 (paru le ), 1re éd., 1 vol., 1702-XVIII, in-8o (26 cm) (OCLC 798807606, BNF 32138560, SUDOC 006209599, lire en ligne [fac-similé]), p. 879, col. 2-3 [consulté le 8 octobre 2017].
  22. Mazoyer, Marcel, 1933-, Larousse agricole, Paris, Larousse, , 767 p. (ISBN 2-03-091022-8, 9782030910221 et 2035910226, OCLC 77097500, lire en ligne)
  23. legifrance.gouv.fr
  24. Décision 2010/791
  25. (en) Ziegler EE, « Consumption of cow's milk as a cause of iron deficiency in infants and toddlers », Nutrition Reviews, vol. 69 Suppl 1,‎ , S37-42 (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Allergie aux protéines de lait de vache », Séminaire AFPA, Dr S.‐A. Gomez, mars 2012, page 18
  27. « Quels laits pour l’alimentation des moins d’un an ? », sur Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (consulté le ).
  28. a b et c G. Brûlé, J.-L. Maubois et J. Fauquant, Étude de la teneur en éléments minéraux des produits obtenus lors de l'ultrafiltration du lait sur membrane, Lait, vol. 54, no 539-540, 1974, p. 600-615, DOI 10.1051/lait:1974539-54030 (Résumé)
  29. (en) « Approximate pH of Foods and Food products » [PDF], FDA,
  30. Moyennes 2002-2006 pour le Québec, http://www.groupeageco.ca/fr/pdf/stat/PQC9.pdf
  31. (en) « Azaquar.com », sur azaquar.com (consulté le ).
  32. « Règlement (CE) no 510/2006 du Conseil « Ricotta di bufala campana » no CE : IT-PDO-0005-0559-18.10.2006 » (consulté le ) : « Le lactosérum de bufflonne […] contient un pourcentage de séroprotéines (0,9 %-1 %) supérieur à celui du lait de vache… »
  33. « Le lait et les produits laitiers dans la nutrition humaine - Laits d'animaux laitiers », sur Fao.org (consulté le )
  34. Jean Adrian, « Les traitements thermiques appliqués aux produits laitiers et leurs conséquences dans le domaine azoté » [PDF], sur archives-ouvertes.fr, (consulté le ), p. 2.
  35. http://www2.vet-lyon.fr/ens/nut/webBromato/cours/cmlait/compolai.html Cours de vétérinaire Lyon sur le lait
  36. (de) Peter Schmack et Gisele Pfundreiser, Studium über die Wohltaten von Ziegenmilch, ALP, Berlin, 2010.
  37. Dairy – World Markets and Trade (see Milk tables). USDA
  38. Schultz, Madeline (April 2012) fluid milk profile. Iowa State University
  39. « Food Outlook – Global Market Analysis », Food and Agriculture Organization of the United Nations, , p. 8, 51–54
  40. « World Dairy Cow Numbers », [FAO],‎ (lire en ligne, consulté le )
  41. Henriksen, J. (2009) "Milk for Health and Wealth". FAO Diversification Booklet Series 6, Rome
  42. Sinha, O.P. (2007) Agro-industries characterization and appraisal: Dairy in India, FAO, Rome
  43. « Milk, whole fresh cow producers », UN Food & Agriculture Organization (consulté le )
  44. « Milk, whole fresh sheep producers », UN Food & Agriculture Organization (consulté le )
  45. « Milk, whole fresh goat producers », UN Food & Agriculture Organization (consulté le )
  46. « Milk, whole fresh buffalo producers », UN Food & Agriculture Organization (consulté le )
  47. (en) Russell J. Merritt et Belinda H. Jenks, « Safety of Soy-Based Infant Formulas Containing Isoflavones: The Clinical Evidence », The Journal of Nutrition, vol. 134, no 5,‎ , p. 1220S–1224S (ISSN 0022-3166 et 1541-6100, DOI 10.1093/jn/134.5.1220S, lire en ligne, consulté le )
  48. Admin, « Souvenir du verre de lait », sur mendes-france.fr, (consulté le ).
  49. Institut National de l’Audiovisuel- Ina.fr, « Le cocktail au lait au », sur Ina.fr, Actualités françaises, (consulté le )
  50. Géraldine Cornet Lavau & Tarik Khaldi, « Le petit déjeuner à l'école, déjà servi et resservi », sur Ina.fr, Institut National de l’Audiovisuel, (consulté le )
  51. « Urgences et numéros utiles », sur CHU de Bordeaux
  52. INRA Rennes, Le chauffage du lait semble favoriser le développement de l'allergie chez les nourrissons
  53. Jacques-Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné d’histoire naturelle, t. 5, Paris, Brunet, , p. 37
  54. (en) van Beresteijn, Brussaard et van Schaik, « Relationship between the calcium-to-protein ratio in milk and the urinary calcium excretion in healthy adults--a controlled crossover study », American Journal of Clinical Nutrition, vol. 52, no 1,‎ , p. 142-146 (lire en ligne)
  55. L. Guéguen, directeur de recherches honoraire de l'INRA, Le calcium du lait : fonctions, intérêts, besoins, biodisponibilité.
