Mon domaine d'expertise concerne les usages sociaux et culturels des interfaces Homme/Machine informatisées en général, ainsi que la rédaction, la publication et la gestion de ressources numériques.
Pour plus d'informations : https://fr.linkedin.com/in/maxime-derian-42169246
Supervisors: Véronique Donzeau-Gouge, Jean-Michel Besnier, Bernadette, Bensaude-Vincent
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autour de nous, dans nos poches et parfois dans notre
organisme. Elles sont aujourd'hui des éléments incontournables
du quotidien pour la plupart d'entre nous.
Qu'il s'agisse des smartphones, d'objets connectés ou de
dispositifs numériques médicaux et d'e-santé, ces outils
numériques prolifèrent littéralement dans notre environnement.
Ils font office de prothèses qui « augmentent » nos capacités
cognitives mais également d'orthèses qui influencent bon
nombre de nos comportements. La généralisation de ces
machines semble même en mesure de transformer nos modes
d'organisation sociale de manière conséquente.
Les outils numériques qui emmaillotent sans cesse davantage le
corps et l'esprit sont-ils en mesure de bouleverser notre ordre
social ? Pourraient-ils littéralement entraîner demain la
disparition de la société telle que nous la connaissons
aujourd'hui ? Les prothèses cognitives du corps humain explore
cette réflexion qui est au centre des usages des outils
numériques.
autour de nous, dans nos poches et parfois dans notre
organisme. Elles sont aujourd'hui des éléments incontournables
du quotidien pour la plupart d'entre nous.
Qu'il s'agisse des smartphones, d'objets connectés ou de
dispositifs numériques médicaux et d'e-santé, ces outils
numériques prolifèrent littéralement dans notre environnement.
Ils font office de prothèses qui « augmentent » nos capacités
cognitives mais également d'orthèses qui influencent bon
nombre de nos comportements. La généralisation de ces
machines semble même en mesure de transformer nos modes
d'organisation sociale de manière conséquente.
Les outils numériques qui emmaillotent sans cesse davantage le
corps et l'esprit sont-ils en mesure de bouleverser notre ordre
social ? Pourraient-ils littéralement entraîner demain la
disparition de la société telle que nous la connaissons
aujourd'hui ? Les prothèses cognitives du corps humain explore
cette réflexion qui est au centre des usages des outils
numériques.
En termes anthropologiques, deux caractéristiques l’ont aidé à avoir cette diffusion si fulgurante. La menace n’était initialement ni suffisamment visible ni suffisamment effrayante pour être stoppée net par l’instauration immédiate de politiques sanitaires adéquates dans tous les pays à la fois.
Une première caractéristique du coronavirus réside dans sa forte adéquation avec le fonctionnement juridique et technique du transport mondial de personnes tel qu’il existait au moment même de son apparition.
La seconde caractéristique du Sars-Cov-2 est sa paradoxale très forte compatibilité avec les propos échangés sur les réseaux sociaux numériques. Plutôt que de jouer un rôle de « système immunitaire d’information », qui aurait été salutaire, les réseaux sociaux et les médias se sont laissés initialement prendre au jeu de la minimisation du danger.
Véra Savvaki, Édouard Kleinpeter, Véronique Donzeau-Gouge,Cristina Lindenmeyer
Illustration originale : Marion Dubois
Le machinisme contemporain s'exprime, notamment, à travers une diffusion sans commune mesure d'automates dans le monde humain.
Ceux-ci, avec la miniaturisation des composants, la mise en réseau et l'apparition d'accumulateurs énergétiques performants, se retrouvent partout autour de nous, dans nos poches et parfois en nous.
Un nouveau changement majeur semble se présenter avec « la révolution numérique ».
Un nombre croissant des objets informatisés, en devenant aisément transportables ou particulièrement ergonomiques ont tendance à faire office de prothèses pour le corps humain.
En prolongeant le corps ou l'esprit, la prothèse épouse l'être humain et l'accompagne au quotidien. La prothèse, quand elle est informatisée, se distingue de la canne ou des lunettes de correction de la vue dans la mesure où elle dispose du pouvoir quasi « magique » d'être en mesure, de manière autonome, de traiter de l'information de façon préalablement déterminée.
La prothèse automatisée pose la question d'un transfert de certaines prises de décisions de l'humain au profit de la machine. S'agit-il d'une aliénation ou au contraire d'une amplification ? Les cas de figure sont très diverses. Il n'est pas aisé de trancher cette question. Ce qui esemble, certain c'est qu'un usage prolongé de prothèses informatisées peut profondément influencer tant la physiologie que la psychologie de son utilisateur régulier.