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Annales de Biologie Clinique

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Le récepteur des produits de glycation avancée RAGE/AGER : une vue intégrative pour des applications en clinique Volume 72, numéro 6, Novembre-Décembre 2014

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

Tableaux

Auteurs
Institut Polytechnique LaSalle Beauvais, Unité de recherche EGEAL UP:2012.10.101, Département des sciences de la nutrition et Santé, Beauvais, France
* Tirés à part

Les teneurs sanguines et tissulaires en AGE (Advanced glycation end products ou produits de glycation avancée) s’élèvent au cours de pathologies tels le diabète et l’insuffisance rénale. Le récepteur membranaire de ces produits de glycation avancée (RAGE) est un récepteur multi-ligands de la superfamille des immunoglobulines. Il est faiblement exprimé dans la plupart des tissus adultes. La liaison entre le RAGE et ses ligands déclenche une cascade de réactions intracellulaires suivie de la transcription d’un éventail de gènes impliqués dans différents réseaux biologiques. Ces réactions entraînent une série de modifications fonctionnelles qui favorisent les altérations vasculaires et neurologiques entraînant des complications du diabète et du syndrome métabolique. L’activation du RAGE est également associée à la maladie d’Alzheimer, l’arthrite, et certains cancers. Outre la présence de ces ligands dans l’organisme, la chronicité de la stimulation de l’activité du RAGE rend complexe l’analyse du réseau biologique associé aux multiples manifestations cliniques. De nombreux points restent encore à clarifier dans la pathogénicité du RAGE. À l’ère du développement de la biologie des systèmes, l’approche intégrative devrait permettre une meilleure connaissance de l’ensemble des effets du système RAGE. Dans cette revue, nous discutons des progrès récents dans notre compréhension de la biologie du RAGE, en mettant l’accent sur la manière dont la biologie des systèmes influence la vision des processus RAGE-dépendants. Elle devrait contribuer à une meilleure compréhension de la pathogénicité du « système RAGE » et à la transposition de cette nouvelle connaissance en recherche clinique et translationnelle.