  56. (en) Ania Nussbaum, « Le lait est-il bon pour la santé ? », .Le Monde,‎ (lire en ligne)
  57. Directive 1990/496, annexe I
  58. (en) « Calcium and Milk: What’s Best for Your Bones and Health? », Harvard School of Public Health Nutrition (consulté le )
  59. (en) Étude de l'OMS (WHO) / FAO sur le calcium dans l'alimentation, dans le monde
  60. Milk intake and risk of hip fracture in men and women: a meta-analysis of prospective cohort studies, 2011.
  61. Anaïs Manin - Extrait du BE Allemagne no 318-Ambassade de France, « Le nuage de lait dans le thé : une habitude à perdre ? », sur Futura, (consulté le )
  62. « Chasser le nuage de lait dans le thé », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  63. (en) Mario Lorenz, Nicoline Jochmann, Amélie von Krosigk et Peter Martus, « Addition of milk prevents vascular protective effects of tea », European Heart Journal, vol. 28, no 2,‎ , p. 219–223 (ISSN 0195-668X, DOI 10.1093/eurheartj/ehl442, lire en ligne, consulté le )
  64. (en) Sophia Antipolis, « Milk eliminates cardiovascular health benefits of tea », sur www.escardio.org, (consulté le )
  65. (en-GB) Sarah Boseley et health editor, « Tea is good for the heart - but adding milk to it wipes out the benefits, say researchers », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  66. (en) Managing Lactose Intolerance : consulter la version originale en anglais et non la traduction automatique en français.
  67. a b c et d (en) O. P. Luzardoa, M. Almeida-Gonzáleza, L. A. Henríquez-Hernándeza, M. Zumbadoa, E. E. Álvarez-Leónb, L. D. Boada, Polychlorobiphenyls and organochlorine pesticides in conventional and organic brands of milk: Occurrence and dietary intake in the population of the Canary Islands (Spain), Chemosphere, vol. 88, issue 3, juillet 2012, p. 307-315 (résumé)
  68. a et b (en) Octavio P. Luzardoa, Vikesh Mahtani, Juan M. Troyano, Margarita Álvarez de la Rosa, Ana I. Padilla-Pérez, Manuel Zumbado, Maira Almeida, Guillermo Burillo-Putze, Carlos Boada, Luis D. Boad, Determinants of organochlorine levels detectable in the amniotic fluid of women from Tenerife Island (Canary Islands, Spain), Environmental Research, vol. 109, issue 5, juillet 2009, p. 607-613 (Résumé)
  69. a b et c « L'enquête de secrets d'info », sur France Inter, .
  70. Boris Hallier, « "Animaux sous tension" : l'association relancée au Mans », sur Francebleu.fr, (consulté le ).
  71. Trésor de la langue française
  72. Homélies sur les Évangiles de Saint-Grégoire le Grand aux Éditions Saint-Madeleine, Homélie 25, page 319
  73. http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/cerin/articles.asp?id=47
  74. Les laits ribots commercialisés de nos jours sont généralement fabriqués avec du lait entier et conservent la crème. Ce ne sont plus des laits maigres.
  75. Dt 14:21.
  76. « Tu ne cuiras pas l'agneau dans le lait de sa mère », sur Les produits laitiers, (consulté le )
  77. Sophie Nizard, dir. Jean-Pierre Poulain, « "Tu ne cuiras pas le chevreau dans le lait de sa mère". - Chapitre - Le mangeur Ocha : L'homme, le mangeur et l'animal. Qui nourrit l'autre ? », sur www.lemangeur-ocha.com, (consulté le )
  78. Lv 22:27.
  79. « Pourquoi refuser de consommer du lait et du fromage ? », L214
  80. « Pourquoi les vegans refusent de boire du lait? », HuffPost, 25 mai 2018

Sur les autres projets Wikimedia :

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Lait.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • J.-C. Dillon, Place du lait dans l'alimentation humaine en régions chaudes., INA P-G. (AgroParisTech) (lire en ligne)
  • Dr Nicolas Le Berre coauteur avec Hervé Queinnec du livre Soyons moins lait, Terre vivante, , (ISBN 978-2-904082-83-2) ; également auteur du livre Le lait : Une sacrée vacherie, .
  • Didier Nourrisson, Du lait et des hommes. Histoire d’un breuvage nourricier de la Renaissance à nos jours, 2021, Vendémiaire.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]